Madagascar possède un potentiel minier très intéressant, mais son exploitation demeure essentiellement artisanale. C’est pourquoi les autorités malgaches ont engagé depuis plusieurs années une réforme institutionnelle d’envergure du secteur, concrétisée par le Programme de gouvernance des ressources minérales (PGRM).
C’est dans ce cadre que le BRGM, associé à l’USGS, s’est vu confier en 2007, sur financement de la Banque mondiale, la réalisation d’une synthèse géologique et métallogénique de Madagascar à l’échelle 1/1 000 000 ; soit trois cartes papier assorties d’une notice générale (une carte géologique, une carte dédiée aux substances métalliques et une autre aux minéraux industriels), également fournies sous formes de bases de données numériques au sein d’un SIG (système d’information géographique).
Développer les investissements privés
L’objectif principal était l’harmonisation des données cartographiques dans une vision homogène, globale, moderne et ambitieuse, en offrant une nouvelle interprétation du pays grâce aux nouveaux concepts géologiques et gîtologiques.
Pour ce faire, le BRGM s’est appuyé sur l’ensemble des données disponibles : les connaissances anciennes, mais également les travaux de révision cartographiques réalisés à partir de 2005 par un consortium international dans le cadre d’un précédent projet de la Banque mondiale.
Achevés en juin 2012, ces travaux vont permettre aux pouvoirs publics malgaches de développer l’activité minière à la hauteur du potentiel géologique et minier du pays. L’un des objectifs est, en particulier, de promouvoir les investissements privés, jusqu’alors peu nombreux.
À terme, la production minière devrait représenter une ressource significative, impactant durablement le développement social et économique du pays.
Contrôles de terrain sur les formations précambriennes de Madagascar.
© BRGM