Le co-encadrement de thèses, un pilier de la recherche du BRGM
Le co-encadrement de thèses de doctorat constitue un pilier essentiel de l’activité de recherche au BRGM.
Chaque année, une vingtaine de nouveaux doctorants sont encadrés ou co-encadrés par un chercheur du BRGM en partenariat avec une école doctorale.
90 doctorants sont actuellement encadrés ou co-encadré par un chercheur du BRGM.
Des opportunités de contrats post-doctoraux au BRGM
Le BRGM offre des opportunités de financement pour un contrat post-doctoral de droit privé pouvant aller jusqu’à 3 ans.
Contact
La labellisation HRS4R pour conforter l'attractivité du BRGM
Premier établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) à avoir obtenu le label HRS4R "HR Excellence in Research" de la Commission européenne, le BRGM met en œuvre un processus d’amélioration continue en matière de recrutement et de conditions de travail des chercheurs. Objectif : conforter son attractivité sur le marché de l’emploi.
Réaliser son doctorat au BRGM
Les thèses menées au BRGM contribuent aux activités transversales destinées à soutenir l’excellence ou le ressourcement (méthodologie analytique et expérimentale, développement de modèles, etc.), ou bien s'inscrivent dans les 6 grands enjeux qui structurent la stratégie scientifique du BRGM :
- Géologie et connaissance du sous-sol
- Gestion des eaux souterraines
- Risques et aménagement du territoire
- Ressources minérales et économie circulaire
- Transition énergétique et espace souterrain
- Données, services et infrastructures numériques
Les contrats de post-doctorat sont régis par la charte d’accueil du doctorant.
Modalités de financement et d'encadrement
Quels sont les différents financements doctoraux ?
Le programme doctoral du BRGM identifie plusieurs modes de financement des thèses :
- Doctorant sous statut BRGM : le doctorant est employé par le BRGM, tout en étant rattaché à une école doctorale et en partenariat avec un laboratoire académique. Le doctorat se déroule essentiellement dans les locaux du BRGM et est pleinement intégré à un ou plusieurs projets de l’établissement.
- Doctorant sous statut universitaire : le doctorant est employé par l’université dans le cadre d’un projet en partenariat avec un laboratoire universitaire. Le BRGM cofinance la bourse de thèse en coût direct dans le cadre d’une convention de co-encadrement avec l’institution hébergeant le doctorant.
- Doctorant employé par une entreprise (ex. financement Cifre) : le doctorant est impliqué dans le cadre d’une convention entre le BRGM, le laboratoire académique et une entreprise.
D’autres modalités d’intégration de doctorants dans des projets BRGM peuvent être considérées au cas par cas.
Que le doctorant soit ou non salarié du BRGM, chaque thèse co-encadrée par le BRGM fait l’objet d’une convention de co-encadrement entre le BRGM et le(s) laboratoire(s) partenaire(s).
Quelles sont les conditions d’encadrement des thèses au BRGM ?
La réalisation et l'aboutissement du projet de thèse du doctorant au BRGM sont encadrés par un chercheur confirmé - titulaire d’un doctorat et ou d’une Habilitation à diriger des recherches (HDR) - ainsi que par un directeur de thèse titulaire de l’HDR.
Animation et vie collective
Les doctorants encadrés ou co-encadrés par les chercheurs du BRGM participent aux animations scientifiques annuelles (présentation de leurs travaux de thèse lors de séminaires scientifiques, mini-séminaires thématiques inter-programmes scientifiques...).
Ils bénéficient aussi de formations spécifiques leur permettant d’acquérir des compétences techniques mais aussi transverses.
Quelles sont les conditions d’emploi ?
Le salaire brut mensuel des doctorants s’élève à 2044 € (valeur à septembre 2023, réévaluée chaque année).
Les doctorants ont accès aux équipements et laboratoires du BRGM.
Les doctorants qui signent un contrat doctoral avec le BRGM ont les mêmes droits et devoirs que tout salarié du BRGM (formation professionnelle, restaurant d’entreprise, congés…). Les doctorants qui signent un contrat avec un autre employeur sont soumis au règlement de ce dernier.
Comment postuler ?
Le dossier de candidature doit comprendre les pièces suivantes : un CV, une lettre de motivation, une lettre de référence, un relevé de notes (Licence + Master 1 et premier semestre Master 2). Les documents sont envoyés aux encadrants et directeurs de thèse.
Nous vous engageons fortement à faire part dès que possible de votre intention de postuler, en prenant contact avec le responsable de sujet.
Thèses réalisées au BRGM
Les thèses réalisées au BRGM recouvrent tous les programmes scientifiques de l'établissement. Découvrez ci-dessous quelques exemples de sujets de thèses.
Transcription
Bonjour. Je m'appelle Martin Le Mesnil, et j'ai réalisé ma thèse au sein du LISAH, le Laboratoire d'étude des interactions sol-agrosystème-hydrosystème et du BRGM, le Bureau de recherches géologiques et minières à Montpellier. Ma thèse s'intitule "Signatures hydrologiques des bassins karstiques". Elle porte sur l'influence des eaux souterraines du karst sur les crues en rivière. Elle a pour but d'améliorer la compréhension des phénomènes de crue pour faciliter leur modélisation et ainsi mieux gérer les risques d'inondation sur les bassins versants en milieux karstiques. Le bassin versant d'une rivière est la zone qui reçoit les précipitations qui alimenteront cette rivière. Tout d'abord, expliquons ce qu'est le karst. Le karst se développe dans les régions composées de roches calcaires. Ce type de roche peut se fracturer sous les contraintes tectoniques et se dissoudre sous l'effet des infiltrations d'eau. Cela entraîne la formation et l'élargissement de conduits qui favorisent les flux d'eau entre la surface et le souterrain. C'est cette structure qui comprend des conduits ouverts et pénétrables par l'homme, dans une matrice calcaire, qu'on appelle le karst. Pour réaliser ma thèse, je me suis donc penché sur l'influence du karst sur les processus de crue. Cette influence est souvent qualifiée, mais difficilement quantifiée car les bassins karstiques sont complexes et les phénomènes souterrains souvent peu accessibles. Ils sont très variables selon les bassins versants et les conditions initiales d'un événement de crue. Le défi principal de ma thèse a donc été de produire des résultats quantifiables et représentatifs. Pour cela, j'ai dû mettre en œuvre des approches multiples sur de nombreux sites d'étude. J'ai sélectionné une palette d'indicateurs chiffrés appelés signatures hydrologiques, qui permettent de donner des résultats quantitatifs. J'ai travaillé sur 120 stations de mesure réparties sur 3 régions françaises comportant des secteurs karstiques, les Cévennes, le Jura et la Normandie. Pour chacune des 120 stations, j'ai centralisé les données disponibles sur le débit des rivières et sur le climat. J'ai ainsi pu quantifier les grands flux du cycle de l'eau, précipitation, ruissellement, évaporation et infiltration. Cette méthode de bilan hydrologique, appliquée à l'échelle annuelle sur les 120 sites d'étude, a permis de localiser les régions où les rivières perdent de l'eau par infiltration vers les nappes, ou en gagnent par résurgence d'eaux souterraines. À l'échelle de l'événement de crue, cette méthode de bilan a été couplée à l'analyse des courbes de débit et à la simulation des pertes et des apports entre deux stations de mesure. Ceci a permis de mettre en évidence que la présence de karst a tendance à produire un laminage des crues, c'est-à-dire une diminution des débits maximaux et un allongement de la durée des crues. Pour mieux comprendre quels sont les processus concrets qui sont associés à ces flux, nous avons installé des capteurs sur 2 bassins versants pour mesurer la minéralisation de l'eau grâce à la conductivité électrique. La minéralisation est proportionnelle à la quantité d'ions présente dans l'eau. Et dans le cas des zones karstiques, au temps de résidence de l'eau dans le sous-sol calcaire. Cette analyse a ainsi permis de retracer l'origine souterraine ou surfacique de l'eau mobilisée pendant les crues en fonction du type de karst et des saisons. Enfin, des modèles hydrologiques, qui servent à simuler le débit en rivière en fonction des précipitations reçues, ont été utilisés sur l'ensemble des sites d'étude. J'ai ensuite analysé la variation de leurs paramètres selon la présence de karst. Cette approche a mis en évidence que l'influence du karst peut être prise en compte lors des modélisations en adaptant les paramètres selon l'état de remplissage du karst ou selon les flux souterrains dominants. L'ensemble de ces travaux a permis de dresser une typologie des rôles du karst sur les crues selon les grands types de karst rencontrés. C'est un résultat significatif compte tenu du peu d'études qui existent sur ce sujet à large échelle. Cela permet notamment une meilleure prise en compte du karst dans les modélisations faites par les organismes opérationnels de la prévision des crues comme le Schapi, qui gère le site de vigilance Vigicrues.
Transcription
Bonjour. Je m'appelle Raphaël Danino Perraud. J'ai réalisé ma thèse sur les politiques d'approvisionnement en minerais critiques et plus spécifiquement sur l'analyse de la chaîne de valeurs et des flux de cobalt en Europe. J'ai réalisé cette thèse au BRGM et au Laboratoire d'économie d'Orléans. Ma thèse a consisté en 3 points, finalement, qui ont correspondu aux attentes de mes encadrants. La 1re, ça a été de réaliser une analyse de flux de matières, donc une AFM, pour l'Union européenne entre 2008 et 2017. La 2e, ça a été d'étudier le métabolisme du cobalt sur l'ensemble de sa chaîne de valeur. La 3e, c'est d'apporter une analyse géopolitique d'après ces différentes méthodologies. Pourquoi le cobalt ? Le cobalt, c'est une substance principalement utilisée dans les batteries lithium-ion qui sont de plus en plus communes dans notre environnement quotidien. Il y a beaucoup de données dessus, donc c'était relativement simple de faire une analyse de flux. La chaîne de valeur, c'est l'ensemble des étapes d'utilisation et de production d'un produit ou d'une substance. Par exemple, on sait que le cobalt est un coproduit du cuivre et du nickel. À ce titre, il est issu des gisements stratiformes de cuivre ou des gisements de nickel cobalt sulfuré. Il peut être utilisé dans les batteries, les super alliages, donc dans les outils électroniques, smartphones, ordinateurs, ou dans les avions ou autres turbines. Une analyse de flux de matières, c'est une méthodologie qui vise à analyser les flux entrants et sortants d'une substance ou d'un produit donné dans un espace géographique donné, pour moi, ça a été l'Union européenne, sur un espace temporel donné, donc 2008-2017. Le 1er challenge que j'ai rencontré, ça a été d'aller sur les bases de données et de comprendre leur fonctionnement. Ce n'était pas forcément évident, au départ. Ensuite, ça a été de récupérer cette donnée et de la traduire en cobalt contenu. C'est là que c'est assez amusant, finalement, parce qu'il a fallu que j'analyse le cobalt contenu dans des batteries ou dans des alliages qui venaient du Japon, des États-Unis, de Corée. Je ne sais pas si vous savez combien de grammes de cobalt il y a dans une batterie Samsung ou Panasonic ou dans un avion A380, mais moi non plus. Je ne le sais toujours pas, et personne ne le sait. Mais il y a pas mal de données qui expliquent à peu près combien il y a de cobalt dans ce genre de produit. On fait des moyennes, et ça devient plus facile. Mais pour d'autres produits de type produits chimiques, il n'y a aucune donnée et il faut faire des modélisations. En termes de conclusion, mes travaux ont permis de produire une analyse de flux de matière pour le cobalt dans l'UE, une analyse de flux dynamique ce qui n'avait jamais été fait ou très partiellement. Donc déjà, c'était l'objectif scientifique. Ça a permis de faire une revue bibliographique du cobalt contenu dans les différents produits et aux différentes étapes de sa production et son utilisation. C'est quelque chose qui n'avait pas été fait ou très partiellement. Ça a complété le travail. Et surtout, ça m'a permis... de revisiter un peu le concept de géopolitique des matières premières en élargissant ce concept à la géopolitique des chaînes de valeur des matières premières, ce qui permettait une vision plus complète et systémique du sujet. Enfin, je pense que le résultat dont je suis le plus fier, c'est d'avoir réussi à faire dialoguer des disciplines différentes comme l'économie, la géographie, la géologie, des concepts différents, analyse de flux de matière, chaîne de valeur, géopolitique, des personnes différentes et des institutions différentes qui n'avaient pas forcément vocation à discuter entre elles mais qui, finalement, se sont parlé, ont discuté et ont permis de réaliser un travail de thèse de qualité. Qualité qui aurait été probablement moindre si je m'étais focalisé uniquement sur une ou deux disciplines ou sur une ou deux notions. C'est pour ça que je tenais à remercier le BRGM, bien sûr, mais également toutes les personnes qui m'ont suivi et accompagné durant cette thèse et qui ont permis la richesse qu'elle a maintenant.
Transcription
Ma thèse a été réalisée dans le cadre du programme de recherche Orogen, un partenariat tripartite entre le BRGM, Total et le CNRS. Elle a été conduite à l'université de Bordeaux et en étroite collaboration avec les équipes du BRGM, notamment la Direction des géoressources. Mon sujet de thèse portait sur l'évolution des Pyrénées au cours des 120 derniers millions d'années. Et plus précisément sur le bassin de Mauléon. Le bassin de Mauléon est localisé dans les Pyrénées nord-occidentales. Il est bordé à l'ouest par le golfe de Gascogne, composé de roches océaniques telles que les basaltes, constituant ce que l'on appelle la croûte océanique. À l'est, il laisse place à la chaîne de montagnes des Pyrénées, composée, elle, de roches sédimentaires métamorphiques, ainsi que de granit, qui constituent ce que l'on appelle la croûte continentale. La croûte continentale se différencie du manteau terrestre sous-jacent qui se compose de roches vertes appelées lherzolites. L'histoire du bassin de Mauléon débute il y a 120 millions d'années à une époque appelée le Crétacé inférieur. À cette époque, la tectonique des plaques provoque la dérive de la plaque ibérique en direction du sud. Ce phénomène est notamment responsable de l'éloignement de l'Espagne et de la France. Il en résulte l'ouverture du golfe de Gascogne, qui correspond à un océan, et ainsi que l'ouverture du bassin de Mauléon, considéré comme un proto-océan dans la mesure où il ne présente pas de croûte océanique, donc de basalte. Cet épisode tectonique engendre une fracturation et un amincissement de la croûte continentale, permettant localement la remontée du manteau terrestre sous-jacent. En effet, ces roches vertes, les lherzolites, qui constituent le manteau terrestre et qui étaient précédemment enfouies à 30 km de profondeur sous la croûte continentale, ont été remontées au fond de ce proto-océan et mises en contact avec l'eau de mer il y a près de 100 millions d'années. À cette époque, la remontée du manteau terrestre vers la surface est contrôlée par d'importants mouvements le long de grandes failles recoupant la croûte et le manteau, appelées détachements. Dans un 2d temps, il y a près de 86 millions d'années, la plaque ibérique, poussée par l'Afrique, dérive cette fois en direction du nord, engendrant une phase de compression entre l'Espagne et la France. Cet épisode tectonique est responsable de la fermeture du proto-océan de Mauléon et de la construction de la chaîne des Pyrénées que l'on connaît actuellement. Dans les prémices du rapprochement entre l'Espagne et la France, la géométrie de la chaîne de montagnes naissante est contrôlée par les anciennes failles qui ont permis l'ouverture du proto-océan pyrénéen. Ces zones de fragilité sont réactivées préférentiellement en failles inverses appelées chevauchements. À partir de 65 millions d'années, dans les stades ultimes du rapprochement entre l'Espagne et la France, la formation des Pyrénées est ensuite contrôlée par l'enfoncement de l'Espagne sous la France. On parle là du stade de collision continentale. Les lherzolites qui constituent le manteau terrestre et qui affleurent localement dans les Pyrénées, étaient donc localisées à près de 30 km de profondeur sous la croûte terrestre il y a 120 millions d'années. Ces roches ont été dans un 1er temps remontées au niveau du fond marin du proto-océan du bassin de Mauléon et mises en contact avec l'eau de mer il y a 100 millions d'années au cours de l'éloignement entre l'Espagne et la France. Des fragments de ces roches vertes ont ensuite été arrachés sur le fond de l'océan et portés à plusieurs centaines de mètres d'altitude au sein de la chaîne des Pyrénées lors de la collision entre la France et l'Espagne. Au travers de cette thèse, il a été possible de proposer des clés de lecture pour comprendre la formation des océans, lorsque les plaques tectoniques se séparent et leur incorporation à la chaîne de montagnes lorsque ces mêmes plaques tectoniques se rapprochent. Appliqués à d'autres chaînes de montagnes, ces concepts revêtent un caractère prédictif dans l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles, en particulier sur la thématique en plein essor de l'hydrogène naturel.
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Bonjour. Je m'appelle Bhavani Bénard et j'ai effectué ma thèse de laboratoire GéoSciences Réunion en collaboration avec le BRGM. Mon sujet portait sur la géothermie. "Géo", c'est la Terre, et "thermie", la chaleur. Et avec de la chaleur, on fait de l'énergie. Ça tombe bien, je vis sur un volcan, le Piton des Neiges à La Réunion, qui pourrait être une source de chaleur. Bon, je vous l'avoue, je suis pas la 1re à y avoir pensé. Mes prédécesseurs géologues du BRGM, dans les années 80, ont déjà creusé un forage profond de 2 km. Et ils y ont trouvé de la chaleur. 182 degrés pour être précise. Ce qui suffit pour produire de l'énergie. Cependant, ils n'ont pas pu. Ils n'ont pas réussi à extraire la chaleur. Car c'est pas quelque chose de solide qu'on peut attraper. Il faut un vecteur pour la transporter. Et la nature va nous en fournir un. Il s'agit de l'eau. C'est ce qu'on appelle un système hydrothermal. De l'eau s'infiltre dans la roche en quantité, se réchauffe à son contact. Et nous pompons cette eau pour en faire de l'énergie. Malheureusement pour nos prédécesseurs, là où ils ont creusé, il n'y avait pas d'eau. Peut-être n'étaient-ils pas au bon endroit. Car il existe des sources chaudes sur ce volcan. On mesure jusqu'à 49 degrés à l'émergence en surface. Mais d'où vient cette eau ? Est-elle plus chaude en profondeur ? Pour le savoir, il faut parler le langage de l'eau. Dans l'eau, il existe des minéraux, le calcium, le sodium, les bicarbonates, etc. Mais vous êtes-vous déjà demandé comment ils sont arrivés là ? Les atomes que l'on retrouve dans l'eau nous racontent son histoire. Certains proviennent de la pluie, d'autres, d'échanges avec la roche, d'autres encore, de gaz volcaniques, ou même d'eau de mer, etc. Donc, pour ma thèse, je suis allée échantillonner les sources thermales autour du Piton des Neiges et je les ai analysées pour connaître leur composition chimique. Et voici ce que j'ai trouvé. Déjà, je sais que l'eau qui recharge mon système hydrothermal s'infiltre majoritairement lors d'événements cycloniques, qui ont la particularité de présenter des atomes d'oxygène et d'hydrogène beaucoup plus légers que ceux d'une petite pluie. D'autres propriétés chimiques de mes eaux m'informent que celles-ci restent en profondeur pendant plusieurs années. Nos eaux interagissent aussi avec des gaz magmatiques. Du CO2 provenant d'un magma profond d'environ 10 km remonte jusque dans notre système hydrothermal. Quant aux eaux les plus chaudes, leur concentration en chlorure et en lithium nous indiquent qu'elles interagissent également avec un magma plus superficiel. Nos eaux chaudes remontent en empruntant des chemins créés par les intrusions magmatiques mises en place lors des dernières phases d'activité du Piton des Neiges. J'observe également que l'on a 2 réservoirs distincts qui ne sont pas connectés hydrauliquement, même s'ils peuvent dépendre d'une même source de chaleur. Pour terminer, j'ai reconstruit la température des eaux chaudes en profondeur et j'obtiens pour certaines une valeur supérieure à 150 degrés. Nous avons donc un modèle du système hydrothermal du Piton des Neiges qui nous indique que l'on pourrait trouver à deux endroits des eaux à une température compatible avec une exploitation géothermique. Alors, géothermie pour bientôt ? Pas si simple. Les secteurs de plus fort intérêt que j'ai mis en évidence se situent dans des zones très difficiles d'accès et protégées. Mais on ne connaît pas précisément l'architecture du système en souterrain. Et l'on pourrait bien accéder à cette ressource ailleurs. La recherche continue.
Connaissance des grands systèmes géologiques
LACHERADE LUCAS — Apports d’une approche intégrée géotechnique, géologique et hydrogéologique dans la modélisation géostatistique des formations superficielles et cénozoïques du bassin parisien : application au Grand Paris Express
UMR 5295, I2M (Institut de Mécanique d’ingénierie - Bordeaux), Université de Bordeaux (2021-2024)
WIDEMANN TEDDY — Prédiction des architectures sédimentaires d’un aquifère terre-mer par une approche « source to sink ». Le prisme plio-pléistocène du Roussillon -ARCHI-ROUSS
UMR 5243, Geosciences Montpellier, Université Montpellier, Montpellier (2021-2024)
ANDRE PAULINE — Failles actives dans les Alpes occidentales : Une nouvelle approche couplée - morphotectonique - InSAR
ISTERRE (Institut des Sciences de la Terre), Université Grenoble Alpes, Le Bourget du Lac (2020-2023)
BOIVIN CLÉMENT — Temps longs et temps court des instabilités gravitaires profondes : contribution à la connaissance des phénomènes pour la gestion de l’aléa en montagne alpine
UMR7516, IPGS (Institut de Physique du Globe de Strasbourg), EOST, Strasbourg (2020-2023)
BOYMOND PIERRE — Couplage mécanique entre activités sismo-tectoniques et volcanique à l’échelle lithosphérique
UMR 7154, LGSR (Laboratoire GéoSciences Réunion), Saint Denis, Réunion (2020-2023)
BROWN STEPHEN — Déformations multi-échelles cénozoïques du Bassin parisien
EA 4506, GEC (Laboratoire géosciences et environnement), Cergy Paris Université, Cergy-Pontoise & GEOPS, Université Paris Saclay, Orsay (2020-2023)
BRUNSMANN QUENTIN — The arc of the Western Alps: understanding its development and kinematics based on new structural and paleomagnetic data, and thermo-mechanical modelling
UMR 7193, ISTeP (Institut des Sciences de la Terre de Paris), UPMC, Paris (2020-2023)
CHOURIO CAMACHO DIANA NATALY — Dynamique d’érosion fini-quaternaire dans le Bassin parisien par restitution de la géométrie 3D du mur des alluvions de fond des vallées de la Seine
Centre de Géosciences, MINES ParisTech, Fontainebleau (2020-2023)
HUET BASTIEN — Analyse source to sink des bassins molassiques ouest alpins : synthèse et nouvelles données
UMR 7193, ISTeP (Institut des Sciences de la Terre de Paris), UPMC, Paris (2020-2023)
MASQUELET CHARLES — Magmatisme, héritage et déformation autour de l’archipel des Comores et Mayotte, dans le bassin de Somalie. Implications géodynamiques
UMR 7193, ISTeP (Institut des Sciences de la Terre de Paris), Sorbonne Université, Paris (2020-2023)
MENDES KÉVIN — Évolution 4D du contact Briançonnais-Schistes Lustrés : un accident majeur des Alpes internes, marqueur essentiel des relations océan-continent et de la collision
UMR 7193, ISTeP (Institut des Sciences de la Terre de Paris), UPMC, Paris (2020-2023)
ROATTINO THIBAULT — Dynamique et chronologie des grands glaciers alpins dans les Alpes occidentales françaises et leur avant pays depuis le maximum würmien
ISTERRE (Institut des Sciences de la Terre), Université Grenoble Alpes, Grenoble (2020-2023)
RUSQUET ANAIS — Volcanisme et tectonique des Comores, quel lien avec le nord de Madagascar et le Rift Est-Africain ?
UMR 7154, LGSR ( Laboratoire GéoSciences Réunion), Saint Denis, Réunion (2020-2023)
BERTAUTS MAXIME — Chronologie et dynamique des circulations fluides associées aux minéralisations polymétalliques des Alpes du Nord
ISTERRE (Institut des Sciences de la Terre), Université Grenoble Alpes, Grenoble (2019-2023)
CARDINAL THIBAUT — Le quaternaire récent dans les Alpes du Sud : modèles, formations et évolution du relief ert du climat
UMR 7329, GEOAZUR, Université de Nice sophia Antipolis, Valbonne & ISTerre, Université Grenoble Alpes, Grenoble (2019-2023)
FAURE AGATHE — Tectonique et genèse des reliefs et paysages alpins : évolution 3D de la nappe de Digne et de son avant-pays dans la région de Barles
UMR 7193, ISTeP (Institut des Sciences de la Terre de Paris), UPMC, Paris (2019-2023)
MARIE NICOLAS — Analyse « source to sink » du Paléogène du bassin de Paris : caractérisation et prédiction pétrophysique des sédiments. Construction d'un modèle géométrique 3D à des fins hydrogéolgiques, géothermiques (TBE) et géomécaniques
UMR 6118, Géosciences Rennes, Université de Rennes, Rennes (2019-2023)
BALANSA JOCELYN — Structure, thermométrie et évolution tectonique des zones externes des Alpes du Sud et de leur avant-pays provençal
UM 34, CEREGE (Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement), Université Aix-Marseille, Aix (2019-2022)
BILAU ANTONIN — Datation des phases critiques de fracturation au cours de l’évolution du prisme alpin
UMR 5204, EDYTEM ( Environnements, DYnamiques et TErritoires de la Montagne), Université Savoie Mont-Blanc, Chambéry (2019-2022)
CANVA ALBANE — Géodynamique de la zone Nord-Ligure : traitement des données de la campagne océanographique SEFASILS - Intégration régionale sous géomodeleur
UMR 7329, GEOAZUR, Université de Nice sophia Antipolis, Valbonne (2019-2022)
HERVIOU CLÉMENT — Circulations de fluides en base de zone sismogénique : bilan des productions - flux de fluide et transfert de silice associé dans une zone de subduction exhumée
UMR 7193, ISTeP (Institut des Sciences de la Terre de Paris), UPMC, Paris (2019-2022)
JACOB JEAN-BAPTISTE — Les phases précoces de l’orogenèse varisque dans les Massifs Cristallins Externes des Alpes occidentales
ISTERRE (Institut des Sciences de la Terre), Université Grenoble Alpes, Grenoble (2019-2022)
MARLOT LOÏC — Enregistrement des changements climatiques globaux et réponse sédimentaire associée dans un bassin intracratonique : le Bartonien du bassin parisien
Centre de Géosciences, MINES ParisTech, Fontainebleau (2019-2022)
MOREAU KEVIN — Caractérisation des hétérogénéités réservoirs des systèmes carbonatés continentaux - liens entre faciès sédimentaire, propriété microstructurale, diagénèse et réponse pétrophysique
UMR 8148, GEOPS (Géosciences Paris Sud), Université Paris -Saclay, Orsay (2019-2022)
NOUIBAT AHMED — La contribution à l’élaboration d’un géomodèle 3D crustal des alpes occidentales et leurs bassins périphériques : tomographie sismique par inversion de formes d’ondes complètes
ISTERRE (Institut des Sciences de la Terre), Université Grenoble Alpes, Grenoble (2019-2022)
RAJIC KRISTIJAN — Origine et circulation des fluides dans les zones de subduction
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (2019-2022)
DELOUME-CARPENTRAS QUENTIN — Faciès sédimentaires, architecture et évolution diagénétique du Jurassique moyen et supérieur de la bordure nord-est du Bassin Aquitain (Dordogne, Lot, Lot-et-Garonne) : influence sur le développement des réseaux karstiques
UMR 8148, GEOPS (Géosciences Paris Sud), Université Paris -Saclay, Orsay (2018-2022)
SERIN-TUIKALEPA IALE — Évolution du cours de la Loire au Pléistocène et relation avec la géodynamique et les peuplements anciens du sud du bassin de Paris
UMR 7194, Département de Préhistoire, Équipe « Archives sédimentaires et matériaux de la Préhistoire », Musée National d’Histoire Naturelle, Paris (2018-2022)
CREMADES ANTOINE — Transition entre rifting et convergence dans une marge segmentée : dynamique précoce des bassins syn-orogéniques et cinématique d’inversion le long de la partie est du système pyrénéo-provençal
UMR 7358, CRPG (Centre de Recherches Pétrographiques et Géochimiques), Université de Lorraine, Nancy (2018-2021)
LAURENT AURORE — Étude du front orogénique varisque dans les Hauts-de-France : nature et structure des bassins carbonifères, modélisation 3D, évolution géodynamique et applications à la géothermie
UMR 8187, LOG (Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences), Université des Sciences et Technologies de Lille, Villeneuse d’Asq (2018-2021)
VANARDOIS JONAS — Évolution de la structure et de l’état thermique du socle Varisque du Carbonifère au Permien dans les massifs cristallins externes des Aiguilles-Rouges, de Belledone et du Pelvoux
UMR 6249, Laboratoire de Chrono-environnement, Université de Franche Comté, Besançon (Soutenue le 8 décembre 2021)
MERCUZOT MATHILDE — Relations tectonique-environnement-sédimentation : le cas des bassins stéphano-permiens du nord du Massif Central et du Bassin de Paris
UMR 6118, Géosciences Rennes, Université de Rennes, Rennes (2017-2020)
ORTIZ ALEXANDRE — Bilan érosion-sédimentaire : bassin d'Aquitaine durant surrection Pyrénées
UMR 6118, Géosciences Rennes, Université de Rennes, Rennes (2017-2020)
PADRISA JORDI MIRO — The role of the rift-inheritance in compressional suystems : quantification & comparison with other collisional systems
UMR 7516, IPGS (Institut de Physique du Globe de Strasbourg), EOST, Strasbourg (2017-2020)
Imagerie et modélisation du sous-sol
CIOLCZYK DAMIEN — Caractérisation aéro-géophysique de la géologie et de l'hydrogéologie, en contexte de socle sous couverture volcanique, et implications pour la gestion des ressources en eau : application au secteur Nord de la Chaîne des Puys
UMR 6524, LMV (Laboratoire Magmas et Volcans), Université Clermont Auvergne (UCA), Clermont- Ferrand (2021-2024)
RYCKEBUSCH CLÉMENCE — Apport de la tomographie par Résonance Magnétique des Protons (RMP) pour l’amélioration de la prise en compte du changement d'échelle et l’hétérogénéité dans les modèles des transferts hydriques dans la zone non saturée (ZNS)
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d'Orléans), Université d'Orléans, Orléans (2021-2024)
YACOUBA ABDUL NASSER — Approche multi-géophysique pour l’imagerie de la fracturation et des propriétés de transport des roches carbonatées UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d'Orléans), Université d'Orléans, Orléans & UMR 7619, METIS (Milieux environnementaux, transferts et interactions dans les hydrosystèmes et les sols), Sorbonne Université, Paris (2021-2024)
FREY MATTHIS — Amélioration de la structure crustale 3D et du modèle thermique du Fossé Rhénan Supérieur par inversion jointe des données gravimetriques et magnétiques
TUDA (Technical University Darmstadt), Präsidium der Technischen Universität Darmstadt, 64277 Darmstadt (2020-2023)
VEDRINE SIMON — Modélisation et inversion jointe de données électromagnétiques terrestres, aéroportées et marines pour la caractérisation de réservoirs géothermiques hautes températures en contexte volcanique insulaire
UMR 6538, LGO (Laboratoire Géosciences Océan), Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM), Université Bretagne Occidentale (UBO), Plouzané (2020-2023)
EL ARAYEH RANA — Bathymétrie différentielle à partir des caractéristiques des vagues obtenues par imagerie optique satellitaire : un nouvel outil pour la cartographie de mouvements et changements de morphologie sous-marine
UMR 7013, Institut Denis Poisson, Université d’Orléans, Orléans (2019-2022)
CAUDAL PHILIPPE — Géomatique et géologie 3D pour l’exploitation des fronts de déblais rocheux
EA 4630, LGC (Laboratoire Géomatique et Foncier), Equipe L2G (Laboratoire de Géomatique et Géosciences), CNAM, Université de Nantes, Nantes (Soutenue le 1er décembre 2021)
PORTE JULIEN — 3D complex conductivity imaging from Controlled Source Electromagnetic data
UMR7516, IPGS (Institut de Physique du Globe de Strasbourg), EOST, Strasbourg (soutenue le 9 décembre 2021)
PIZZELA LAURE — Prise en compte d'une anisotropie variable dans le cadre de la modélisation implicite à l'aide de la méthode du potentiel
Centre de Géosciences, MINES ParisTech, Fontainebleau (2017-2020)
Eaux souterraines et changement global
CHIDEPUDI SIVARAMA, KRISHNA REDDY — HYDRO-REC : Apprentissage statistique pour la reconstruction piézométrique long-terme et large-échelle
UMR 6143, M2C (Morphodynamique Continentale et Côtière), Université de Caen Normandie, Caen (2021-2024)
GILBERT ROMAIN — Compréhension des interactions des masses d'eau et des concomitances lors des événements d'inondation dans l’estuaire de Seine
UMR 6143, M2C (Morphodynamique Continentale et Cotière), Université de Rouen Normandie, Rouen (2021-2024)
GOUY AUGUSTIN — Simulation de réseaux karstiques : application aux calcaires du Barrois
UMR 7359, GeoRessources, Université de Lorraine, Nancy (2021-2024)
IDJATON BABATOUNDÉ, IFÉDOLA TOHÏD — Développement d’un procédé de récupération de substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS) en fortes concentrations à l’aide de liquides non newtoniens (gels et mousses) : expérimentations et modélisations multiphasiques
IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris), Paris (2021-2024)
QUISPE SIHUAS MARIANELLA — Caractérisation et évolution des processus d’échanges entre aquifères de bordure de bassin à partir d’outils géochimiques et statistique
UMR 5295, I2M (Institut de Mécanique d’ingénierie - Bordeaux), Université de Bordeaux (2020-2024)
FARINA GEORGES — Évaluation économique de solutions innovantes de gestion des eaux pluviales sur le territoire Bordeaux Métropole
UMR 5113, GRETHA (Groupe de Recherche en Économie Théorique et Appliquée), Université de Bordeaux, Bordeaux (2020-2023)
THOMAS AUGUSTIN — Étude de l’impact des séismes sur les aquifères
UMR 8538, Laboratoire de Géologie, ENS (École Nationale Supérieure), Paris (2020-2023)
MORENO-MARTIN DANIEL — Datation et modélisation hydrogéochimique des circulations hydrologiques profondes dans les bassins versants vosgiens (Strenbach-Ringelbach)
UMR 7517, LHyGeS (Laboratoire d’Hydrologie et de Géochimie de Strasbourg), Université Louis Pasteur (2019-2023)
BAULON LISA — Déterminisme climatique et hydrogéologique de l’évolution à long terme des niveaux de nappe : approche multi-échelles spatiale et temporelle des extrêmes hydroclimatiques
UMR 6143, M2C (Morphodynamique Continentale et Côtière), Université de Caen Normandie, Caen (2019-2022)
CORNETTE NICOLAS — Impact du changement climatique sur les ressources en eau de proche subsurface à l’horizon 2050-2100 -Application aux régions de socle cristallin (eg Bretagne)
UMR 6118, Géosciences Rennes, Université de Rennes, Rennes (2019-2022)
DALL’ALBA VALENTIN — Modélisation hydrodynamique d’un aquifère côtier complexe Méditerranéen (Plio-Quaternaire du Roussillon) pour l’évaluation de l’impact du changement global sur la ressource en eau
UMR 5569, HSM (HydroSciences Montpellier), Université de Montpellier (2019-2022)
GUILLEMOTO QUENTIN — Développement des solutions numériques pour la gestion active des solutions naturelles de rétention et de traitement de l’eau en milieu côtier
UMR 7619, METIS (Milieux environnementaux, transferts et interactions dans les hydrosystèmes et les sols), Sorbonne Université, Paris (2019-2022)
GARIN THIBAUT — Corrélation entre les résultats de tests en forages et la structuration karstique d’un aquifère carbonaté pour la caractérisation de la ressource en eau souterraine stratégique du bassin versant de l’Huveaune (de la Sainte Baume à la mer)
UM 34, CEREGE (Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement), Université Aix-Marseille, Aix (2018-2022)
LE MESNIL MARTIN — Signatures Hydrologiques des Bassins Karstiques
UMR1221, LISAH (Laboratoire d’étude des Interactions Sol - Agrosystème - Hydrosystème), INRA/CNRS/IRD, Montpellier (Soutenue le 15 juin 2021)
PEROTIN LAÏNA — Caractérisation de la recharge et évaluation de la ressource en eau souterraine par les gaz dissous en milieu karstique
UMR 5569, HSM (HydroSciences Montpellier), Université de Montpellier (Soutenue le 29 octobre 2021)
AISSAT RYMA — Développement d’outils d’optimisation innovants pour la modélisation d’un système aquifère régional en contexte de changement global
ENSEGID (École Nationale Supérieure en Environnement, Géoressources et Ingénierie du Développement durable), INP Bordeaux, Pessac (2017-2020)
Risques naturels et résilience des territoires
SOPHIE — Compréhension et modélisation multiéchelle du phénomène de retrait-gonflement des argiles et de ses impacts en termes financiers. Éléments contributifs au régime d’indemnisation des catastrophes naturelles
UMR 3589, CNRM (Centre National de Recherches Météorologiques, Météo-France), Université Toulouse III, Toulouse (2021-2024)
VANDENHOVE MARINE — Fonctionnement hydro-sédimentaire de la passe sud de l’ESTuaire de la Gironde et du Nord MédOC, trajectoires d’évolution à l’échelle séculaire, modélisation des évolutions pluriannuelles à pluri-décennales du trait de côte et effets des modes de gestion
UMR 5805, EPOC (Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux), Université de Bordeaux (2021-2024)
BELBAL BRAHIM HICHEM — Flux de matières en suspension et évolution morphologique du lit en Loire moyenne
LHSV (Laboratoire Hydraulique Saint Venant), EDF (2020-2023)
CHALLIS JACK — Évolutions temporelles des caractéristiques de marée sur le plateau nord-ouest européen
UMR 7266, LIENS (LIttoral ENvironnement et Sociétés), Université La Rochelle, La Rochelle (2020-2023)
KOUAH MOHAMED AMINE — Modélisation numérique et multi-échelles des glissements-coulées des falaises des Vaches Noires « MOUGLI »
UMR 6554, LETG (Littoral - Environnement - Télédétection - Géomatique), Université de Caen (2020-2023)
LAIGRE THIBAULT — Impact des tempêtes et risques côtiers sur les îles de la Caraïbe – seuils morphogènes et atténuation par les écosystèmes
Department of Civil & Environmental Engineering (Coastal Engineering and Mnagament), University of the West Indies, St. Augustine, Trinidad and Tobago (2020-2023)
MERCURY NICOLAS — Étude sismotectonique de la séquence volcano-sismique 2018-2019 à l’Est de Mayotte
UMR7516, IPGS (Institut de Physique du Globe de Strasbourg), EOST, Strasbourg (2020-2023)
MESLARD FLORIAN — Apports sableux par les fleuves côtiers méditerranéens et aléa de submersion marine
UMR 5110, CEFREM (Centre de Formation et de Recherche sur les Environnements Méditerranéens), Université de Perpignan Via Domitia, Perpignan (2020-2023)
SIRE CHARLIE — L’inversion robuste comme outil d’analyse du risque – application aux défaillances d’ouvrages (naturels et artificiels) dans les analyses probabilistes d’inondation
LIMOS, Mines Saint Etienne, Saint-Etienne (2020-2023)
ALMOHAMAD DALIA — La simulation de la réponse dynamique de barrages en terre sous séisme
LAMé (Laboratoire de mécanique Gabriel Lamé), Université d’Orléans, Orléans (2019-2022)
GUILLEN LUCIE — Recul des falaises rocheuses en Pays Basque par processus gravitaires et hydro-gravitaires : identification, analyses et modélisation numérique
SIAME (Laboratoire des Sciences pour l’Ingénieur Appliqués à la Mécanique et au génie Electrique), UPPA, Anglet (2019-2022)
D’ANNA MAURIZIO — Modélisation passée et future de l’évolution du trait de côte sableux et de ses incertitudes : vers une approche holistique
UMR 5805, EPOC (Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux), Université de Bordeaux (2018-2022)
DENG NA — Modélisation numérique dynamique et multi-échelles de glissements de terrain à contrôle hydro-gravitaire
ETNA (Érosion Torrentielle, Neige et Avalanches), IRSTEA, Grenoble (2018-2022)
GAILLOT ARTHUR — Quantification et modélisation de l’accélération des processus de transfert sédimentaire dans des contextes de plaine pour une meilleure gestion de la qualité des milieux récepteurs
EA 6293, GéHCO (Géo-hydrosystèmes continentaux), Université François Rabelais, Tours (2018-2022)
PHILIPPENKO-CRNOKRAK XENIA — L’adaptation au changement climatique dans une communauté insulaire fragile : partir des possibles pour s’adapter aux réalités environnementales ? Le cas de l’archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon
UMR 8591, LGP (Laboratoire de Géographie Physique), Université Panthéon-Sorbonne, Paris (2018-2022)
POULAIN PABLO — Modélisations des instabilités et des tsunamis : étude de la dynamique des glissements aux Antilles
IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris), Paris (2018-2022)
THIRARD GUILLAUME — Mouvements gravitaires de côtes rocheuses et d’arrière littoral : Rythmes d’évolution, seuils de déclenchement et modélisation spatialisée de l’aléa (Normandie, France)
UMR 6554, LETG (Littoral - Environnement - Télédétection - Géomatique), Université de Caen (2017-2021)
LEDIEU LAURIANE — Compréhension et modélisation de la dynamique hydro-sédimentaire actuelle d'un bassin versant anthropisé
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d'Orléans), Université d'Orléans, Orléans (2017- 2020)
PERRIN TRAN VI-VI ÉLODIE — Propagation des incertitudes et calibration des simulations numériques pour l’évaluation des coûts liés aux inondations marines
Institut Fayol, Génie Mathématique et Industriel, Écoles des Mines de Saint-Etienne, MINES-Telecom Institute, Saint-Étienne (2017-2020)
PERUZZETTO MARC — Modélisation des processus gravitaires en domaine torrentiel pour l'évaluation des risques associés
IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris), Paris (2017-2020)
Gestion des impacts miniers et industriels sur le sol et le sous-sol
BAIGADILOV ADIL — Amélioration de la récupération de d’hydrocarbures légers (LNAPL) par injection des mousses de mobilisation et de vectorisation
UMR 5520, Laboratoire Rhéologie et Procédés, Université Grenoble Alpes, Grenoble (2021-2024)
BASSIMON CHLOÉ — Effets d'une co-contamination sur la biosoprtion d'éléments traces métalliques et sur la biodégradation de HAP par les microorganismes issus de sols contaminés. Conséquences sur le transfert des contaminants vers la zone saturée « COMICOTRANS »
UMR 6014, COBRA, Université de Rouen Normandie, Evreux (2021-2024)
DAHEYZE YANNICK — Rétrodiffusion et Biodégradation: atténuation naturelle des composés organochlorés dans des aquifères de faible perméabilité
UMR 7376, LCE (Laboratoire de Chimie de l'Environnement), Université Aix-Marseille (2021-2024)
LAFONT CHARLOTTE — Élucidation des facteurs contrôlant la cinétique d’oxydation du manganèse dans les eaux de mine
IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris), Paris (2021-2024)
MAESTRACCI BARBARA — Nouvelle approche de cartographie d’analyse combinée XRF-XRD pour la caractérisation géochimique et minéralogique in-situ de matrices solides diverses dans le cadre de l’évaluation des risques de pollution des sites « après-mines »
UMR 6508, Laboratoire de Cristallographie et Sciences des Matériaux (CRISMAT), Université de Caen Normandie (UNICAEN), Caen (2020-2023)
MOHAMMADI ALAMOOTI, AMIR HOSSEIN — Étude numérique et expérimentale du pompage par upwelling des liquides denses non aqueux (DNAPLs) assisté par de l’injection des mousses/gels dans des milieux poreux hétérogènes
UMR 5295, I2M (Institut de Mécanique d’ingénierie - Bordeaux), Université de Bordeaux (2020-2023)
DIAZ CAMILLA — Traitements biologiques combinés pour la remédiation de Drainages Miniers Acides (DMA)
UMR 5569, HSM (HydroSciences Montpellier), Université de Montpellier (2019-2022)
BEN ZEINEB HELA — Cinétique de dégradation de polymères organiques en contexte de stockage : étude expérimentale, bilans énergétiques et essais de généralisation
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (2019-2022)
FIKRI MEHDI — Paramètres microbiens clés indicateurs d’une re-fonctionnalisation durable de sols dégradés en milieu urbain
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (2018-2022)
VISITACION CARRILLO, SOFIA MILAGROS — Comportement et élimination de phases liquides non aqueuses dans des modèles d’aquifères fracturés et fissurés
UMR 6213, Equipe Nanosciences, Contaminants, Membranes, Institut UTINAM (Univers, Tempsfréquence, Interfaces, Nanostructures, Atmosphère et environnement, Molécules), Université de Franche- Comté, Besançon (2018-2022)
EL-FARRICHA SAFAE — Fabrication d’agrégats en filière de construction de sol : influence de la qualité des liaisons organo-minérales sur les propriétés des Anthroposols
Laboratoire PEREINE (ex GRESE (Groupement de Recherche Eau Sol Environnement)), IFR GEIST (Institut Génomique, Environnement, Immunité, Santé et Thérapeutiques), Université de Limoges, Limoges (Soutiendra le 25 mars 2022)
BRANDELY MAXIME — Comportement des éléments traces métalliques dans des terres excavées entreposées en installation de stockage de déchet inerte (ISDI) : caractérisation du terme source et évaluation de la pérennité d’un traitement par stabilisation chimique
EA DEEP (Déchets Eaux Environnement Pollutions), INSA, Université Claude Bernard, Villeurbanne (Soutenue le 18 mai 2021)
COCHENNEC MAXIME — Changement d’échelle en dépollution : de l’expérimentation à la modélisation multiéchelles
UMR 5502, IMFT (Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse), Toulouse (Soutenue le 18 mai 2021)
MERTZ SAMUEL — Diagnostic 4D d’un Anthroposol minier : Impact de la pédogenèse sur la réactivité et le transfert des contaminants métalliques
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (Soutenue le 2 décembre 2021)
AGNEL MYRIAM — Cinétiques et mécanismes des processus d’échanges anioniques dans les rouilles vertes nanocristallines
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d'Orléans), Université d'Orléans, Orléans (2017-2020)
ARANDA ROMAIN — Utilisation de mousse pour le traitement de nappes phréatiques hétérogènes polluées par des composés chlorés
UMR 5295, I2M (Institut de Mécanique d'ingénierie - Bordeaux), Université de Bordeaux (2017-2020)
CAZALS FLORIAN — Mise au point d’une combinaison de traitements gradués efficaces, basés sur le lavage par (bio)surfactant et sur la biodégradation dynamisée, pour la dépollution des eaux souterraines des sites issus des activités de carbochimie (HAP notamment)
EA 4508, LGE (Laboratoire Géomatériaux et Environnement), UPEM (Université Paris-Est-Marne-la- Vallée), Marne-la-Vallée (2017-2020)
NAMJESNIK DALIJA — Seismicity in a flooded abandoned coal mine at Gardanne, Provence, France
IPGP (Institut de Physique du Globe de Paris), Paris (2017-2020)
OMIRBEKOV SAGYN — Dépollution des sols par injection de mousses liquides : expériences et changement d'échelle
UMR 5295, I2M (Institut de Mécanique d'ingénierie - Bordeaux), Université de Bordeaux (2017-2020)
PHILIPPE NICOLAS — Récupération assistée des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAPs) dans la zone saturée par soutien thermique
UMR 5502, IMFT (Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse), Toulouse (2017-2020)
AMELLER JOAQUIN — Optimisation économique de programmes de redéveloppement de sites contaminés à l’échelle d’une métropole
UMR G-EAU (Gestion de l'Eau, Acteurs, Usages), Montpellier (2016-2020)
Ressources minérales et économie circulaire
ADEYAMI ADEDOLAPO « DOLLY » — Microbial Ecoloy, Dynamics and Activity in Mineral Bioleaching Systems: Novel Insights for Improved Process Performance
Centre for Bioprocess Engineering Research (CeBER), Upper Campus, University of Cape Town, Rondebosch, South Africa (2021-2024)
DAKIK MARWA — ModElFrag: Modélisation des phénomènes électro-hydro-thermomécaniques gouvernant la fragmentation électrodynamique des roches
Centre de Géosciences, MINES ParisTech, Fontainebleau (2021-2024)
DANIEL SAMIR — Développement d’un bioprocédé innovant pour le traitement des latérites nickélifères - BIONICKEL
UMR 7274, LRGP (Laboratoire Réactions et Génie des Procédés), Université de Lorraine, Nancy (2021-2024)
DUVAL CLÉMENT — Méthode innovante de mesure in-situ de cinétiques de dissolution rapides et catalysées – application à la (bio)lixiviation de la pyrite cobaltifère
CEA, Nuclear energy Division, Research Department of Mining and Fuel Recycling Processes, Service of Dissolution and Separation Processes, Laboratory of Dissolution Studies, CEA, Bagnols-sur-Cèze (2021-2024)
MOULAI HAKIM — Étude de la séparation tribo-électrique pour la récupération des métaux de valeur des fractions fines issues des déchets industriels
UPR 3346, Institut Pprime (Recherche & Ingénierie pour les transports, l'énergie & l'environnement), Université de Poitiers, Poitiers (2021-2024)
HAUTEVILLE ALIX — Processus minéralisateurs et traceurs géochimiques des gisements aurifères en Guyane
UMR 7359, GeoRessources, Université de Lorraine, Nancy (2020-2023)
ONIANGUE ONGANIA BENJARESE CHRISTHER — Développement d’un outil d’imagerie par tomographie électrique de la corrosion des aciers au carbone des bétons armés sans connexion à l’armature métallique
UMR 7356, LaSIE (Laboratoire des Sciences de l’Ingénieur pour l’Environnement), Université de La Rochelle, La Rochelle (2020-2023)
RODRIGUEZ HECTOR CAMPOS — Processus de transport et de piégeage des métalloïdes (Sb, As) et des métaux (W, Hg, Au) associés au magmatisme mafique en contexte de convergence pré-orogénique
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (2020-2023)
ABI KHALIL ALMAZA — Étude et développement d’un matériau composite polyfonctionnel, innovant et éco-compatible pour le piégeage universel, réversible de polluants métalliques : Application à la remédiation d’effluents industriels et au recyclage de métaux
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (2019- 2022)
AJEDDIG YOUNES — Modélisation mathématique de l’oxydation des minerais sulfurés en réacteur chimique catalytique triphasique discontinu : application à la biolixiviation des minerais sulfurés - BIOMOD
EA 1932, LATEP (Laboratoire de thermique et d’énergie des procédés), UPPA, Pau (2019-2022)
FORT JULIEN — Évolution des propriétés pétrophysiques au cours d’une métasomatose hydrothermale : développement d’une démarche prédictive déterministe en exploration minière, application à la transition magmatiquehydrothermale (système alcalin-boro-silicaté de l’Anti-Atlas, Maroc)
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (2019-2022)
PO ADELINE — Développement d’un procédé de biolixiviation mécaniquement assisté - BIOMECALIX
UMR 5503, LGC (Laboratoire de Génie Chimique), Institut National Polytechnique de Toulouse, Université Paul Sabatier, Toulouse (2019-2022)
VELLA ALEX — Analyse des couplages minéralisations – processus orogéniques : développement d’une approche statistique prédictive multi-échelles. Massif Armoricain et nord du Massif Central
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (2019-2022)
BELFQUEH SAHAR — Développement d’une méthode innovante et éco-compatible pour la lixiviation et la séparation des terres rares (TRs) issues des aimants permanents des DEEE
Institut de Chimie de Marcoule, UMR5257 CEA / CNRS/UM/ENSCM (2018-2022)
CHERON JONATHAN — Étude du micro-environnement bactérien dans un bioréacteur agité aéré : apport de la modélisation multi-échelle des phénomènes de transport en milieu triphasique en vue de la conception d'un simulateur de procédé de biolixiviation
UMR 7274, LRGP (Laboratoire Réactions et Génie des Procédés), Université de Lorraine, Nancy (2017-2021)
CHARPENTIER PONCELET ALEXANDRE — Indicateurs « ressources » en Analyse du Cycle de Vie
UMR 5255, ISM (Institut des Sciences Moléculaires), Université de Bordeaux, Talence (Soutenue le 30 novembre 2021)
Transition énergétique et espace souterrain
AOUBIDA DJOUHAR — Développement d'un outil intégré à base d'électrodes tout-solide pour la mesure in situ et en continu du pH des eaux d'une formation argileuse en conditions de stockage géologique
UMR 8182, ICMMO (Institut de chimie Moléculaire et des Matéraiux d'Orsay), Université Paris Saclay, Orsay (2021-2024)
BEN RHOUMA SABRINE — Stockage géologique de l’hydrogène avec coussin de CO2 dans un milieu poreux
UMR 5150, LFCR (Laboratoire des Fluides Complexes et leurs Réservoirs), Université de Pau et des Pays de l’Adour (2021-2024)
MAYA LAUREZ — Écoulements et transport réactif des particules fines. Application à l’injectivité dans les réservoirs géothermaux
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d'Orléans), Université d'Orléans, Orléans (2021- 2024)
SANO MOYEME YÉNDOUBÉ CHARLES — Mesure continue de la cinétique de corrosion des aciers in situ dans les conditions de stockage Cigéo, à l’aide d’une méthodologie électrochimique robuste, éprouvée et validée
UMR 5503, LGC (Laboratoire de Génie Chimique), Institut National Polytechnique de Toulouse, Université Paul Sabatier, Toulouse (2020-2023)
CHAAYA ROY — Couplage entre processus chimiques et mécaniques lors de l’hydratation d’une bentonite en température
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (2019-2022)
DUWIQUET HUGO — Les zones de Failles Crustales comme systèmes géothermiques électrogènes : modélisations numériques et application aux systèmes naturels
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (2019-2022)
HELALI CHAHINEZ — Sélection de tensioactifs biosourcés pour l’inhibition de la corrosion-dépôt en géothermie par l’évaluation comparative de leur action sur le comportement électrochimique de l’acier au carbone : du laboratoire au démonstrateur in situ
UMR 1010, Unité de Chimie Agro-Industrielle, ENSIACET, Université de Toulouse, Toulouse (2019-2022)
HAMIDA RABIE FERAT — Étude des processus de transport réactif à l’aide des micro-laboratoires géologiques sur puce - GLoC- avec des applications à l’exploitation du sous-sol géologique
UMR 5026, ICMCB (Institut de Chimie de la Matière Condensée de Bordeaux), Université de Bordeaux, Pessac (2018-2022)
MANSOURI-BOROUJENI MAHDI — Étude expérimentale microfluidique des mécanismes physiques et chimiques liés au stockage du CO2 dans les aquifères salins profonds
UMR 7327, ISTO (Institut des Sciences de la Terre d’Orléans), Université d’Orléans, Orléans (2018-2022)
NDJAKA ANGE TATIANA — Rôle des processus thermophysiques dans les mécanismes de transport réactif induits par l’injection du CO2 dans les aquifères salés profonds
UMR 5150, LFCR (Laboratoire des Fluides Complexes et leurs Réservoirs), Université de Pau et des Pays de l’Adour (2018-2022)
FELIPE DOS SANTOS PEDRO — Caractérisation thermo cinétique du système sous pression CO2 – Impuretés (NOx, SO2, 2, N2, H2) (Pmax 150 bar et 150°C)
EA 1932, LATEP (Laboratoire de thermique et d’énergie des procédés), UPPA, Pau (Soutenue le 19 octobre 2021)
ZHAKIYEVA ZHANAR — Structure and dynamics of water in ordinary Portland and low CO2 cements
ISTERRE (Institut des Sciences de la Terre), Université Grenoble Alpes, Grenoble (Soutenue le 30 novembre 2021)
MORCOS CHÉRIF — Procédé de Captage et libération du CO2 assisté par électrolyse utilisant des matériaux de type brucitiques
UMR 5503, LGC (Laboratoire de Génie Chimique), Institut National Polytechnique de Toulouse, Université Paul Sabatier, Toulouse (Soutenue le 13 décembre 2021)
BENARD BHAVANI — Approche géochimique et hydrochimique multi-échelle du fonctionnement d’un système hydrothermal : exemple du Piton des Neiges et de la Fournaise
UMR 7154, LGSR (Laboratoire GéoSciences Réunion), Université de la Réunion, Saint Denis (2017-2020)
Données, services et infrastructures numériques
CANOVAS NICOLAS — Explicabilité des modèles prédictifs, ciblée sur les modèles issus de l’apprentissage automatique de type « boîte noire » et appliquée à certains phénomènes environnementaux
Université de Tours, Tours (2021-2024)
FARAH BADREDDINE — Analyse conjointe des images et d texte issus des réseaux sociaux pour la caractérisation des catastrophes naturelles
Université d'Orléans, Orléans (2021-2024)
LAOUICI IMAD — Formalisation des connaissances géologiques et automatisation du processus d’interprétation structural pour la construction d’architectures géologiques 3D du sous-sol
Université d'Orléans, Orléans (2021-2024)
SIMMONET TITOUAN — Apprentissage et réseaux de neurones pour l’identification minéralogique par diffraction de rayons X
EA 4229, PRISME, Université d'Orléans, Orléans (2021-2024)
Une politique post-doctorale ambitieuse au BRGM
Les chercheurs postdoctoraux, titulaires d’un doctorat préparé dans un autre organisme de recherche que le BRGM, enrichissent leur propre expérience scientifique et apportent aux équipes pluridisciplinaires de recherche du BRGM leurs connaissances spécifiques sur des sujets prioritaires.
Ils ont la possibilité de suivre des formations afin de les accompagner dans la poursuite de leur carrière de scientifique.
Les contrats de post-doctorat sont régis par la charte d’accueil du post-doctorant.
Modalité d'accueil des post-doctorants
Comment postuler ?
Les contrats en post-doctorat sont publiés sur le site BRGM Emploi.
Les candidats à un poste de post-doctorant au BRGM sont éligibles si la durée entre la date de soutenance et la date d’entrée en vigueur du contrat de travail est strictement inférieure à 5 ans.
Le BRGM offre des opportunités de financement pour un contrat post-doctoral de droit privé pouvant aller jusqu’à 3 ans.
Quel devenir ensuite ?
A l’issue de leur contrat post-doctoral, certains chercheurs sont embauchés par le BRGM, d’autres valorisent leur expérience dans des carrières académiques et dans des centres de recherche privés.
Post-doctorats réalisés au BRGM
Découvrez ci-dessous quelques exemples de sujets de post-doctorats réalisés au BRGM.
Connaissance des grands systèmes géologiques
HEMELSDAEL ROMAIN — Modélisation structurale 3D et d’évaluation thermique du bassin carbonifère-permine sarro-lorrain (2021-2023)
PIZZELLA LAURE — SPEEDE - Évaluation de l’apport des SPDE pour les géosciences prédictives (2021-2022)
CELINI NAIM — Rôle de la tectonique salifère dans l’état thermique du front des Alpes Occidentales (2020-2021)
Eaux souterraines et changement global
NICO VALENTINI — Suivi du littoral et de l’efficacité des nouvelles techniques de protection contre l’érosion - programme d’observation de la dynamique littorale afin d’améliorer et développer les outils d’observation et de suivi (2018-2020)
CAVELAN AMÉLIE — Impact des variations du niveau de nappes phréatiques liées aux changements climatiques sur la remobilisation des polluants organiques (2020-2022)
LAGARDE ADRIEN — Modélisation hydro-économique pour une gestion durable des aquifères profonds nord-aquitains (2021-2023)
ORTIZ ALEXANDRE — La karstification de la plateforme Nord-Aquitaine au Crétacé inférieur : quels moteurs géodynamiques, quelle ampleur, et quelle conséquence réservoir aujourd’hui ? (2021-2022)
RYMA AISSAT — Paramétrisation et l’optimisation automatique de modèles en hydrogéologie, a permis de faire des avancées significatives, concrètes et transposables dans les méthodes de calage des modèles complexes tels que le MONA (2020-2021)
Risques naturels et résilience des territoires
POETTE CHRISTOPHER — UHAINA - Industrialisation de la plateforme de calcul hydrodynamique UHAINA pour la simulation de la submersion marine (2019-2021)
GOKHAN ASLAN — Techniques de traitement InSAR pour la détection et quantification des mouvements de terrain (2019-2020)
RAULT CLAIRE — Compréhension et modélisation des mouvements de terrains (Rénovrisk-Erosion) (2019-2021)
AIT MANSOUR EL HOUSSAIN — ROBER - Améliorer les instruments de recherche et caractérisation du sous-sol par méthodes électromagnétiques (2019-2020)
LOPEZ-LOPERA ANDRÉS FELIPE — Risk-Based System for Coastal Flooding Early Warning (ANR Riscope) (2019-2020)
FAYJALOUN ROSEMARY — Mise en place de procédures pour la génération de cartes de mouvement fort et pour la prédiction rapide des dommages et pertes dus aux séismes (H2020 TURNkey) (2019-2021)
DUBOIS FRÉDÉRIC — Modélisation et inversion CSEM (2020-2021)
BAYLE PAUL — TRANSAQ - Connaissance des interactions non linéaires entre la marée, les ondes atmosphériques et les ondes sur l’ensemble de la lagune du Bassin d’Arcachon. Mesurer et lier les processus à l’évolution de la morpho-dynamique, les processus de dissipation pour mieux comprendre l’érosion et les risques d’inondation (2020-2021)
GAETAN CAILLAULT — Géoinférence des tweets traitant des catastrophes naturelle (2021-2022)
Gestion des impacts miniers et industriels sur le sol et le sous-sol
PAVULURI SAIDEEP — Developing numerical tools to model multi-scale reactive transport flow in porous media (2019-2020)
REGNACQ CHARLES — Monétarisation des externalités environnementales des scénarios de reconversion/gestion des sites dégradés, industriels ou miniers (2020-2022)
KOOHBOR BEHSHAD — TRANSNAPHY – Mesure et modélisation multiphasique du transport réactif du surnageant de produits raffinés légers et du signal géophysique associé pour améliorer son suivi et sa récupération dans les sols (2020-2021)
COCHENNEC MAXIME — Étude numérique et expérimentale du transport de masse et de chaleur en milieu poreux multiphasique pour la remédiation des sols par chauffage aux micro-ondes (2021-2022)
Ressources minérales et économie circulaire
LOUBIERE CÉLINE — Numerical simulations to characterize fluid flow and mass & heat transfers in stirred tank reactor for bioleaching applications (H2020 NEMO) (2019-2021)
SALDIVAR JAIR SANTILLAN — DISSIPA-LOOP - quantification de la dissipation des ressources et des impacts environnementaux des boucles de recyclage (2021-2023)
Transition énergétique et espace souterrain
JAAFAR MOHAMAD ALI — REDEEM - Contribution du sous-sol à la réduction des flux énergétiques à l’échelle des métropoles (2019-2021)
BONDU RAPHAEL — Évaluation des conditions environnementales de référence pour quantifier les impacts (H2020 SECURE) (2020-2021)
DEZES-NAUMENKO MARIA — Évaluation des impacts environnementaux de l’exploration / exploitation des gaz non-conventionnels (H2020 SECURE) (2020-2021)
Doctorant ou post-doctorant étranger : quelles démarches pour venir en France ?
Le visa long séjour (VLS) mention "passeport talent - chercheur" vous permet de suivre un doctorat, de mener de recherches ou d’enseigner en France.