Tas de bauxite extraits d’un puits d’exploration minière (plateau de Bougoumé, Guinée).
© BRGM - J.-F. Labbé
Ressources minérales et développement en Afrique, opportunités pour neuf substances : fruit d’un partenariat du BRGM avec le ministère français des Affaires étrangères et européennes, le "Rapport 9 S" a été publié début 2010.
Un projet mené dans le cadre de la Coopération française avec l’Afrique
Cette démarche, menée dans le cadre de la Coopération française avec l’Afrique, entend contribuer à corriger l’asymétrie d’informations, scientifiques, techniques et surtout économiques et stratégiques, entre les pays possesseurs de ressources minérales et les différentes compagnies susceptibles de les exploiter.
Plus de 40 États d'Afrique subsaharienne concernés
Neuf substances prioritaires ont été retenues, ressources de première importance pour les plus de quarante États d’Afrique subsaharienne concernés : or, diamant et tantale ; uranium ; cuivre et cobalt ; fer, bauxite et manganèse.
Toutes ces ressources, déjà reconnues ou potentielles, restent à mieux caractériser et/ou valoriser. Leur exploitation et leur commercialisation présentent des atouts, mais également des handicaps qu’il importe de bien connaître. Le travail du BRGM s’est ainsi attaché à rassembler tous les types d’informations qui pourraient être utiles aux administrations africaines pour mener leurs négociations avec les opérateurs miniers.
9 monographies exhaustives pour 9 substances prioritaires
Volumineux rapport de près de 250 pages, le document produit s’articule autour de neuf fiches, neuf monographies exhaustives consacrées chacune à une substance sous tous ses aspects (historique, géologique, économique, stratégique…) selon une approche "filière", depuis la production jusqu’à la consommation. À partir d’analyses de ces paramètres, différentes stratégies d’actions pour le futur sont également proposées.
Jamais un tel travail de synthèse et de préconisations méthodologiques n’avait encore été mis en oeuvre. Avec ce rapport, le BRGM apporte aujourd’hui aux États les éléments de base pour négocier leurs contrats d’exploitation minière dans les meilleures conditions. Il contribue ainsi à leur donner les moyens d’être les stratèges de leur propre développement.