Avec 12 millions d’habitants sur une superficie de 12 000 km2, l’Île-de- France représente à elle seule 19 % de la population française. Elle compte huit départements, Essonne (91), Hauts-de-Seine (92), Paris (75), Seine-et-Marne (77), Seine-Saint-Denis (93), Valde- Marne (94), Val-d’Oise (95) et Yvelines (78).
Bien que très urbanisée (21 % du territoire est construit), 50 % de la superficie régionale sont occupés par des espaces agricoles et 28 % par des bois et des forêts.
Métropole culturelle et intellectuelle, laboratoire scientifique et urbain, l’Île-de-France réalise à elle seule 28 % du produit intérieur brut national avec sept pôles de compétitivité et de nombreux leaders dans les domaines de l’automobile, l’aéronautique, l’imprimerie, l’électronique, la pharmacie, l’agro-alimentaire. La région accueille 40 % des effectifs des chercheurs français et dispose d’une capacité de création et d’innovation unique en Europe.
Les ambitions économiques et d’aménagement du territoire sont fixées dans un « Schéma Régional de Développement Économique, d’Innovation et d’Internationalisation » (SRDEII) et dans le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF), auxquels le BRGM apporte son expertise dans ses compétences de coeur de métier.
Partenaires
- Services de l’État et organismes publics : DRIEE, ARS, DDT, SGP, CEA, CEREMA, Préfectures, les Agences (Agence de l’Eau Seine Normandie et ADEME), les établissements de recherche (Paris VI, Mines Paris Tech, ENS).
- Collectivités : Région Île-de-France, Départements, Métropoles, Agglomérations et communes, Syndicats.
- Entreprises privées pour la création de méthodologie, R & D et innovations.
Informations pratiques
Pour aller plus loin
Quoi de neuf en Ile-de-France ?

Extrait du modèle géologique 3D du Bassin de Paris avec la carte géologique drapée sur le modèle numérique de terrain (Paris, 2000).
© BRGM
Gestion des eaux souterraines : protection des ressources
La gestion des conflits d’usage entre l’utilisation de l’espace souterrain, le prélèvement des ressources énergétiques, les ressources en eau potable, l’irrigation, les besoins industriels en eau et les sites et sols pollués constituent un enjeu fort dans les années à venir au regard des objectifs d’amélioration de la qualité des eaux souterraines du 11e programme de l’Agence de l’eau Seine-Normandie (AESN) et d’adaptation au changement climatique.
L’activité de la direction régionale Ile-de- France est tournée vers l’étude, la surveillance et la préservation des ressources en eau. Son équipe d’hydrogéologues traite l’ensemble des problématiques liées aux eaux souterraines : surveillance du niveau des nappes, évaluation des ressources disponibles, recherche des causes de contamination, évaluation des échanges entre nappes et rivières, développement d’outils d’aide à la prévision des débits d’étiage, gestion de l’eau en milieu urbain, etc. Le SIGES Seine-Normandie (Système d’Information pour la Gestion des Eaux Souterraines) est le site internet dédié à la gestion des eaux souterraines sur le bassin Seine-Normandie favorisant la diffusion des connaissances hydrogéologiques auprès de différents publics.

Vue d'un forage géothermique dans le Bassin parisien (Coulommiers, 2011).
© CFG Services - C. Lecoutre
Transition énergétique et espace souterrain : le développement de la géothermie
Avec 90 % des installations géothermiques situées en Ile-de-France, la France est le leader mondial des réseaux de chaleur géothermiques. Les objectifs de la Loi pour la Transition Energétique et la Croissance Verte (LTECV) devraient conduire à un accroissement important de l’utilisation des énergies alternatives telles que la géothermie. Les ressources aquifères sont en effet particulièrement importantes et étendues sur le territoire régional.
La présence de l’aquifère du Dogger (avec une température de 70°) confère à l’Île-de- France une situation privilégiée pour le développement de la géothermie. Le potentiel géothermique reste cependant à définir ou à préciser pour les formations de l’Albien-Nécomien, du Lusitanien ou du Trias, qui pourraient constituer dans certaines zones une alternative à l’exploitation du Dogger. Concernant la géothermie dite de minime importance, la cartographie des zonages réglementaires établie par le BRGM permet d’identifier les risques géologiques d’opérations de géothermie sur nappes ou sur sondes.
Le BRGM Ile-de-France participe également à des actions de communication et de formation sur la géothermie de très basse énergie, appuie les collectivités pour établir des cartes de potentiel géothermique de leur territoire et les accompagner dans les phases amont des projets d’envergure.
Géologie et connaissance du sous-sol : cartographie et accompagnement des acteurs
Comprendre les territoires afin d’être plus proche des réalités et des besoins quotidiens est une nécessité pour mener à bien le projet du Grand Paris.
Le BRGM accompagne les réflexions sur la gestion des terres excavées et des déchets de chantier du BTP, associée à la notion de fonds géochimique urbain. La construction massive de logement va créer une demande accrue de matériaux, notamment de granulats pour la fabrication du béton. Il mène des actions de représentation 3D du sous-sol sur l’emprise du projet du Grand Paris Express pour améliorer la connaissance et guider les aménageurs dans la prise en compte des risques géologiques, géotechniques et hydrogéologiques liés au sous-sol.
