Le BRGM réalise, en appui des politiques du ministère de la Transition écologique, de nombreux travaux dans le domaine de la prévention des risques, notamment pour la mise à disposition de bases de données et la création de services numériques.
20 septembre 2021
Cédric Bourillet, Directeur Général – DGPR, Direction Générale de la Prévention des Risques, Ministère de la Transition écologique (2021).

Cédric Bourillet, Directeur Général – DGPR, Direction Générale de la Prévention des Risques, Ministère de la Transition écologique (2021).

© Ministère de la Transition Écologique

Interview de Cédric Bourillet, Directeur Général – DGPR, Direction Générale de la Prévention des Risques, ministère de la Transition écologique.

Comment se traduit la collaboration avec le BRGM ?

Cédric Bourillet : Le BRGM est placé sous la tutelle des ministères en charge de la Recherche, de l’Écologie et de l’Économie. Nous sommes un partenaire fort de l’établissement. Le BRGM réalise en appui de nos politiques de nombreux travaux notamment dans le domaine de la prévention des risques.

Le ministère explicite ses priorités et partage auprès des établissements et opérateurs de l’État son analyse des besoins d’expertise ou de recherche en France. Le BRGM peut alors, sur son domaine de compétences, initier et piloter des projets, seul ou avec des partenaires.

C’est le cas pour différentes actions de connaissance, de surveillance et de modélisation mais aussi la création et la mise à disposition du public (professionnels ou particuliers) de bases de données.

Quels services ont été créés en commun ?

C. B. : Géorisques est un portail de référence destiné à faire mieux connaître les risques naturels et les risques technologiques sur le territoire. Le BRGM porte ce portail et partage avec nous les réflexions sur des services qui peuvent être utilement développés. Dernier en date, au service du citoyen : la dématérialisation du formulaire d’information des acquéreurs/locataires (« état des risques ») à fournir lors d’une vente ou d’une location.

Autre exemple : la base Infosols, qui a regroupé BASOL, base de données sur les sites et sols pollués connus de l’État, et BASIAS, issu du recensement des parcelles ayant probablement connu une activité industrielle (sans qu’une pollution n’y soit avérée).

EauFrance, service public d’information sur l’eau est richement alimenté par le BRGM. Nos équipes y contribuent aussi via des données collectées dans le cadre de notre mission de surveillance des cours d’eau et de prévision des crues par les stations de notre réseau Vigicrue.

Toutes ces actions sont positives. Sans le savoir-faire du BRGM en production de données et cartographie des risques, il y aurait de véritables « trous béants » dans les informations mises à disposition.

La donnée est justement au centre de nouveaux enjeux. Comment abordez-vous le futur ?

C. B. : La gestion des données publiques va devoir continuer à beaucoup évoluer avec l’open data, la structuration géographique de la donnée, l’interopérabilité et le besoin de structurer la donnée pour faire émerger de la valeur. Le BRGM est armé pour ces défis. Il pourra, en restant dans la continuité de ses missions, assumer les ruptures de posture et de techniques qui vont en découler.