À travers le nouvel accord "Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes" signé par le BRGM et toutes ses organisations syndicales, le BRGM renforce son engagement pour l’égalité entre les femmes et les hommes au travail.
3 mai 2021
Le BRGM ambitionne d’atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes au travail

Grâce à son nouvel accord d’entreprise sur l’égalité professionnelle, le BRGM, service géologique national, ambitionne d’atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes au travail.

© BRGM

Le BRGM a signé avec ses 3 organisations syndicales un nouvel accord d’entreprise relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, pour une durée de 3 ans (2021-2024).

Objectif : atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes au travail

L’égalité professionnelle consiste à assurer qu’il n’existe aucune forme de discrimination dans l’entreprise. Ainsi, l’objectif pour le BRGM est d’atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes au travail, en renforçant l’égalité des chances à travers la mise en place d’« actions positives », répondant à 7 enjeux :

  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
  • L’accès des femmes aux postes à responsabilités ;
  • La parité femmes-hommes dans les métiers géoscientifiques et la mixité des métiers très déséquilibrés ;
  • La conciliation entre activité professionnelle, vie personnelle et parentalité ;
  • L’accès aux missions à l’international pour les jeunes parents et les femmes ;
  • La prévention et la lutte contre toutes formes de sexisme au travail ;
  • La construction d’une véritable culture de l’égalité.

Inscrites dans la loi, les « actions positives » au titre de l’égalité professionnelle constituent des mesures temporaires prises au seul bénéfice des femmes en vue de contribuer à l’égalisation des chances en matière professionnelle entre salariés des deux genres.

Un accord construit autour de 4 axes de progrès

Recrutement et mobilité interne pour augmenter le panel de femmes géoscientifiques au BRGM :

  • Atteindre 34% de femmes dans les emplois géoscientifiques (30% en 2019).
  • Pour chaque poste à pourvoir, une candidature féminine et une candidature masculine devraient a minima être présentées aux entretiens de recrutement.

Accès des femmes aux responsabilités :

  • Accompagner les femmes susceptibles de prendre des postes à responsabilités (management, expertise…) en mettant en place un dispositif adapté à leur évolution de carrière (mentorat, mise en situation…) et ainsi favoriser leur candidature lorsqu’un poste sera ouvert.
  • Inciter les femmes à s’inscrire à des formations où elles sont en forte minorité pour les faire monter en compétence.
  • Renforcer davantage la mobilité interne, notamment sur les fonctions tremplins.
  • Atteindre 35% de femmes manager en 3 ans (31% en 2019), 35% de femmes directrices adjointes (27% en 2019) et 33% de femmes au CODIR avec au moins 1 femme directrice d’une direction opérationnelle (15% en 2019).

Égalité salariale :

  • Aucun emploi (tel que défini dans la carte des emplois du BRGM) ne devra montrer d’écart moyen entre les femmes et les hommes supérieur à 5% au terme de l’accord.

Une culture partagée :

  • Sensibiliser les salariés pour réduire les biais décisionnels engendrés par les stéréotypes de sexe.
  • Tendre vers la mixité des métiers en atteignant 27% de femmes dans les métiers du numérique tout en recrutant au moins un homme dans les métiers de l’assistanat.

Une aide à la parentalité :

  • Mettre en place des entretiens de départ et retour de congés maternité/parental, avec un retour systématique fait à la DRH de la part du manager.
  • À compter de juillet 2021, et ce dans le cadre de la nouvelle loi, le BRGM assurera le paiement du complément des indemnités journalières de la sécurité sociale pendant toute la durée du congé tout en prenant en compte l’allongement de la durée du congé paternité/2ème parent ou d’accueil de l’enfant.
  • Constituer des binômes senior-junior de compagnonnage, pour favoriser le transfert de compétences, lors de missions à l’international, et ce notamment avec des femmes.
  • Promotion des missions à l’international par la Direction internationale (forum, publication, témoignage) et des aides associées pour les jeunes parents.
  • Évaluer et réduire les risques pour le personnel féminin en déplacement à l’international.
  • Généraliser le « Code de Conduite Environnemental, Social, Hygiène et Sécurité » (ESHS) pour les projets importants à l’International, à signer par les parties prenantes.
  • Poursuivre les campagnes de prévention contre les violences sexistes et sexuelles au BRGM.
  • Garantir la continuité de la mission des référentes et référents en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

L'index d'égalité entre les femmes et les hommes, prévu dans le cadre de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018, atteint au BRGM 88/100 pour l'année 2020. Grâce à ce nouvel accord, le BRGM a pour ambition d’atteindre, en 2024, un indice de 98/100.

Une campagne soutenue de prévention contre les violences sexistes et sexuelles au travail

Le BRGM s’est engagé en janvier 2020 dans la prévention des violences sexistes et sexuelles au travail. De multiples actions ont été mises en place, notamment :

  • La nomination de 4 référents de lutte contre les agissements sexistes et le harcèlement sexuel, pour agir en interne.
  • La création d’un dispositif de signalement incluant une adresse email générique et une cellule d’écoute assurée par un binôme de référent·e·s.
  • La diffusion à l’ensemble du personnel d’un flyer pour sensibiliser aux différents types de violences sexistes et sexuelles et pour faire connaitre le dispositif de signalement.
  • La création d’un MOOC de formation, réalisé dans le cadre d’un projet européen, avec le BRGM en tant qu’entreprise pilote.
  • La mise en place de sessions de prévention à l’attention notamment des nouveaux managers et des nouveaux embauchés.
  • Une conférence à destination du personnel du BRGM, intitulée "Stop aux violences sexistes au travail", organisée le 8 mars 2021 à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Cette conférence assurée par Natacha Henry, essayiste, historienne et journaliste franco-britannique très impliquée dans la lutte contre les violences sexistes, a réuni 225 participants dont 38% d’hommes.