Sous-sol, bien commun, c'est le nom du Programme et équipement prioritaire de recherche (PEPR) lancé le 13 février 2023.
14 février 2023
Réunion de lancement du PEPR SOUSSOL à Paris au siège du CNRS, le 13 février 2023.

Réunion de lancement du PEPR SOUSSOL à Paris au siège du CNRS, le 13 février 2023.

© BRGM

C’est un réservoir de ressources minérales et d’énergies fossiles dont l’exploitation peut être source de changements globaux, mais qui peut aussi être une partie de la solution à ces changements. Du stockage à la production d’énergie avec la géothermie, de l’extraction de matériaux pour la transition énergétique à l’enfouissement de CO2 ou d’hydrogène, le sous-sol porte des enjeux primordiaux pour notre futur. Il renferme également les fondations de nos infrastructures, et les réserves en eau indispensables à la vie. Quels en sont les usages possibles dans le cadre de la transition énergétique ?

Le programme "Sous-sol, bien commun", lancé le 13 février 2023, vise à appréhender cette question dans son ensemble pour une vision plus intégrée du monde souterrain. Son ambition : identifier et anticiper les usages possibles du sous-sol français et mieux caractériser son potentiel. Co-piloté par le BRGM et le CNRS, en lien avec plusieurs autres partenaires académiques, il bénéficie d’un financement de 71,4 millions d’euros sur sept ans dans le cadre de France 2030.

5 utilisations prioritaires du sous-sol et 5 sites d'étude

Cinq utilisations prioritaires du sous-sol ont été identifiées :

  • les ressources minérales,
  • la géothermie profonde,
  • le stockage de gaz divers comme le CO2, l’hydrogène ou le méthane,
  • la recherche sur l’hydrogène natif,
  • les infrastructures urbaines.

Et cinq sites d'étude spécifiques ont été ciblés :

  • le centre du bassin parisien (portant l'essentiel des enjeux socio-économiques en termes de gestion du sous-sol urbain),
  • la Guyane (pour les conflits d'usage sur le développement du territoire),
  • le "graben rhénan" (pour son potentiel de géothermie profonde),
  • le bassin aquitain (pour le stockage de géo-ressources émergentes et les usages énergétiques),
  • le Massif central (pour son potentiel minéral et géothermique).

Pour chacun de ces usages, les scientifiques analyseront les potentiels et modéliseront la demande nationale future, ainsi que les conditions et impacts d’une exploitation éventuelle. Le programme doit également permettre de développer de nouvelles technologies d’exploration et d’exploitation, de mieux intégrer les contraintes environnementales, de prendre davantage en compte les questions sociales et économiques, et de faire progresser la gouvernance et les outils juridiques.

Logo France 2030.

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© France 2030

Les PEPR exploratoires : structurer la recherche autour de domaines émergents

Elaborés dans le cadre du plan France 2030 destiné à dynamiser la recherche et l’innovation, les PEPR exploratoires visent des secteurs scientifiques ou technologiques considérés comme émergents et pour lesquels l’Etat français souhaite structurer la communauté des chercheurs. Il s'agit d'explorer des champs scientifiques dont les retombées espérées peuvent être multiples. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) et le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI) ont annoncé le 18 juillet 2022 la sélection (opérée par l’Agence nationale de la recherche) du programme exploratoire SOUSSOL. Le CNRS et le BRGM ont été choisis pour piloter le programme. Ils sont également co-pilotes avec d’autres institutions des PEPR "Eau bien commun" et IRiMa (risques naturels et technologiques), en lien avec des partenaires académiques (Ineris, CEA, Cerema, Ifpen, Ifremer, Inrae, Inrap, inria, IRD, MNHN, Universités d’Aix-Marseille, Besançon, Bordeaux, Chambéry, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Guyane, Lille, Limoges, Lorraine, Lyon, Montpellier, Nantes, Nice, Orléans, Paris, Pau, Poitiers, Rennes, Strasbourg, Toulouse).

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