Le 5 octobre 2023, le BRGM et la régie de l’Eau Bordeaux Métropole ont signé une convention de partenariat pour la préservation de la ressource en eau.
5 octobre 2023
Nicolas Gendreau, directeur général de la régie de l'Eau Bordeaux Métropole, Sylvie Cassou-Schotte, présidente de la régie de L’Eau Bordeaux Métropole, et Nicolas Pédron, directeur régional du BRGM, lors de la signature du partenariat entre les deux organismes, le 5 octobre 2023.

Nicolas Gendreau, directeur général de la régie de l'Eau Bordeaux Métropole, Sylvie Cassou-Schotte, présidente de la régie de l'Eau Bordeaux Métropole, et Nicolas Pédron, directeur régional du BRGM, lors de la signature du partenariat entre les deux organismes, le 5 octobre 2023.

© Régie de l'Eau Bordeaux Métropole

Ce jeudi 5 octobre, le BRGM, représenté par son directeur régional, Nicolas Pédron, et la régie de l'Eau Bordeaux Métropole, représentée par sa Présidente, Sylvie Cassou-Schotte, et son directeur général, Nicolas Gendreau, ont signé une convention de partenariat pour la période 2023-2027. Le BRGM et la régie de l'Eau Bordeaux Métropole souhaitent ainsi officialiser et renforcer leur collaboration autour de projets communs de recherche visant à préserver cette ressource d’origine souterraine, en quantité et en qualité.

Les objectifs de la convention

Avec la formalisation de cette convention, la régie souhaite s’associer à un expert des aquifères et des modèles hydrogéologiques, pour être accompagnée sur les problématiques de la gestion des eaux souterraines et devenir ainsi un acteur de la recherche en faveur de la préservation de la ressource en eau. Le BRGM renforce, quant à lui, son rôle de conseil et de soutien dans la décision des acteurs publics en charge de la gestion de l’eau et s’affirme en tant qu’acteur du territoire de Bordeaux Métropole.

Les thèmes de coopération entrant dans le champ de la convention résultent d’une approche croisée entre les champs de compétence et les objectifs de la régie de l'Eau Bordeaux Métropole et du BRGM. Il s’agira de mieux connaître la ressource en fonction de ses différentes utilisations, de fournir des mesures avec précision, de suivre leur qualité et leur évolution au fil du temps, d’identifier de nouvelles ressources, d’anticiper l’évolution de la disponibilité des eaux souterraines.

Deux exemples de projets

Cette convention de partenariat permettra notamment de poursuivre et concrétiser 2 projets de recherche initiés par le BRGM et la régie de l'Eau Bordeaux Métropole.

  • Le projet ERICA vise à travailler sur la résilience du système d’eau potable de Bordeaux Métropole à l’horizon 2070 en intégrant des paramètres tels que les changements climatiques ou l’augmentation de la population. L’objectif consiste à anticiper le plus possible de scénarii en termes de disponibilité de la ressource en eau et d’y associer plusieurs solutions et plans d’actions. Le bureau d’études ALTEREO s’est associé à la régie et au BRGM pour mener à bien ce projet.
  • Le projet AGORA 2, qui s’appuie sur des modèles hydrogéologiques, a pour but d’optimiser les prélèvements sur tous les forages qui puisent dans la nappe Oligocène pour prélever la juste quantité au bon moment et économiser ainsi la ressource tout en satisfaisant la demande.

La recherche au coeur de la régie de l'Eau Bordeaux Métropole

Du côté de la régie de l'Eau Bordeaux Métropole, le suivi de la convention de partenariat et des projets qui en découleront sera assuré par la Direction de la Recherche, de l’Innovation et de la Transition Ecologique. Le choix d’intégrer cette direction en son sein, traduit la volonté de faire de cette régie un acteur de la recherche et de l’innovation sur le territoire.

La préservation de la ressource, un enjeu majeur sur le territoire de Bordeaux Métropole

L’eau du robinet de Bordeaux Métropole provient exclusivement de nappes souterraines. Ces ressources précieuses fournissent une eau de bonne qualité qui nécessite peu de traitement pour être rendue potable. Mais ces eaux, datant pour certaines de plusieurs milliers d’années, sont aujourd’hui surexploitées. Ce sont environ 56 millions de m3 qui sont prélevés chaque année pour satisfaire les besoins en eau des 800 000 habitants du territoire. Il s’avère aujourd’hui primordial de préserver cette ressource précieuse tant en quantité qu’en qualité.

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