Le 9 février 2024, l’Andra et le BRGM ont signé un nouvel accord de partenariat pour une durée de 5 ans.
9 février 2024
Catherine Lagneau, PDG du BRGM, et Pierre-Marie Abadie, directeur général de l’Andra, ont signé le vendredi 9 février 2024, dans les locaux de l’Andra à Châtenay-Malabry, un nouvel accord de partenariat pour 5 ans.

Catherine Lagneau, PDG du BRGM, et Pierre-Marie Abadie, directeur général de l’Andra, ont signé le vendredi 9 février 2024, dans les locaux de l’Andra à Châtenay-Malabry, un nouvel accord de partenariat pour 5 ans.

© Andra

Partenaires de longue date dans le domaine des géosciences, l’Andra et le BRGM ont l’ambition d’engager une transformation numérique de la connaissance des systèmes géologiques et de bâtir un jumeau numérique du sous-sol.

Le 9 février 2024 à Châtenay-Malabry, Catherine Lagneau, PDG du BRGM, et Pierre-Marie Abadie, directeur général de l’Andra, ont signé un nouvel accord de partenariat pour 5 ans.

4 axes pour 5 années de collaboration

Ce nouvel accord porte sur 4 axes majeurs :

  • la géologie, la géodynamique et l’hydrogéologie,
  • la simulation numérique haute performance, 
  • le jumeau numérique, le traitement de données et l’intelligence artificielle,
  • la géochimie.

En 2025-2026, le BRGM accompagnera l’Andra dans la réalisation d’une centaine de forages autour du projet Cigéo qui permettront de renforcer le modèle hydrogéologique des calcaires du barrois :  les données collectées via ces forages permettront d’affiner la connaissance et la compréhension des écoulements d’eau dans cette formation géologique sur laquelle seront implantées les installations de surface de Cigéo.

Cette collaboration vise également à préparer les méthodes et outils permettant de caractériser le milieu géologique lors du creusement des installations souterraines de Cigéo (acquisitions géophysiques, analyses en série, carottages…) tout en conservant des conditions opérationnelles durant la réalisation des ouvrages.

Le BRGM et l’Andra souhaitent également rapprocher leurs connaissances sur les modèles géologiques pour les formations géologiques du Centre et de l’Est du Bassin parisien, en cohérence notamment avec les travaux copilotés par le BRGM sur le Référentiel Géologique de la France et le Programme National Sous-Sol.

Cet axe porte sur la poursuite du développement de moyens de représentation de l’évolution des milieux géologiques en interface avec des activités industrielles. Les simulations numériques constituent des outils de premier plan pour évaluer et prédire le fonctionnement et l’évolution multiphysique (eau, gaz, mécanique…) de ces systèmes multi-milieux (milieux géologiques, matériaux cimentaires, aciers…) sur de grandes échelles de temps et d’espace. 

Ces outils permettront au projet Cigéo de vérifier que le comportement et l’évolution du stockage sont cohérents avec ceux attendus, alors qu'ils serviront pour le BRGM à évaluer par exemple le comportement sur le long-terme du CO2 lors de stockage dans des aquifères salins profonds ou encore à la modélisation hydrothermale des systèmes géothermiques.

L’amélioration et le développement continue des outils de simulation est nécessaire pour répondre à l’augmentation des exigences de représentation de l’ensemble des processus et des composants, de la robustesse des résultats et de la performance en termes de temps de calcul.

Cet axe couvre le développement d’outils pour développer et déployer des jumeaux numériques de systèmes complexes comme un stockage ou plus largement un environnement géologique complexe. Les applications sont multiples et permettront de renforcer la surveillance et l’observation des composants du projet industriel ; le suivi de l’évolution des ouvrages souterrains et de leur environnement géologique et l’interprétation des données issues d’expérimentations ou de démonstrateurs.

Le BRGM et l’Andra visent à développer des outils communs incluant la spécificité des projets industriels en milieux géologiques.

Les thématiques d’intérêt portent principalement sur la chimie des eaux des formations géologiques et des matériaux utilisés dans les installations industrielles (par exemple l’utilisation d’argile pour la réalisation de scellements dans Cigéo) dans des contextes naturels et en interfaces avec l’atmosphère et la biosphère. Cet axe porte également sur le devenir des métaux et des toxiques chimiques dans les environnement naturels et industrialisés. Le BRGM et l'Andra ont notamment développé de longue date une base de données thermodynamiques adaptées à un stockage et qui permet de modéliser dorénavant les interactions chimiques intervenant dans un tel environnement.

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