Depuis 10 ans, dans le cadre de projets français et européens, le BRGM étudie, en laboratoire et sur le terrain, le transfert des pesticides issus de l'agriculture vers un grand nombre de nappes souterraines, pour mieux appréhender l'évolution possible de la qualité de l'eau souterraine et aider à la gestion durable.
1 septembre 2004
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© BRGM 

Comprendre pour mieux prévenir  

Une directive européenne édictée en 1988, a défini des seuils maximaux de concentration de produits phytosanitaires dans l'eau destinée à la consommation humaine (0,1 microgramme/litre - µg/L- pour chaque molécules analysée ou 0.5g/l pour le cumul de toutes les molécules spécifiques). Depuis cette date, des réseaux de mesures et de contrôles ont été installés ou renforcés, ce qui a permis de mettre en évidence la contamination d'un grand nombre de nappes souterraines par des pesticides (herbicides, fongicides, insecticides...), également appelés produits de protection des plantes. 

Ces "pollutions diffuses d'origine agricole" dépendent naturellement de facteurs comme la nature des sols (certains permettent plus que d'autres le transfert des pesticides), la profondeur des nappes (les plus profondes sont peu ou pas encore touchées), l'intensité des activités agricoles ou encore le climat. 

Enjeux des géosciences