Depuis plus de trente ans, le BRGM étudie les caractéristiques des gisements géothermiques, évalue le potentiel des ressources et définit les conditions optimum d'implantation des forages en fonction des modes d'exploitation de la géothermie.
2 avril 2005
Couverture du dossier

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© BRGM 

Une énergie du développement durable 

La géothermie s'est développée au 20ème siècle dans de nombreux pays pour la production d'électricité (avec des eaux de très haute température transformées en vapeur) ou pour le chauffage (avec une température d'eau comprise entre 60 et 100°C). 

À l'exception de la centrale géothermique de Bouillante en Guadeloupe, la France ne possède pas de réalisations de géothermie haute énergie pour l'électricité. C'est donc vers la basse et la très basse énergie que les professionnels français se sont orientés. Aujourd'hui, la géothermie contribue à hauteur de 0,44 % au "mix énergétique" français. 

La prise de conscience du changement climatique validée par le protocole de Kyoto doit profiter aux énergies renouvelables. Parmi celles-ci, la géothermie est moins médiatisée que le solaire, l'éolien ou la biomasse alors qu'elle offre pourtant des avantages indéniables en termes d'efficacité énergétique, de fiabilité et de protection de l'environnement. De plus, sa production énergétique et sa disponibilité tout au long de l'année sont supérieures à celles du solaire et de l'éolien. Mais surtout, la géothermie est une énergie propre : en 20 ans, les installations géothermales d'Ile-de-France ont permis d'éviter 8 millions de tonnes de rejets de CO2 dans l'atmosphère. 

Le groupe BRGM, associé à d'autres partenaires comme l'ADEME ou EDF, veut replacer la géothermie au premier plan des énergies de l'avenir avec des projets concrets de relance en Ile-de-France, notamment.

Enjeux des géosciences