Des tremblements de terre, même d’intensité moyenne, causeraient des dégâts humains et matériels considérables dans certaines grandes villes. Des programmes de recherches sont en cours dans plusieurs villes européennes comme Nice afin d’établir une méthodologie d’évaluation du risque sismique.
2 juillet 2004
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© BRGM 

Une méthode d’évaluation et de gestion intégrée du risque sismique : l’exemple de Nice 

À l’exception de la Guadeloupe et de la Martinique, la France n’est pas un pays à risque sismique important. Pour autant, les tremblements de terre y sont relativement fréquents quoique d’intensité modérée. Une base de données les recense et montre des zones plus particulièrement touchées (Pyrénées, Alpes, Vosges) alors que d’autres régions restent épargnées (bassin parisien ou aquitain). 

L’urbanisation et la présence de concentrations humaines importantes ainsi que la réalisation d’infrastructures vulnérables (centrales nucléaires, viaducs, industries chimiques, barrages) peuvent cependant représenter des risques réels en cas de séismes. Un zonage sismique de la France a d’ailleurs été établi avec des mouvements sismiques différents selon ces zones. 

Plusieurs grands programmes français et européens chargés d’évaluer le risque sismique ont été mis en oeuvre. Le projet SAFE (Slow Active Faults in Europefailles actives lentes en Europe) regroupe 12 institutions scientifiques de 8 pays européens dont, en France, le BRGM et l’université Paris VI. Le programme, qui a notamment travaillé sur la région de Mulhouse, vise à mettre au point un système expert d’identification des failles actives lentes et d’évaluation fiable de l’aléa sismique en Europe. 

Enjeux des géosciences