Le BRGM collecte, héberge et diffuse les données géologiques et environnementales qui constituent aussi une matière première pour une science nouvelle.

En bref

Collecter et diffuser les données géologiques et environnementales, modéliser et simuler le sous-sol, pour des géosciences ouvertes et plus prédictives

Face au rôle croissant du sous-sol dans les enjeux sociétaux, les géosciences doivent être en capacité de plus efficacement produire de nouvelles connaissances scientifiques, éclairer les choix politiques et informer les citoyens.

Pour cela, il est essentiel à la fois d’accélérer la production et la diffusion de données et de connaissances scientifiques et d’améliorer les capacités de modélisation et de prévision en géosciences.

S’appuyant sur les avancées technologiques et scientifiques dans le domaine du numérique, le BRGM fait évoluer ses missions de bancarisation et mise à disposition des données sur le sous-sol et de développement de modèles reproduisant le plus fidèlement possible la réalité de l’espace souterrain.

Concernant aussi bien ses pratiques scientifiques (automatisation, plateformes, intelligence artificielle) que ses modes d’interaction avec la société (jumeaux numériques, etc.), cette transformation se met en œuvre avec une attention particulière portée aux questions de sobriété numérique, de souveraineté et d’éthique.

L'entrepôt national de données "EaSy Data" a pour but de centraliser, organiser et partager les nombreuses données dîtes orphelines sur la thématique de l'environnement et du système Terre.

L'entrepôt national de données "EaSy Data" a pour but de centraliser, organiser et partager les nombreuses données dîtes orphelines sur la thématique de l'environnement et du système Terre. 

© BRGM

L'enjeu

Transformer les géosciences par le numérique

Pour faire face aux défis liés au sous-sol dans un monde en pleine transformation, il est essentiel de produire plus rapidement des connaissances scientifiques et d’améliorer les capacités de prédiction en géoscience.

Cela repose sur la capacité à bancariser et rendre disponible l’ensemble des connaissances et données scientifiques existantes et de développer sur cette base des modèles numériques performants.

Alors que le sous-sol reprend dorénavant un rôle central dans les enjeux sociétaux actuels, les géosciences doivent dorénavant se transformer pour intégrer les nouvelles méthodologies et ressources du numérique et promouvoir le développement d’une géoscience ouverte et reproductible, afin de mieux éclairer les décisions politiques et de communiquer les problématiques liées au sous-sol à la société dans son ensemble.

Depuis plusieurs années, le BRGM, reconnu pour ses bases de données et ses services numériques dans le domaine des géosciences, veille à une gestion durable de son patrimoine numérique, dans le respect des principes de la science ouverte. Les avancées en sciences des données et en calcul intensif offrent aujourd’hui la possibilité de simulations plus complexes et précises. Pour exploiter pleinement ces méthodes, le BRGM poursuit sa transition numérique aussi bien dans sa démarche scientifique, ses pratiques (automatisation, plateformes numériques, intelligence artificielle, etc.) que dans ses modes d’interactions avec la société (jumeau numérique...), tout en restant attentif à une gestion sobre des ressources numériques et aux questions d’éthique et de souveraineté sur les données.

Bases de données géoscientifiques et sites web de diffusion de données du BRGM

Bases de données géoscientifiques et sites web de diffusion de données du BRGM.

© BRGM

L'ambition

Contribuer à développer des géosciences plus prédictives et plus ouvertes

Le BRGM est déjà reconnu comme référence à l’échelle nationale sur la gestion du cycle des données géoscientifiques et environnementales. Son ambition est de continuer à maintenir ce rôle de référent et d’élargir cette reconnaissance au niveau européen. L'objectif est de contribuer à développer des géosciences plus globalisantes, plus prédictives, plus intégratives, plus ouvertes et reproductibles, afin de répondre plus efficacement aux enjeux sociétaux.

Pour cela, le BRGM :

  • développe le numérique pour et par la science, en confortant une R&D en science du numérique (science des données, science computationnelle, ingénierie des e-infrastructures, intelligence artificielle, jumeaux numériques) répondant aux spécificités des géosciences et aux enjeux sociétaux,
  • travaille à capitaliser et diffuser les données et les codes de façon plus efficiente, dans le respect des politiques science ouverte et des grandes infrastructures de recherche,
  • poursuit la transformation numérique de ses pratiques scientifiques, pour la production de connaissances scientifiques et leur valorisation en appui aux politiques publiques et en produits commerciaux.

La valeur ajoutée du BRGM

  • Une connaissance, gestion et diffusion d’une large partie des bases de données nationales du sol urbain, du sous-sol et de ses ressources sur l’ensemble du territoire.
  • Des capacités d’études et travaux sur l’ensemble du cycle de vie de la donnée du sous-sol, et une connaissance à la fois de ces données, des standards associés et des algorithmes de traitements adaptés.
  • Une double expertise en science du numérique et en géoscience, mobilisable sur le continuum R&D - expertise - innovation, et un recul sur l’utilisation des données associées.
  • Une expertise reconnue depuis de nombreuses années notamment par les acteurs publics pour développer et opérer des services numériques nationaux ou régionaux (portail Géorisques, HubEau, etc.).

Pour quelles actions partenariales ?

  • Valorisation des données du sous-sol, issues de bases de données publiques ou privées.
  • Développement de services numériques et expertise à partir du croisement de données.
  • Développement de jumeaux numériques et systèmes d’aides à la décision pour les principaux secteurs d’applications liées au sous-sol, à partir de modèles et données du sol et du sous-sol et des ressources associées.
  • Développement des géosciences prédictives pour différents types d’applications (gestion des ressources en eaux, risques naturels, outils d’appui à la gestion de crises…) en adaptant des approches de sciences computationnelles, mais aussi de machine learning et différentes techniques d’intelligence artificielle (IA).
  • Développement d’une ingénierie numérique moderne et innovante, en opérant des infrastructures numériques (DataCentre régional), et en développant des environnements de travail et des services numériques adaptés, issus de l’expertise géoscientifique.