Un programme de géophysique aéroportée d’une durée de 3 ans
Le sous-sol de la France hexagonale reste encore trop mal connu. Améliorer la connaissance géologique de notre pays est pourtant crucial pour de nombreuses applications, qu’il s’agisse de la connaissance des ressources minérales, de la gestion de l’eau souterraine, ou encore de l’aménagement du territoire et de la prévention des risques naturels.
Dans le Massif central, grâce à la géophysique aéroportée, les chercheurs du BRGM réalisent une imagerie appliquée au sous-sol, sur une profondeur pouvant aller jusqu’au premier kilomètre. Cette campagne d’acquisition de données a débuté en 2022 et s’achèvera en 2024. Découvrez en vidéo le déroulement de ces levés et leurs premiers résultats.
Des données géologiques pour des applications multiples
La campagne en cours dans le Massif central permet de recueillir des données géologiques fondamentales qui pourront être utilisées par la suite pour des applications variées, aussi bien pour mieux caractériser le potentiel en ressources minérales du Massif central que pour gérer ses ressources en eau, ou encore pour accompagner les acteurs locaux, en particulier les collectivités territoriales, sur des questionnements autour des ressources géothermales du territoire, l’évaluation des aléas (sismique, mouvement de terrain, retrait-gonflement des argiles) ou encore en appui à des travaux d’aménagement (tunnels, barrages, stockages géologiques…).
Une technique efficace et non-invasive
La géophysique aéroportée permet de couvrir rapidement, et donc à moindre coût, de très larges surfaces, y compris des zones d’accès difficile (forêts, montagnes) ou couvertes par une activité économique (à l’exception des zones densément urbanisées). Elle remplace ainsi de longues campagnes de prospection au sol. Elle n’a aucune incidence sur le milieu ni aucun impact sur la santé.
Une poursuite des levés dans les Vosges et les Monts du Lyonnais
Dans la continuité des levés réalisés dans le Massif central, deux campagnes menées par hélicoptère ont débuté cet été sur les Vosges et les Monts du Lyonnais. Les mêmes techniques d’acquisition sont déployées.