Pallier les déficits chroniques de certaines nappes, tel est l’un des enjeux d’une gestion active des eaux souterraines. Dans le contexte d’une potentielle baisse de la recharge liée au changement climatique, le BRGM apporte un appui scientifique à cette gestion active qui vise à mieux concilier l’offre et la demande en eau.
20 avril 2016
Couverture du dossier de presse

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© BRGM 

La recharge hivernale a été efficace sur les premiers mois de l’année 2016. 76% des réservoirs souterrains ont ainsi un niveau satisfaisant au 1er avril. La plus grande partie du Bassin parisien, du Sud-Ouest et de l’Est présente des niveaux normaux ou supérieurs à la normale, en lien avec des pluies marquées. Au mois de mars, la pluviométrie a par exemple connu un excédent de plus de 20% sur l’ensemble du pays. Quelques secteurs restent néanmoins déficitaires en termes de recharge, comme dans une partie du Sud-Est ou dans le nord-est du Bassin parisien.

Vers une gestion active des eaux souterraines

Pallier les déficits chroniques de certaines nappes, tel est l’un des enjeux d’une gestion active des eaux souterraines. Avec par exemple des techniques de recharge artificielle des réservoirs. Dans le contexte d’une potentielle baisse de la recharge liée au changement climatique, le BRGM apporte un appui scientifique à cette gestion active qui vise à mieux concilier l’offre et la demande en eau.

Recharge des nappes d'eau souterraine et adaptation au changement climatique