73% des niveaux des nappes phréatiques sont au-dessus des normales mensuelles. Les niveaux restent bas à très bas sur les nappes du littoral du Roussillon, du Languedoc et du nord-est de la Corse.
16 octobre 2024

Situation hydrogéologique au 1er octobre 2024

En septembre, la vidange se poursuit sur une grande partie du territoire, avec 70% des niveaux en baisse. Les niveaux sont en hausse ou stables sur les secteurs arrosés du centre et du sud du territoire.

L’étiage 2024 s’annonce très satisfaisant puisque 73% des niveaux sont au-dessus des normales mensuelles. La situation reste inquiétante, avec des niveaux bas à très bas, sur les nappes du littoral du Roussillon, du Languedoc et du nord-est de la Corse.

En octobre, les tendances dépendront essentiellement des précipitations efficaces locales et de la sensibilité de la nappe. Concernant les nappes réactives, la période de recharge devrait débuter sur les secteurs arrosés. L’évolution des situations dépendra des cumuls de recharge. Concernant les nappes inertielles, les tendances devraient rester orientées à la baisse ou se stabiliser et la situation ne devrait évoluer que modérément.

Il faut noter qu’une recharge précoce et particulièrement abondante des nappes pourrait significativement impacter les milieux superficiels. Les situations les plus à risque actuellement concernent les nappes réactives car elles pourraient constituer un facteur aggravant aux ruissellements ou débordements de cours d’eau en limitant l’infiltration des pluies et l’évacuation de l’eau, ou en débordant (phénomène de remontées de nappes) et en contribuant directement à l’alimentation des cours d’eau, plans d’eau et activation de sources.

Carte de France hexagonale de la situation des nappes d'eau souterraine au 1er octobre 2024.

Carte de France hexagonale de la situation des nappes d'eau souterraine au 1er octobre 2024.

Carte établie le 10 octobre 2024 par le BRGM, à partir de données de la banque ADES acquises jusqu’au 30 septembre 2024.

Source des données : banque ADES (ades.eaufrance.fr) / Hydroportail (hydro.eaufrance.fr) / Fond de carte © IGN. Producteurs de données et contribution : APRONA, BRGM, Conseil Départemental de la Vendée, Conseil Départemental des Landes, Conseil Départemental du Lot, EPTB Vistre Vistrenque, Parc Naturel Régional des Grandes Causses, Syndicat Mixte d’Etudes et de Travaux de l’Astien (SMETA), Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon (SMNPR).

Cette carte présente les indicateurs globaux traduisant les fluctuations moyennes des nappes. Ils sont établis à partir des indicateurs ponctuels relevés au niveau des points de surveillance du niveau des nappes (piézomètres).

L'indicateur "Niveau des nappes" compare le mois en cours par rapport aux mêmes mois de l’ensemble de la chronique, soit au minimum 15 ans de données, et jusqu'à plus de 100 ans. Il est réparti en 7 classes, du niveau le plus bas (en rouge) au niveau le plus haut (en bleu foncé).

Les zones grises correspondent à des secteurs sans nappes libres, c'est-à-dire avec une couche imperméable ou semi-perméable au-dessus de la nappe, et/ou des secteurs comportant une très faible densité de points de suivi. Ce dernier cas concerne notamment les zones montagneuses dont les nappes sont petites et hétérogènes.

L'indicateur "Évolution des niveaux" traduit la variation du niveau d'eau du mois échu par rapport aux deux mois précédents (stable, à la hausse ou à la baisse).

Ces indicateurs globaux rendent compte de situations et de tendances générales et ne tiennent pas compte d'éventuelles disparités locales.

© BRGM

Évolution des tendances observées sur les piézomètres d'octobre 2023 à septembre 2024.

Évolution des tendances observées sur les piézomètres d'octobre 2023 à septembre 2024.

© BRGM

Tendances d’évolution

L’automne et l’hiver 2023-2024 ont été caractérisés par une forte recharge des nappes sur une grande partie du territoire et par une recharge faible dans les Pyrénées, le Roussillon, le littoral ouest du Languedoc et la Corse. Les pluies printanières ont permis de soutenir les niveaux voire de recharger les nappes jusqu’en mai. La vidange est restée active durant l’été mais sa vitesse a souvent été réduite du fait des apports pluviométriques et d’une pression faible des prélèvements.

En septembre 2024, la vidange prédomine avec 70% des niveaux en baisse (86% en août). Ce phénomène est habituel durant l’été et le début de l’automne. Tant que la végétation ne se met pas en dormance, les précipitations génèrent rarement des pluies efficaces permettant de recharger les nappes, l’eau réussissant à s’infiltrer dans les sols étant entièrement reprise par la végétation.

Cependant, les conditions pour engendrer des épisodes de recharge sont réunies sur de nombreux secteurs : les sols sont humides et les températures faibles limitent l’évapotranspiration et les besoins en eau de la végétation. Par conséquent, les précipitations de septembre ont pu avoir des effets sur les nappes.

Des niveaux en hausse ou stables s’observent principalement dans des secteurs abritant des nappes réactives : nappes des alluvions, nappes des calcaires jurassiques et crétacés et nappes du socle du sud du Bassin parisien, de l’est et du sud du Massif central, du sud-ouest du Bassin aquitain, du sud-est et de la Corse. Des stabilisations voire des hausses de niveaux sont mesurées également pour les nappes inertielles du sud du Bassin parisien et du Bas-Dauphiné, conséquence de l’infiltration lente des pluies estivales.

Enfin, la vidange est toujours en cours sur une grande partie du territoire même si elle est peu intense pour de nombreuses nappes inertielles et réactives, laissant présager une inversion des tendances dans les prochaines semaines et le début de la période de recharge. Elle reste toujours très active pour les nappes du Roussillon et de l’ouest du Languedoc, du fait de pluies déficitaires.

Situation comparée entre le 1er octobre 2023 et le 1er octobre 2024

Pour visualiser l'évolution sur un an, faites glisser le curseur sur la carte.
Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er octobre 2023.
Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er octobre 2024.

Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er octobre 2023 (à gauche) et au 1er octobre 2024 (à droite).

© BRGM

Évolution de la situation observée sur les piézomètres d'octobre 2023 à septembre 2024.

Évolution de la situation observée sur les piézomètres d'octobre 2023 à septembre 2024.

© BRGM

Situation des nappes

Après une recharge 2023-2024 très excédentaire, la situation des nappes en fin d’hiver était très satisfaisante sur une grande partie du territoire. Les pluies du printemps et de l’été ont permis de soutenir voire d’améliorer l’état des nappes. Seules exceptions, les situations des nappes sont restées défavorables dans les Pyrénées-Orientales, l’Aude, le Cap Corse et les plaines orientales de Corse, après une recharge 2023-2024 déficitaire et des pluies absentes à peu soutenues durant le printemps et l’été.

Les niveaux des nappes sont majoritairement au-dessus des normales mensuelles en septembre 2024 : 17% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 10% sont comparables et 73% sont au-dessus (respectivement 17%, 13% et 70% en août 2024).

La situation est beaucoup plus favorable que celle observée l’année dernière, en septembre 2023, où 66% des niveaux se trouvaient sous les normales mensuelles. Seules les nappes des Pyrénées-Orientales, de l’Aude et de l’est de la Corse conservent des niveaux plus bas qu’en 2023. Septembre 2024 se classe au deuxième rang des mois de septembre les plus humides pour les nappes depuis 30 ans (après septembre 2001 affichant 81% des niveaux au-dessus des normales mensuelles).

Entre août et septembre 2024, les situations n’évoluent que peu. Elles s’améliorent graduellement sur les nappes réactives ayant été soutenues par des pluies efficaces : Lorraine, Alsace, Jura, deux-tiers nord du Massif central, sud-ouest du Bassin aquitain, Provence, Côte d’Azur et Corse. L’état se dégrade légèrement pour les nappes réactives de Champagne et du sud du Massif central. Ces secteurs abritent des nappes sensibles au déficit de pluies efficaces survenu en septembre. Enfin, les niveaux continuent à se dégrader sur les nappes du Roussillon et de l’Aude, après plusieurs mois de déficits pluviométriques.

En septembre, la situation des nappes reste très satisfaisante sur une grande partie du territoire, avec des niveaux modérément hauts à très hauts. Ce constat s’explique par une recharge 2023-2024 excédentaire et par un soutien important des niveaux par les pluies du printemps puis plus ponctuellement de l’été. Localement, des niveaux très hauts atteignent des périodes de retour de 20 ans, notamment sur les nappes des calcaires jurassiques du Berry et du sud du seuil du Poitou.

Quelques secteurs affichent localement des situations sous les normales mensuelles. Des niveaux peu satisfaisants, de modérément bas à bas se rencontrent toujours sur quelques points de suivi des nappes inertielles du centre-ouest du Bassin parisien (craie normande et Beauce), du Sundgau, de la Bresse et Dombes et du nord de la Drôme. Ces situations sont la conséquence de nappes ayant un comportement très inertiel et/ou d’un déficit de pluies plus prononcé durant la période de recharge hivernale. Des niveaux modérément bas à bas s’observent également sur le socle des Côtes d’Armor, secteur peu soutenu par des pluies durant le printemps et l’été. Après une recharge 2023-2024 déficitaire, la nappe des volcans d’Auvergne rattrape graduellement son retard avec les pluies printanières et estivales mais des niveaux peuvent encore être bas au droit de la chaîne des Puys. Les niveaux des nappes de Provence rendent compte des contrastes de pluies de ces dernières semaines et quelques points sont encore sous les normales.

La situation est très fragile, avec des niveaux bas à très bas sur les nappes du Roussillon et de l’ouest du Languedoc (Aude, Hérault et Orb). Sur la plaine du Roussillon et le massif des Corbières, l’état des nappes est très préoccupant. Les niveaux sont en baisse depuis plus de 2 ans, atteignant parfois des minima historiques. L’état des nappes de Corse reste très contrasté : les niveaux sont hauts à très hauts sur le littoral ouest mais ils sont inquiétants, de modérément bas à très bas, sur le Cap Corse et les plaines orientales. Sur ces secteurs, les pluies ont engendré des épisodes de recharge mais elles sont restées insuffisantes pour combler les déficits et améliorer visiblement les situations.

De nombreuses nappes présentent des situations très favorables, avec des niveaux hauts à très hauts par rapport aux mois de septembre des années antérieures :

  • Les nappes inertielles à peu réactives de la craie et des formations tertiaires du littoral d'Artois-Picardie, de Bourgogne et du Gâtinais, de Sologne et du Sancerre, de la Brie au Tardenois affichent des niveaux hauts à très hauts ;
  • De nombreuses nappes réactives du pourtour du Bassin parisien, du Jura, du Massif central, du sud du Massif armoricain et du Bassin aquitain ont été fortement soutenues par les pluies printanières et estivales.

Plusieurs nappes présentent des situations peu favorables avec des niveaux bas à très bas par rapport aux mois de septembre des années précédentes, du fait d’un déficit pluviométrique très marqué ces derniers mois ou ces dernières années :

  • La situation des nappes du nord-est de la Corse demeure dégradée avec des niveaux locaux modérément bas à très bas, malgré les pluies récentes ;
  • Les nappes alluviales de l’Aude, de l’Hérault et de l’Orb présentent des niveaux bas à très bas ;
  • L’état des nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon et des calcaires karstifiés du massif des Corbières reste dégradé, avec des niveaux très bas, conséquence de déficits pluviométriques enregistrés depuis plus de deux ans.

Recharge des nappes : 3 questions pour mieux comprendre

Le niveau des nappes varie au cours de l’année, entre des niveaux hauts l’hiver (quand la végétation n’absorbe pas l’eau des pluies) et des niveaux bas l’été (période classique de vidange des nappes).

Le devenir d'une pluie est très différent selon la période de l'année et l'état de la surface sur laquelle elle tombe. Traditionnellement, la période de recharge des nappes s'étend du début de l'automne (septembre - octobre) au début du printemps (mars - avril), semestre durant lequel la végétation est en sommeil (avec une évapotranspiration faible) et les précipitations sont en principe plus abondantes. Si l'hiver est sec, la recharge des nappes est très faible.

À partir du printemps et durant l’été, la hausse des températures, la reprise de la végétation, et donc l’augmentation de l’évapotranspiration, limitent l’infiltration des pluies vers les nappes. Entre mai et octobre, sauf événements pluviométriques exceptionnels, la vidange des nappes se poursuit habituellement et les niveaux continuent de baisser jusqu’à l’automne.

Les nappes s'écoulent plus ou moins rapidement selon la porosité (pourcentage de vides dans la roche) et la perméabilité (capacité à laisser circuler l’eau – connexion entre ces vides) des aquifères. Plus les vides sont importants, grands et reliés entre eux, plus la nappe s’écoulera vite, et plus elle se remplira, mais aussi se videra vite.

Un même volume d’eau peut parcourir une même distance :

  • en quelques années en milieu poreux,
  • en quelques mois en milieu fissuré,
  • et en quelques jours, voire quelques heures, en milieu karstique.

L'impact de la qualité de la recharge hivernale est différent selon la cyclicité de la nappe, c’est-à-dire sa réactivité à l’infiltration d’une pluie.

On parle de nappes :

  • réactives (dans des aquifères constitués de sables, graviers, calcaires karstiques, granites altérés). Elles se distinguent par des réactions rapides : elles peuvent se recharger lors de fortes pluies estivales, mais ont également une sensibilité importante à la sécheresse. Leur état de remplissage peut donc varier très rapidement au cours d’une même saison.
  • inertielles (dans des aquifères constitués de craie, calcaire non karstique, grès). Leurs réactions sont lentes. Leur cyclicité peut être pluriannuelle, c’est-à-dire qu’elles nécessitent une longue période pour se recharger ou se vidanger.
Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France hexagonale.

Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France hexagonale.

© BRGM

Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France Hexagonale. © BRGM

Prévisions

Les prévisions saisonnières de Météo-France sur les mois d'octobre, de novembre et décembre privilégient un scénario plus sec sur l’ouest du territoire. Aucun scénario ne se dégage pour les pluies concernant le nord et l’est du territoire et pour les températures.

Le début de l’automne est généralement une période charnière, entre fin de la vidange estivale (niveaux en baisse) et début de la recharge hivernale (niveaux en hausse). L’inversion des tendances dépend des pluies infiltrées, et donc de la pluviométrie et de la mise en dormance de la végétation, des prélèvements en eaux souterraines et de l’inertie de la nappe. Plusieurs passages dépressionnaires, accompagnés de fortes pluies, ont été observés et sont attendus en octobre. De plus, la végétation se met progressivement en dormance et ses besoins en eau diminuent. Les conditions semblent réunies pour que la période de recharge se généralise progressivement durant le mois d’octobre à l’ensemble des nappes. L’impact des pluies devrait être visible rapidement sur les nappes réactives et plus lentement sur les nappes inertielles. Cependant, la vidange pourra rester active sur les secteurs où les pluies efficaces seront insuffisantes.

La situation devra être particulièrement surveillée sur les nappes qui observent actuellement des niveaux bas à très bas (Roussillon, ouest du Languedoc et nord-est de la Corse). L’état actuel de ces nappes est préoccupant et l’étiage 2024 s’annonce très sévère. La période de recharge 2024-2025 devra faire l’objet d’une surveillance accrue. La recharge devra être particulièrement longue et abondante pour permettre de reconstituer durablement les réserves des nappes les plus basses.

L’évolution de l’état des nappes dans les prochaines semaines dépendra essentiellement des cumuls pluviométriques. Les situations peuvent évoluer rapidement sur les nappes réactives et plus graduellement sur les nappes inertielles. Cependant, il ressort d’ores et déjà que l’étiage 2024 (plus basses eaux annuelles) s’annonce particulièrement haut sur une grande partie du territoire et les prévisions sont optimistes quant à l’absence de sécheresse hivernale sur les nappes affichant actuellement des niveaux au-dessus des normales mensuelles (large majorité du territoire).

Compte tenu des niveaux hauts à très hauts actuels, une recharge précoce et particulièrement abondante des nappes pourrait significativement impacter les milieux superficiels. Les situations les plus à risque actuellement concernent les nappes réactives car elles pourraient constituer un facteur aggravant aux ruissellements ou débordements de cours d’eau en limitant l’infiltration des pluies et l’évacuation de l’eau, ou en débordant (phénomène de remontées de nappes) et en contribuant directement à l’alimentation des cours d’eau, plans d’eau et activation de sources. Ainsi, les nappes alluviales pourraient ne plus assurer leur rôle de tampon et donc ne plus limiter l’impact de fortes précipitations et de crues des cours d’eau. En revanche, le risque d’inondation par remontée des nappes inertielles reste encore très incertain car il dépend des cumuls pluviométriques sur l’ensemble de la recharge 2024-2025. L’évolution des niveaux des nappes inertielles devra donc être particulièrement surveillée durant l’automne et l’hiver avec un risque plus important en 2025.

A ce stade, une attention particulière mérite d’être portée sur les nappes réactives qui affichent en septembre des niveaux très hauts et qui pourraient atteindre des niveaux hauts historiques prochainement. Une surveillance accrue est préconisée sur ces secteurs pour les semaines/mois à venir, notamment s’ils sont sujets aux inondations par remontée de nappe :

  • Nappes des calcaires jurassiques du Berry, au sud de Bourges ;
  • Nappes des calcaires du Jurassique supérieur de Charentes, au nord d’Angoulême et de Cognac ;
  • Localement sur les nappes du socle du plateau du Limousin ;
  • Localement (nord) sur la nappe des formations plio-quaternaires du Bassin aquitain.

Prochain bulletin sur le niveau des nappes d'eau souterraine

Notre bulletin sur la situation des nappes d'eau souterraine paraît désormais tous les mois, en milieu de mois.

La prochaine édition sortira à la mi-novembre 2024.

Réseau de surveillance des eaux souterraines, Pyrénées Orientales

État des nappes d’eau souterraine : un suivi assuré par le BRGM

L’eau souterraine est une ressource très utilisée : en France hexagonale, elle représente près des deux tiers de la consommation d’eau potable et plus du tiers de celle du monde agricole. Elle est aussi largement exploitée dans le secteur industriel. Les nappes d’eau souterraine dépendent de recharges cycliques.

Le BRGM assure la surveillance du niveau des nappes phréatiques et de la qualité des eaux souterraines en France hexagonale. Découvrez les actions menées par le service géologique national et les ressources et bases de données disponibles sur l'eau souterraine en France.

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