Les niveaux des nappes phréatiques sont excédentaires puisque 78% sont au-dessus des normales mensuelles. La situation reste inquiétante, avec des niveaux très bas, sur les nappes du Roussillon.
14 novembre 2024

Situation hydrogéologique au 1er novembre 2024

La période de recharge 2024-2025 a débuté entre septembre et octobre. Les précipitations importantes d’octobre ainsi que la mise en dormance de la végétation permettent d’observer 71% de niveaux en hausse.

Les niveaux des nappes sont excédentaires en octobre puisque 78% sont au-dessus des normales mensuelles. La situation reste inquiétante, avec des niveaux très bas, sur les nappes du Roussillon.

En novembre et durant l’hiver, les tendances dépendront essentiellement de la pluviométrie. La recharge devrait se poursuivre sur les secteurs arrosés. En cas de précipitations insuffisantes, la vidange pourrait reprendre et l’état des nappes les plus réactives se dégrader.

Une recharge particulièrement abondante des nappes pourrait significativement impacter les milieux superficiels, en participant aux débordements des cours d’eau ou en engendrant des phénomènes d’inondations par remontée de nappes. Les situations les plus à risque à court terme concernent les nappes réactives affichant en octobre des niveaux hauts à très hauts.

Carte de France hexagonale de la situation des nappes d'eau souterraine au 1er novembre 2024.

Carte de France hexagonale de la situation des nappes d'eau souterraine au 1er novembre 2024.

Carte établie le 7 novembre 2024 par le BRGM, à partir de données de la banque ADES acquises jusqu’au 31 octobre 2024.

Source des données : banque ADES (ades.eaufrance.fr) / Hydroportail (hydro.eaufrance.fr) / Fond de carte © IGN. Producteurs de données et contribution : APRONA, BRGM, Conseil Départemental de la Vendée, Conseil Départemental des Landes, Conseil Départemental du Lot, EPTB Vistre Vistrenque, Parc Naturel Régional des Grandes Causses, Syndicat Mixte d’Etudes et de Travaux de l’Astien (SMETA), Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon (SMNPR).

Cette carte présente les indicateurs globaux traduisant les fluctuations moyennes des nappes. Ils sont établis à partir des indicateurs ponctuels relevés au niveau des points de surveillance du niveau des nappes (piézomètres).

L'indicateur "Niveau des nappes" compare le mois en cours par rapport aux mêmes mois de l’ensemble de la chronique, soit au minimum 15 ans de données, et jusqu'à plus de 100 ans. Il est réparti en 7 classes, du niveau le plus bas (en rouge) au niveau le plus haut (en bleu foncé).

Les zones grises correspondent à des secteurs sans nappes libres, c'est-à-dire avec une couche imperméable ou semi-perméable au-dessus de la nappe, et/ou des secteurs comportant une très faible densité de points de suivi. Ce dernier cas concerne notamment les zones montagneuses dont les nappes sont petites et hétérogènes.

L'indicateur "Évolution des niveaux" traduit la variation du niveau d'eau du mois échu par rapport aux deux mois précédents (stable, à la hausse ou à la baisse).

Ces indicateurs globaux rendent compte de situations et de tendances générales et ne tiennent pas compte d'éventuelles disparités locales.

© BRGM

Évolution des tendances observées sur les piézomètres de novembre 2023 à octobre 2024.

Évolution des tendances observées sur les piézomètres de novembre 2023 à octobre 2024.

© BRGM

Tendances d’évolution

La période de vidange 2024 a été atypique : courte et peu intense. Les pluies printanières et estivales ont permis de soutenir les niveaux voire d’engendrer des recharges de certaines nappes. En septembre, les tendances ont été contrastées selon la pluviométrie et la réactivité des nappes.

En octobre 2024, la période de recharge s’est généralisée à la plupart des nappes : 71% des points suivis enregistrent des niveaux en hausse (27% en septembre).

Les mois de septembre et d’octobre sont habituellement une période de transition pour les nappes. Les précipitations importantes et la mise en dormance de la végétation permettent une infiltration en profondeur de l’eau. Cela se traduit par une inversion des tendances concernant les niveaux des nappes. Ces dernières années, la période de recharge a été retardée par une végétation active tardivement, du fait de températures douces, et par des pluies efficaces insuffisantes. En 2024, les conditions pour engendrer des épisodes de recharge ont été réunies dès la fin de l’été dans de nombreux secteurs : les sols humides et les températures faibles ont limité l’évapotranspiration et ont permis la mise en dormance de la végétation. La recharge hivernale s’est donc mise en place un peu précocement, dès septembre dans les secteurs arrosés abritant des nappes réactives, et s’est généralisée courant octobre.

En octobre 2024, des niveaux en hausse sont observés pour la plupart des nappes. Les niveaux stables ou en baisse concernent des nappes plus inertielles et des secteurs ayant enregistré des pluies efficaces déficitaires. Ainsi, les nappes de la craie d’Artois-Picardie, du plateau picard et de Normandie se stabilisent en octobre, après une lente infiltration des pluies efficaces de septembre. En Adour-Garonne, la recharge peine à s’installer sur les nappes moins réactives de la Garonne amont et des calcaires oligocènes de l'Entre-deux-Mers et les niveaux restent en baisse ou sont stables. Enfin, des nappes réactives réagissent aux pluies déficitaires d’octobre et les niveaux sont stables sur les nappes des calcaires jurassiques et crétacés de la Côte-des-Bars, du Bessin à la Sarthe, du Périgord et du bassin Angoumois et sur les nappes alluviales et tertiaires du Bas-Rhône, de la Vistrenque et du Roussillon.

Situation comparée entre le 1er novembre 2023 et le 1er novembre 2024

Pour visualiser l'évolution sur un an, faites glisser le curseur sur la carte.
Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er novembre 2023.
Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er novembre 2024.

Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er novembre 2023 (à gauche) et au 1er novembre 2024 (à droite).

© BRGM

Évolution de la situation observée sur les piézomètres de novembre 2023 à octobre 2024.

Évolution de la situation observée sur les piézomètres de novembre 2023 à octobre 2024.

© BRGM

Situation des nappes

La situation globale des nappes est restée supérieure aux normales mensuelles durant la période de vidange 2024. Ce constat s’explique par une recharge 2023-2024 excédentaire et par un soutien important des niveaux par les pluies efficaces du printemps puis plus ponctuellement de l’été. Seules exceptions, l’état des nappes est resté défavorable dans les Pyrénées-Orientales, l’Aude, le Cap Corse et les plaines orientales de Corse, après une recharge 2023-2024 déficitaire et des pluies absentes à peu soutenues durant le printemps et l’été 2024.

En octobre 2024, les niveaux des nappes sont excédentaires sur une grande partie du territoire : 12% des points d’observation s’inscrivent sous les normales mensuelles, 10% sont comparables et 78% sont au-dessus (respectivement 17%, 10% et 73% en septembre 2024). Entre septembre et octobre 2024, les situations s’améliorent ou restent stables sur l’ensemble des nappes.

La situation est beaucoup plus favorable que celle observée l’année dernière, en octobre 2023, où 65% des niveaux se trouvaient sous les normales mensuelles. Seules les nappes des Pyrénées-Orientales conservent des niveaux plus bas qu’en 2023. Octobre 2024 se classe au deuxième rang des mois d’octobre les plus humides pour les nappes depuis 30 ans (après octobre 2001 affichant 83% des niveaux au-dessus des normales mensuelles).

Les niveaux très hauts d’octobre concernent principalement les nappes réactives du socle du sud du Massif armoricain et du Massif central, des grès triasiques de Lorraine, des calcaires crétacés et jurassiques du Jura, du pourtour du Bassin parisien et du Bassin aquitain, des formations plioquaternaires du Bassin aquitain et des grandes plaines alluviales de la Saône, du Rhône amont, de la Garonne, de l’Adour et de leurs principaux affluents. Des niveaux d’étiage records sont ponctuellement enregistrés. Ainsi, des niveaux locaux atteignent des périodes de retour de 20 ans sur la nappe des calcaires et sables tertiaires de la Brie au Tardenois, sur les nappes des calcaires jurassiques du Berry et du pourtour du Bassin aquitain, sur les nappes alluviales de la Garonne, de la Dordogne et de leurs principaux affluents, sur la nappe des formations plioquaternaires du Bassin aquitain et sur les nappes du socle du plateau du Limousin.

Sur les nappes réactives, les niveaux hauts à modérément hauts se retrouvent dans les secteurs ayant enregistré des pluies déficitaires en octobre, tels que les nappes des calcaires jurassiques de Lorraine et de la bordure cévenole, les nappes du socle de la Bretagne et du Cotentin à la Mayenne, les nappes des volcans d’Auvergne et les nappes des alluvions et des calcaires karstifiés du Bas-Rhône et de la Provence.
Dans les nappes inertielles d’Artois-Picardie, du Bassin parisien et du couloir Rhône-Saône, les situations se sont graduellement améliorées durant l’année hydrologique écoulée. Les niveaux sont généralement comparables aux normales mensuelles à hauts. Des niveaux locaux moins favorables, comparables aux normales à modérément bas, sont toujours présents sur quelques secteurs du centre-ouest du Bassin parisien (craie normande et Beauce), de la Bresse et Dombes et du Bas-Dauphiné (molasse miocène). La situation demeure modérément basse sur la nappe du Sundgau, conséquence de sa très forte inertie.

Au sud, la situation est restée fragile durant une partie de l’été sur plusieurs nappes du littoral du Languedoc, du Cap Corse et des plaines orientales de Corse. Les apports pluviométriques de septembre et d’octobre ont permis d’améliorer l’état des nappes concernées. En octobre, les niveaux sont globalement modérément bas à modérément hauts. Cependant, certains secteurs du Languedoc restent fragiles localement et des piézomètres affichent encore des niveaux bas à très bas : Aude amont, Orb, sables de Valras-Agde, Vistrenque.

Enfin, la situation est très déficitaire, avec des niveaux très bas, sur les nappes de la plaine du Roussillon et du massif des Corbières. Les précipitations de ces dernières semaines sont très insuffisantes pour compenser les déficits pluviométriques accumulés depuis plus de 2 ans. Certains niveaux atteignent toujours des minima historiques.

De nombreuses nappes présentent des situations excédentaires, avec des niveaux hauts à très hauts par rapport aux mois d’octobre des années antérieures :

  • Les nappes inertielles à peu réactives de la craie et des formations tertiaires d'Artois-Picardie, de Champagne, de Bourgogne et du Gâtinais, de Touraine, de Sologne et du Sancerre, de la Brie au Tardenois ;
  • Les nappes réactives du pourtour du Bassin parisien, de Lorraine et d’Alsace, du Jura, du Massif central, du Massif armoricain et du Bassin aquitain ont été fortement soutenues par les pluies printanières et estivales et ont bénéficié de nouveaux apports en septembre et octobre.

Plusieurs nappes présentent des situations peu favorables avec des niveaux modérément bas à très bas par rapport aux mois d’octobre des années précédentes :

  • la nappe du Sundgau (sud Alsace) évolue très lentement, du fait de son inertie importante, et observe des niveaux globaux modérément bas ;
  • la situation reste fragile localement avec des niveaux très bas sur l’amont de la nappe alluviale de l’Aude et des niveaux modérément bas à bas sur la nappe alluviale de l’Orb, sur la partie hors littoral de la nappe des sables astiens de Valas-Agde et sur la nappe de la Vistrenque ;
  • l’état des nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon et des calcaires karstifiés du massif des Corbières demeure dégradé, avec des niveaux très bas, du fait d’un déficit pluviométrique très marqué ces 2 dernières années.

Recharge des nappes : 3 questions pour mieux comprendre

Le niveau des nappes varie au cours de l’année, entre des niveaux hauts l’hiver (quand la végétation n’absorbe pas l’eau des pluies) et des niveaux bas l’été (période classique de vidange des nappes).

Le devenir d'une pluie est très différent selon la période de l'année et l'état de la surface sur laquelle elle tombe. Traditionnellement, la période de recharge des nappes s'étend du début de l'automne (septembre - octobre) au début du printemps (mars - avril), semestre durant lequel la végétation est en sommeil (avec une évapotranspiration faible) et les précipitations sont en principe plus abondantes. Si l'hiver est sec, la recharge des nappes est très faible.

À partir du printemps et durant l’été, la hausse des températures, la reprise de la végétation, et donc l’augmentation de l’évapotranspiration, limitent l’infiltration des pluies vers les nappes. Entre mai et octobre, sauf événements pluviométriques exceptionnels, la vidange des nappes se poursuit habituellement et les niveaux continuent de baisser jusqu’à l’automne.

Les nappes s'écoulent plus ou moins rapidement selon la porosité (pourcentage de vides dans la roche) et la perméabilité (capacité à laisser circuler l’eau – connexion entre ces vides) des aquifères. Plus les vides sont importants, grands et reliés entre eux, plus la nappe s’écoulera vite, et plus elle se remplira, mais aussi se videra vite.

Un même volume d’eau peut parcourir une même distance :

  • en quelques années en milieu poreux,
  • en quelques mois en milieu fissuré,
  • et en quelques jours, voire quelques heures, en milieu karstique.

L'impact de la qualité de la recharge hivernale est différent selon la cyclicité de la nappe, c’est-à-dire sa réactivité à l’infiltration d’une pluie.

On parle de nappes :

  • réactives (dans des aquifères constitués de sables, graviers, calcaires karstiques, granites altérés). Elles se distinguent par des réactions rapides : elles peuvent se recharger lors de fortes pluies estivales, mais ont également une sensibilité importante à la sécheresse. Leur état de remplissage peut donc varier très rapidement au cours d’une même saison.
  • inertielles (dans des aquifères constitués de craie, calcaire non karstique, grès). Leurs réactions sont lentes. Leur cyclicité peut être pluriannuelle, c’est-à-dire qu’elles nécessitent une longue période pour se recharger ou se vidanger.
Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France hexagonale.

Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France hexagonale.

© BRGM

Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France Hexagonale. © BRGM

Prévisions

Les prévisions saisonnières de Météo-France sur les mois de novembre, de décembre 2024 et de janvier 2025 privilégient un scénario plus chaud sur l’ensemble du territoire. Aucun scénario ne se dégage pour les précipitations.

La végétation s’est mise en dormance durant le mois d’octobre, les sols sont humides et la période de recharge a débuté. Les conditions sont réunies pour que la recharge puisse se poursuivre en novembre. Les tendances de ces prochaines semaines dépendront exclusivement des pluies infiltrées, et donc des cumuls pluviométriques, et de l’inertie de la nappe.

En cas de cumuls pluviométriques suffisants en novembre, les pluies efficaces devraient engendrer des épisodes de recharge. L’impact des pluies devrait être visible rapidement sur les nappes réactives et plus lentement et graduellement sur les nappes inertielles. Les situations déjà excédentaires pourraient alors demeurer à des niveaux hauts à très hauts. Les situations moins favorables devraient s‘améliorer, d’autant plus rapidement que le cumul des pluies infiltrées est important et que la nappe est réactive. Ainsi, plusieurs passages dépressionnaires, accompagnés de fortes pluies, ont été observés fin octobre et début novembre et sont encore attendus sur le sud du territoire et plus particulièrement sur le littoral méditerranéen. Les épisodes intenses ne sont pas favorables à une infiltration optimale des pluies et donc à une recharge des nappes. Cependant, les cumuls de pluies efficaces pourraient être suffisants pour compenser les situations locales déficitaires du Languedoc.

En cas de pluviométries déficitaires en novembre, la vidange pourrait reprendre sur les nappes les plus réactives et les situations pourraient alors se dégrader. Concernant les nappes inertielles, la recharge devrait ralentir dans un premier temps puis se stopper si les déficits pluviométriques perdurent plusieurs semaines.

A plus long terme, les prévisions sont confiantes quant à l’absence de sécheresse hivernale sur la quasi-totalité du territoire où les nappes affichent actuellement des niveaux au-dessus des normales mensuelles. Les niveaux des nappes réactives en début de printemps 2025 restent incertains : ils dépendront de l’ensemble de la recharge de l’automne et de l’hiver. A noter que les pluies printanières seront également essentielles car elles permettront de repousser le début de la période de vidange. Concernant les nappes inertielles, compte tenu d’un étiage satisfaisant et d’un début de recharge précoce, les niveaux du printemps 2025 seront probablement satisfaisants, proches à au-dessus des normales. Enfin, concernant les nappes du Roussillon, les prévisions restent peu optimistes pour les prochains mois. La recharge 2024-2025 devra être particulièrement longue et abondante pour permettre de reconstituer durablement les réserves.

Compte tenu des niveaux hauts à très hauts observés en octobre et d’un début de recharge précoce, une recharge particulièrement abondante des nappes pourrait significativement impacter les milieux superficiels. 

Le risque à court terme d’inondation par remontée de nappe concerne les nappes réactives. Ces nappes peuvent jouer un rôle directement en débordant ou en contribuant à l’alimentation de cours d’eau déjà en crue. Mais le plus souvent, elles jouent un rôle indirect : lorsque le sol et le sous-sol sont saturés d’eau, la nappe constitue un facteur aggravant des ruissellements ou débordements de cours d’eau en limitant l’infiltration des pluies et l’évacuation de l’eau. Une attention particulière mérite d’être portée sur les nappes réactives qui affichent en octobre des niveaux très hauts et qui pourraient atteindre prochainement ou se maintenir à des niveaux historiquement hauts, notamment au droit des secteurs sujets aux inondations par remontée de nappe :

  • Nappes du socle du Massif armoricain en Bretagne et Pays-de-la-Loire ;
  • Nappes du socle du Massif central en Limousin ;
  • Nappes des calcaires jurassiques du Berry et de la Brenne (Centre-Val-de-Loire), du seuil du Poitou et des Charentes ;
  • Nappe des formations plioquaternaires en Gironde ;
  • Nappe des alluvions de la Garonne avale et de la Dordogne avale en Gironde.

Concernant les nappes plus inertielles, le risque d’inondation par remontée de nappe reste généralement encore très incertain car il dépend des cumuls pluviométriques à l’échelle de la nappe sur l’ensemble de la recharge 2024-2025. L’évolution des niveaux des nappes inertielles devra donc être particulièrement surveillée durant l’automne et l’hiver avec un risque plus important au printemps 2025. Des nappes moins inertielles du Bassin parisien enregistrent cependant des niveaux hauts à très hauts en octobre et pourraient atteindre des niveaux historiquement hauts dès novembre ou décembre. Une surveillance accrue est préconisée sur ces secteurs pour les semaines à venir :

  • Nappe mixte de la craie marneuse turonienne de Champagne ;
  • Nappe mixte des calcaires et sables tertiaires de la Brie au Tardenois.

Prochain bulletin sur le niveau des nappes d'eau souterraine

Notre bulletin sur la situation des nappes d'eau souterraine paraît désormais tous les mois, en milieu de mois.

La prochaine édition sortira à la mi-décembre 2024.

Réseau de surveillance des eaux souterraines, Pyrénées Orientales

État des nappes d’eau souterraine : un suivi assuré par le BRGM

L’eau souterraine est une ressource très utilisée : en France hexagonale, elle représente près des deux tiers de la consommation d’eau potable et plus du tiers de celle du monde agricole. Elle est aussi largement exploitée dans le secteur industriel. Les nappes d’eau souterraine dépendent de recharges cycliques.

Le BRGM assure la surveillance du niveau des nappes phréatiques et de la qualité des eaux souterraines en France hexagonale. Découvrez les actions menées par le service géologique national et les ressources et bases de données disponibles sur l'eau souterraine en France.

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