Situation hydrogéologique au 1er mars 2025
En février 2025, la recharge a été déficitaire sur une grande partie du territoire et seul le sud-est a bénéficié de pluies efficaces excédentaires. Les situations sont supérieures aux normales pour les nappes de la moitié ouest du territoire. Elles sont hétérogènes et moins favorables dans la moitié est, généralement de modérément bas à modérément haut. Les niveaux des nappes du Roussillon et du massif des Corbières restent bas à très bas.
Jusqu’à la reprise de la végétation, les tendances et l’évolution des situations dépendront principalement de la pluviométrie. Le bilan provisoire de la recharge hivernale 2024-2025 permet d’espérer des niveaux satisfaisants en sortie d’hiver sur une grande partie du territoire. Cependant, si les prévisions saisonnières de Météo-France se confirment, des précipitations déficitaires sont attendues en fin d’hiver et au début du printemps. L’état des nappes réactives pourrait alors se dégrader rapidement.

Carte de France hexagonale de la situation des nappes d'eau souterraine au 1er mars 2025.
© BRGM
Tendances d’évolution
La recharge a débuté dès septembre 2024 sur les secteurs arrosés abritant des nappes réactives et s’est généralisée courant octobre à l’ensemble des nappes. La recharge a ensuite été très active en octobre puis a fortement ralenti en novembre. Elle a ensuite repris en décembre et janvier sauf sur le sud-est.
En février 2025, la recharge s’atténue : seuls 49% des niveaux sont en hausse (71% en janvier). Les tendances sont contrastées selon l’inertie de la nappe et les cumuls pluviométriques locaux.
Au sud-est, les nappes du sud du Massif central, du Languedoc (sauf Aude), du Rhône inférieur, de la Provence et de la Côte-d’Azur ont bénéficié de plusieurs épisodes de recharge courant février. Les niveaux sont généralement en forte hausse, notamment dans l’est du Languedoc et la bordure cévenole. Les évolutions peuvent être hétérogènes, selon les pluies locales, sur les nappes du Bas-Rhône et de la Durance et sur celles des Grands Causses.
Sur le reste de l’hexagone et en Corse, les pluies infiltrées ont été déficitaires durant le mois de février. Les nappes réactives enregistrent généralement deux épisodes de recharge : le premier début février, suite aux fortes pluviométries de fin janvier, et le second durant la dernière décade de février. Les tendances sont hétérogènes et dépendent des volumes d’eau infiltrés. Ainsi les tendances s’inversent sur de nombreuses nappes réactives qui observent des niveaux stables ou en baisse, les pluies efficaces ne permettant plus de compenser les sorties vers les exutoires naturels (cours d’eau, sources, mer) et les prélèvements. C’est notamment le cas sur le quart nord-est, le nord et le centre du Massif central, le Massif armoricain, la vallée de l’Aude, le Roussillon et le littoral de la Corse à l’exception du Cap-Corse.
Concernant les nappes inertielles, les tendances générales n’évoluent pas par rapport au mois précédent. Sur le Bassin de l’Artois, le Bassin parisien, le Sundgau (sud Alsace) et le couloir de la Saône (Dijonnais, Bresse et Dombes), les pluies hivernales s’infiltrent lentement et arrivent progressivement jusqu’aux nappes. Les niveaux restent en hausse : la recharge se poursuit mais ralentit sur les secteurs moins inertiels. Sur le couloir rhodanien, de l’Avant-Pays savoyard au Bas-Dauphiné, la recharge reste faible. Les niveaux de février demeurent généralement en baisse ou stables.
Situation comparée entre le 1er mars 2024 et le 1er mars 2025


Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er mars 2024 (à gauche) et au 1er mars 2025 (à droite).
© BRGM
Situation des nappes
La période de recharge a débuté entre septembre et octobre 2024 avec des niveaux particulièrement hauts. Les niveaux ont ensuite évolué durant l’hiver selon les apports des recharges. Ainsi, les situations se sont légèrement dégradées en novembre et décembre 2024 puis se sont améliorées en janvier 2025. L’état des nappes est resté au-dessus des normales mensuelles. En janvier, seules les nappes du Roussillon et localement du pourtour méditerranéen, du Languedoc à la Provence, observaient des niveaux bas à très bas.
En février 2025, l’état global des nappes se dégrade de nouveau mais demeure excédentaire : 19% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 21% sont comparables et 60% sont au-dessus (respectivement 18%, 14% et 68% en janvier). A noter que 16% des points suivis atteignent des niveaux très hauts en février (16% également en janvier).
La situation est plus excédentaire que celle observée l’année dernière, en février 2024, où 46% des niveaux se trouvaient au-dessus des normales mensuelles. De nombreuses nappes observent actuellement des niveaux plus hauts qu’en 2024. C’est notamment le cas des nappes inertielles du Bassin parisien dont l’état s’est amélioré progressivement durant les 12 derniers mois et des nappes du pourtour méditerranéen et de Corse.
L’évolution des situations des nappes réactives dépend des cumuls pluviométriques récents. Ainsi, l’état des nappes se dégrade sur les secteurs n’ayant pas bénéficié d’apports pluviométriques suffisants (quart nord-est, nord et centre du Massif central, Aude) et s’améliore sur le sud-est fortement arrosé (sud du Massif central, est du Languedoc, Provence et Côte-d’Azur).
Les situations des nappes réactives sont globalement satisfaisantes, de modérément basses à hautes. En détails, l’état des nappes réactives de la moitié ouest du territoire est excédentaire, généralement modérément haut. Les situations sont hautes sur les secteurs ayant subi de fortes précipitations en janvier : nappes des calcaires jurassiques de la Brenne et de la Vienne et nappes du socle du sud-est du Massif armoricain. Sur un large quart nord-est, les nappes accusent des déficits pluviométriques récents et les situations sont modérément basses à proches des normales. Sur le sud-est, les pluies du mois de février ont été bénéfiques. Les nappes affichent des niveaux modérément bas à modérément hauts. Quelques situations locales restent fragiles, avec des niveaux bas, sur l’aval de la vallée de l’Aude, faiblement arrosé en février, et sur la nappe de l’Astien de Valras-Agde. Les nappes de la plaine du Roussillon et du Massif des Corbières restent toujours à des niveaux bas à très bas. Les précipitations de ces derniers mois sont très insuffisantes pour compenser les déficits pluviométriques accumulés depuis près de 3 ans sur les Pyrénées-Orientales. Enfin, la situation en Corse est due à la répartition hétérogène des pluies : les niveaux sont modérément hauts à hauts sur le nord-est et proches des normales à bas sur le littoral ouest et sud-est.
Concernant les nappes inertielles, les situations n’évoluent que très lentement et restent très proches de celles de janvier 2025. Les niveaux des nappes du Bassin parisien et du Bassin de l’Artois sont modérément hauts à très hauts. Aucun point n’observe de niveaux sous les normales, à part localement sur la nappe des sables cénomaniens du Perche et du Maine. De plus en plus de piézomètres affichent des niveaux très hauts et quelques-uns atteignent des périodes de retour de 20 ans sur les nappes de la Brie au Tardenois, du Vexin et de la Beauce. Les nappes du Sundgau (sud Alsace) et du couloir de la Saône demeurent respectivement modérément basses et comparables aux normales depuis l’été 2024, du fait de leur inertie très importante. Les situations locales peuvent être hétérogènes, avec des niveaux bas à hauts. Sur les nappes inertielles du couloir du Rhône, la situation se dégrade d’amont vers l’aval, conséquence de l’hétérogénéité des pluies de ces derniers mois. Les niveaux sont au-dessus des normales mensuelles sur l’Avant-Pays savoyard et l’Est-Lyonnais, proches des normales sur le Nord-Isère et modérément bas sur le Bas-Dauphiné.
Nappes présentant des situations excédentaires
Plusieurs nappes présentent des situations excédentaires, avec des niveaux hauts à très hauts par rapport aux mois de février des années antérieures :
- Les nappes inertielles du Bassin parisien et de l’est du Bassin de l’Artois poursuivent leur recharge et observent des niveaux hauts à très hauts ;
- Les nappes réactives du socle du sud-est du Massif armoricain et des calcaires jurassiques de la Brenne et de la Vienne redescendent à des niveaux hauts après les fortes précipitations de janvier ;
- Les niveaux des nappes inertielles de l'Avant-Pays savoyard sont stables et hauts depuis janvier 2025.
Nappes présentant des situations peu favorables
Plusieurs nappes présentent des situations peu favorables avec des niveaux modérément bas à très bas par rapport aux mois de février des années précédentes :
- Des nappes réactives du nord-est (calcaires jurassiques de Lorraine et de la Côte-des-Bars, socle de l’est et formations volcaniques du Massif central) accusent des déficits pluviométriques de février et affichent des niveaux modérément bas ;
- Les niveaux des nappes des calcaires karstifiés du massif des Corbières sont stables et restent bas ;
- L’état des nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon demeure critique, avec des niveaux bas à très bas.
Recharge des nappes : 3 questions pour mieux comprendre
Comment les nappes se rechargent-elles et comment se vident-elles ?
Le niveau des nappes varie au cours de l’année, entre des niveaux hauts l’hiver (quand la végétation n’absorbe pas l’eau des pluies) et des niveaux bas l’été (période classique de vidange des nappes).
Le devenir d'une pluie est très différent selon la période de l'année et l'état de la surface sur laquelle elle tombe. Traditionnellement, la période de recharge des nappes s'étend du début de l'automne (septembre - octobre) au début du printemps (mars - avril), semestre durant lequel la végétation est en sommeil (avec une évapotranspiration faible) et les précipitations sont en principe plus abondantes. Si l'hiver est sec, la recharge des nappes est très faible.
À partir du printemps et durant l’été, la hausse des températures, la reprise de la végétation, et donc l’augmentation de l’évapotranspiration, limitent l’infiltration des pluies vers les nappes. Entre mai et octobre, sauf événements pluviométriques exceptionnels, la vidange des nappes se poursuit habituellement et les niveaux continuent de baisser jusqu’à l’automne.
Pourquoi certaines nappes se rechargent-elles plus vite que d'autres ?
Les nappes s'écoulent plus ou moins rapidement selon la porosité (pourcentage de vides dans la roche) et la perméabilité (capacité à laisser circuler l’eau – connexion entre ces vides) des aquifères. Plus les vides sont importants, grands et reliés entre eux, plus la nappe s’écoulera vite, et plus elle se remplira, mais aussi se videra vite.
Un même volume d’eau peut parcourir une même distance :
- en quelques années en milieu poreux,
- en quelques mois en milieu fissuré,
- et en quelques jours, voire quelques heures, en milieu karstique.
Nappes inertielles, nappes réactives : de quoi s'agit-il ?
L'impact de la qualité de la recharge hivernale est différent selon la cyclicité de la nappe, c’est-à-dire sa réactivité à l’infiltration d’une pluie.
On parle de nappes :
- réactives (dans des aquifères constitués de sables, graviers, calcaires karstiques, granites altérés). Elles se distinguent par des réactions rapides : elles peuvent se recharger lors de fortes pluies estivales, mais ont également une sensibilité importante à la sécheresse. Leur état de remplissage peut donc varier très rapidement au cours d’une même saison.
- inertielles (dans des aquifères constitués de craie, calcaire non karstique, grès). Leurs réactions sont lentes. Leur cyclicité peut être pluriannuelle, c’est-à-dire qu’elles nécessitent une longue période pour se recharger ou se vidanger.

Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France hexagonale.
© BRGM
Prévisions
Les prévisions saisonnières de Météo-France sur les mois de mars, avril et mai 2025 privilégient un scénario plus doux et plus sec sur l’ensemble du territoire.
Les tendances et donc l’évolution de l’état des nappes jusqu’à la reprise de la végétation dépendront exclusivement des cumuls pluviométriques. Si les prévisions de Météo-France se confirment, la fin de la période de recharge sera déficitaire et se terminera précocement. En effet, d’une part, si les pluviométries sont insuffisantes, les épisodes de recharge ne permettront pas de compenser les volumes de sortie (exutoires naturels et prélèvements). D’autre part, des températures plus chaudes favoriseront la reprise de la végétation dès le mois de mars. Les eaux s’infiltrant dans le sol seront alors principalement reprises par les plantes et ne s’infiltreront que peu en profondeur.
Si ce scénario se révèle conforme à la réalité, les tendances des nappes réactives seront rapidement en baisse. La période de vidange commencera prématurément et les situations se dégraderont en quelques semaines. Les prévisions pour l’été seront alors pessimistes, même pour les nappes affichant actuellement des niveaux hauts. La dégradation sera d’autant plus importante si des prélèvements importants se mettent en place, en lien avec des températures élevées et une absence de précipitation.
Au contraire, en cas de cumuls pluviométriques importants à la fin de l’hiver et le début du printemps, des remontées de niveaux pourraient être enregistrées notamment sur les nappes les plus réactives (socle, calcaires karstiques, alluvions). De plus, la fonte des neiges pourra également recharger certaines nappes du pourtour des massifs alpins et pyrénéens. Des apports suffisants permettront de maintenir une recharge active et de maintenir voire améliorer les situations des nappes.
En conclusion, les prévisions resteront incertaines pour les nappes réactives jusqu’au début du printemps. Des niveaux satisfaisants pour l’été 2025 dépendront d’une recharge abondante perdurant durant le printemps, permettant ainsi de conserver des niveaux au-dessus des normales et de repousser le début de la période de vidange.
Les prévisions des nappes de la plaine du Roussillon sur les prochains mois sont pessimistes, peu importe le scénario de pluies et de températures. Il semble difficilement envisageable de reconstituer durablement les réserves de ces nappes d’ici le début de la période de vidange. Les niveaux devraient rester sous les normales jusqu’au printemps et même sous des niveaux bas à très bas pour la nappe profonde des sables pliocènes.
Concernant les nappes inertielles, les effets de pluies déficitaires sur les trois prochains mois et d’une reprise précoce de la végétation seront longs et moins visibles. Les niveaux se stabiliseront avant que la période de vidange ne se mette progressivement en place. En effet, la hausse des niveaux perdure habituellement quelques semaines après l’arrêt de l’infiltration des pluies en profondeur. L’état des nappes inertielles se maintiendra durant plusieurs semaines avant de se dégrader plus ou moins lentement durant la fin du printemps et l’été, selon la sollicitation des eaux souterraines par les prélèvements.
Compte tenu de l’inertie de ces nappes, des prévisions relativement fiables peuvent être réalisées dès la fin de l’hiver, même si la période de recharge n’est pas terminée. L’état des nappes de l’Artois, du Bassin parisien, du couloir du Rhône amont et de l’Est Lyonnais devrait rester proche à au-dessus des normales durant le printemps et l’été. L’atteinte de niveaux bas est très improbable sur ces nappes. Des situations moins satisfaisantes pourraient cependant apparaître localement sur des secteurs fortement sollicités par des prélèvements. Les nappes du Sundgau, du couloir de la Saône (Dijonnais, Bresse et Dombes) et du Nord Isère devraient rester proches à sous les normales mensuelles. Enfin, les prévisions sont peu optimistes pour la nappe du Bas-Dauphiné, les niveaux actuels ne permettant pas de garantir des niveaux satisfaisants durant l’été. Les niveaux devraient rester modérément bas voire se dégrader sur les prochains mois notamment si les prévisions saisonnières de Météo-France se confirment.
Le risque à court terme d’inondations par remontée de nappe semble s’éloigner sur les nappes réactives. Il n’est cependant pas inexistant car il dépend des pluies récentes.
Concernant les nappes inertielles du Bassin de l’Artois et du Bassin parisien, des niveaux très hauts sont déjà enregistrés localement en février 2025. Cependant, une inondation par une nappe inertielle est provoquée par des niveaux exceptionnellement hauts généralisés à l’ensemble d’un bassin versant. L’inondation sera d’autant plus longue que les niveaux de la nappe sont hauts et que ces niveaux hauts concernent un vaste territoire.
D’après les projections du BRGM, la probabilité est importante d’observer des niveaux très hauts, avec une période de retour de 10 ans, sur de nombreux piézomètres des nappes :
- de la craie séno-turonienne du Plateau picard (Somme et Oise) ;
- de la craie séno-turonienne de Normandie ;
- de la craie séno-turonienne de Touraine ;
- de la craie séno-turonienne de Bourgogne et du Gâtinais ;
- de la craie marneuse turonienne en partie sud de la Champagne ;
- des calcaires lutétiens et des sables yprésiens du nord et du centre du Bassin Parisien (Brie, Parisis et Vexin) ;
- des calcaires tertiaires et de la craie séno-turonienne de Beauce (Ile-de-France et bordure ouest) ;
- des sables cénomaniens du Perche et du Maine.
Localement, des niveaux de période de retour de 20 ans voire des maximas historiques pourraient s’observer sur quelques piézomètres du Bassin parisien d’ici la fin de l’hiver.
Le risque d’inondations par remontée de nappe resterait donc présent pour la fin d’hiver et le début du printemps, notamment si les cumuls pluviométriques des prochaines semaines s’avèrent excédentaires. Cependant, la recharge semble s’atténuer en février sur les nappes inertielles concernées et les prévisions de Météo-France privilégient des conditions plus chaudes et sèches pour les trois prochains mois.
Une surveillance accrue est préconisée dans ces secteurs pour les semaines à venir.
Prochain bulletin sur le niveau des nappes d'eau souterraine
Notre bulletin sur la situation des nappes d'eau souterraine paraît désormais tous les mois, en milieu de mois.
La prochaine édition sortira à la mi-avril 2025.

État des nappes d’eau souterraine : un suivi assuré par le BRGM
L’eau souterraine est une ressource très utilisée : en France hexagonale, elle représente près des deux tiers de la consommation d’eau potable et plus du tiers de celle du monde agricole. Elle est aussi largement exploitée dans le secteur industriel. Les nappes d’eau souterraine dépendent de recharges cycliques.
Le BRGM assure la surveillance du niveau des nappes phréatiques et de la qualité des eaux souterraines en France hexagonale. Découvrez les actions menées par le service géologique national et les ressources et bases de données disponibles sur l'eau souterraine en France.
Contact presse

Carte établie le 9 mars 2025 par le BRGM, à partir de données de la banque ADES acquises jusqu’au 28 février 2025.
Source des données : banque ADES (ades.eaufrance.fr) / Hydroportail (hydro.eaufrance.fr) / Fond de carte © IGN. Producteurs de données et contribution : APRONA, BRGM, Conseil Départemental de la Vendée, Conseil Départemental des Landes, Conseil Départemental du Lot, EPTB Vistre Vistrenque, Parc Naturel Régional des Grandes Causses, Syndicat Mixte d’Etudes et de Travaux de l’Astien (SMETA), Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon (SMNPR).
Cette carte présente les indicateurs globaux traduisant les fluctuations moyennes des nappes. Ils sont établis à partir des indicateurs ponctuels relevés au niveau des points de surveillance du niveau des nappes (piézomètres).
L'indicateur "Niveau des nappes" compare le mois en cours par rapport aux mêmes mois de l’ensemble de la chronique, soit au minimum 15 ans de données, et jusqu'à plus de 100 ans. Il est réparti en 7 classes, du niveau le plus bas (en rouge) au niveau le plus haut (en bleu foncé).
Les zones grises correspondent à des secteurs sans nappes libres, c'est-à-dire avec une couche imperméable ou semi-perméable au-dessus de la nappe, et/ou des secteurs comportant une très faible densité de points de suivi. Ce dernier cas concerne notamment les zones montagneuses dont les nappes sont petites et hétérogènes.
L'indicateur "Évolution des niveaux" traduit la variation du niveau d'eau du mois échu par rapport aux deux mois précédents (stable, à la hausse ou à la baisse).
Ces indicateurs globaux rendent compte de situations et de tendances générales et ne tiennent pas compte d'éventuelles disparités locales.