La vidange est en cours sur la quasi-totalité des nappes phréatiques. La situation se dégrade depuis février mais reste globalement satisfaisante. 46% des points d’observation sont au-dessus des normales mensuelles, moins qu'en 2024 (70%).
13 juin 2025

Situation hydrogéologique au 1er juin 2025

La vidange est active sur la quasi-totalité des nappes et 75% des niveaux sont en baisse. La situation des nappes reste contrastée : proche à sous les normales sur les nappes réactives du nord et au-dessus des normales sur les nappes inertielles et les nappes du sud et de Corse. Les niveaux des nappes du Roussillon et du massif des Corbières sont toujours inquiétants, de bas à très bas.

La vidange devrait se poursuivre en juin, sauf si des cumuls pluviométriques importants sont enregistrés au droit de secteurs abritant des nappes réactives. La situation actuelle très favorable sur les nappes inertielles du Bassin parisien et de l’Est Lyonnais laisse présager des niveaux au-dessus des normales durant l’été. Les prévisions sont très pessimistes pour les nappes de la plaine du Roussillon. Elles restent plus incertaines pour les autres nappes : plutôt pessimistes pour les nappes réactives du nord et du centre de la France et optimistes pour celles du sud (sauf Pyrénées-Orientales et Aude).

Carte de France hexagonale de la situation des nappes d'eau souterraine au 1er juin 2025.

Carte de France hexagonale de la situation des nappes d'eau souterraine au 1er juin 2025.

Carte établie le 6 juin 2025 par le BRGM, à partir de données acquises jusqu’au 31 mai 2025.

Source des données : banque ADES (ades.eaufrance.fr) / Hydroportail (hydro.eaufrance.fr) / Fond de carte © IGN. Producteurs de données et contribution : APRONA, BRGM, Conseil Départemental de la Vendée, Conseil Départemental des Landes, Conseil Départemental du Lot, EPTB Vistre Vistrenque, Parc Naturel Régional des Grandes Causses, Syndicat Mixte d’Etudes et de Travaux de l’Astien (SMETA), Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon (SMNPR).

Cette carte présente les indicateurs globaux traduisant les fluctuations moyennes des nappes. Ils sont établis à partir des indicateurs ponctuels relevés au niveau des points de surveillance du niveau des nappes (piézomètres).

L'indicateur "Niveau des nappes" compare le mois en cours par rapport aux mêmes mois de l’ensemble de la chronique, soit au minimum 15 ans de données, et jusqu'à plus de 100 ans. Il est réparti en 7 classes, du niveau le plus bas (en rouge) au niveau le plus haut (en bleu foncé).

Les zones grises correspondent à des secteurs sans nappes libres, c'est-à-dire avec une couche imperméable ou semi-perméable au-dessus de la nappe, et/ou des secteurs comportant une très faible densité de points de suivi. Ce dernier cas concerne notamment les zones montagneuses dont les nappes sont petites et hétérogènes.

L'indicateur "Évolution des niveaux" traduit la variation du niveau d'eau du mois échu par rapport aux deux mois précédents (stable, à la hausse ou à la baisse).

Ces indicateurs globaux rendent compte de situations et de tendances générales et ne tiennent pas compte d'éventuelles disparités locales.

© BRGM

Évolution des tendances observées sur les piézomètres de juin 2024 à mai 2025.

Évolution des tendances observées sur les piézomètres de juin 2024 à mai 2025.

© BRGM

Tendances d’évolution

La période de vidange a débuté très précocement, à partir de février, pour les nappes réactives d’une grande partie nord du territoire. La vidange s’est généralisée aux nappes inertielles durant le printemps. Elle s’est mise en place tardivement, entre avril et mai, sur les nappes du sud et de la Corse.

En mai 2025, la vidange est active avec 75% des niveaux en baisse (61% en avril).

Concernant la moitié nord du territoire, les tendances n’évoluent pas entre avril et mai. Les niveaux restent en baisse, suite au déficit de précipitations persistant depuis février. La pluie tombée durant les quelques épisodes orageux ne s’est pas infiltrée en profondeur et n’a pas été efficace pour les nappes. Les nappes très inertielles de la Beauce, du Sundgau (sud Alsace) et du couloir de la Saône se stabilisent lentement.

Les tendances des nappes de la moitié sud du territoire et de Corse dépendent des cumuls pluviométriques locaux. De nombreuses nappes affichent des niveaux en baisse. En effet, les pluies ont été peu efficaces, les épisodes orageux favorisant le ruissellement au détriment d’une infiltration dans les sols, et les pluies infiltrées étant majoritairement reprises par la végétation. Des niveaux en hausse ou stables sont observés au droit de secteurs arrosés abritant des nappes réactives et alimentés par la fonte des neiges : nappes alluviales de l'Adour et du Gave de Pau, de la Garonne amont et de ses principaux affluents, des vallées des Alpes, du Rhône et de la Côte d’Azur. Enfin, les niveaux sont en hausse pour les nappes de la plaine du Roussillon.

Situation comparée entre le 1er juin 2024 et le 1er juin 2025

Pour visualiser l'évolution sur un an, faites glisser le curseur sur la carte.
Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er juin 2024.
Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er juin 2025.

Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er juin 2024 (à gauche) et au 1er juin 2025 (à droite).

© BRGM

Évolution de la situation observée sur les piézomètres de juin 2024 à mai 2025.

Évolution de la situation observée sur les piézomètres de juin 2024 à mai 2025.

© BRGM

Situation des nappes

Les niveaux de 2024, et notamment à l’étiage en octobre 2024, étaient particulièrement hauts. Les niveaux ont évolué durant l’automne et l’hiver selon l’intensité des recharges. La situation globale s’est dégradée progressivement depuis février, notamment du fait du début précoce de la période de vidange sur une grande partie nord du territoire.

L’état global des nappes est satisfaisant en mai : 35% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 19% sont comparables et 46% sont au-dessus (respectivement 27%, 23% et 50% en avril).

La situation était bien plus satisfaisante en mai 2024, avec 70% des niveaux au-dessus des normales mensuelles. Les pluies du printemps 2024 avaient fortement soutenu les niveaux des nappes réactives et leur état est plus dégradé en 2025. Seules quelques nappes réactives du sud-est présentent une situation légèrement meilleure en 2025 : nappes des calcaires karstifiés de Provence et du massif des Corbières, nappes des vallées alluviales de l’Aude et de Corse et nappes de la plaine du Roussillon. Les situations des nappes inertielles sont souvent proches entre 2024 et 2025. Elles sont meilleures en 2025 pour le sud-ouest du Bassin parisien (Santerre, Sologne, Beauce et Touraine), du Sundgau (sud Alsace) et du couloir de la Saône et plus défavorables en 2025 pour le Bassin de l’Artois, la Champagne, la Brie et le Tardenois et l'Avant-Pays savoyard.

Nappes inertielles

L’état des nappes inertielles est globalement satisfaisant en mai 2025, avec des indicateurs majoritairement au-dessus des normales mensuelles.

La situation des nappes inertielles du Bassin parisien et du Bassin de l’Artois reste stable ou se dégrade légèrement entre avril et mai. Les niveaux sont généralement très satisfaisants, de modérément hauts à hauts. Quelques ouvrages de surveillance observent encore des niveaux très hauts en partie ouest de la Beauce. La situation est plus défavorable pour la nappe de la craie du littoral de l'Artois et de Champagne : les niveaux sont modérément bas à comparables aux normales. La craie de ces secteurs est marneuse et la nappe est donc moins inertielle et réagit plus rapidement à la sécheresse de la fin de l’hiver et du printemps.

Les situations des nappes du Sundgau (sud Alsace) et du couloir Rhône-Saône n’ont que très peu évolué durant la recharge 2024-2025. Les niveaux du Sundgau (sud Alsace) et du couloir de la Saône demeurent respectivement modérément bas et comparables aux normales depuis l’été 2024, du fait de leur inertie très importante. Les situations locales peuvent être hétérogènes, avec des niveaux bas à hauts. L’état des nappes inertielles du couloir du Rhône est satisfaisant, proche des normales à modérément hauts. Localement, les niveaux sont satisfaisants et modérément hauts dans l’Est Lyonnais et plus dégradés, modérément bas, dans la Drôme des collines.

Nappes réactives 

Les nappes réactives de la moitié nord du territoire et du Massif central sont largement impactées par les pluies efficaces déficitaires de ces derniers mois. Les situations, modérément hautes à très hautes en janvier, se sont dégradées rapidement. En mai, elles sont peu satisfaisantes, de comparables aux normales mensuelles à bas. Les niveaux sont particulièrement déficitaires, localement de bas à très bas, sur les nappes des calcaires jurassiques de Lorraine et du nord de la Côte-des-Bars ainsi que sur les nappes des formations volcaniques du Massif central. Des niveaux bas sont également présents sur de nombreux puits des nappes du socle des Côtes-d’Armor et du Finistère.

Concernant le Bassin Adour-Garonne, les pluies d’avril et de mai ont permis de soutenir les niveaux des nappes et de conserver des indicateurs autour des normales mensuelles à modérément hauts. La situation n’évolue que peu entre avril et mai sur le nord et le centre du bassin. Elle se dégrade pour les nappes réactives des calcaires jurassiques du pourtour est du bassin (Causses et Ségala). Ces nappes avaient bénéficié d’une recharge très excédentaire en avril et elles sont redescendues à des niveaux conformes aux normales en mai. Enfin, la recharge enregistrée en mai sur les nappes des vallées pyrénéennes permet d’améliorer leur état.

Au sud-est et en Corse, les cumuls pluviométriques de fin d’hiver et du printemps ont permis de compenser le début de recharge 2024-2025 déficitaire. Les pluies de mai ont cependant été peu efficaces et les situations demeurent stables ou se dégradent légèrement par rapport à avril. L’état des nappes est satisfaisant, de proche des normales mensuelles à haut. Il est moins favorable, avec des niveaux modérément bas, pour la nappe de la vallée de l’Aude. L’augmentation de la pression sur les eaux souterraines (irrigation et tourisme) se fait également ressentir localement.

Enfin, les niveaux restent bas à très bas sur les nappes du massif des Corbières et de la plaine du Roussillon. Les précipitations de ces derniers mois et notamment de mars ont permis une amélioration sensible des situations locales. Cependant les cumuls pluviométriques restent très insuffisants pour combler les déficits.

Plusieurs nappes présentent des situations excédentaires, avec des niveaux hauts par rapport aux mois de mai des années antérieures :

  • Les nappes inertielles du sud-ouest du Bassin parisien ont bénéficié de recharges excédentaires en 2023-2024 et en 2024-2025 et observent des niveaux hauts ;
  • Les nappes réactives des alluvions du Rhône inférieur et de ses principaux affluents ont bénéficié du soutien des pluies d’avril et de mai et de la fonte des neiges et affichent des niveaux hauts.

Plusieurs nappes présentent des situations peu favorables avec des niveaux bas à très bas par rapport aux mois de mai des années précédentes :

  • Les niveaux de la nappe des calcaires jurassiques du Boulonnais, de Lorraine et du Jura sont bas, après quatre mois de précipitations déficitaires ;
  • Les nappes des formations volcaniques du Massif central ont bénéficié d’une recharge 2024-2025 déficitaire et leur état s’est dégradé pour atteindre des niveaux bas ;
  • Les niveaux des nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon et des calcaires karstifiés du massif des Corbières sont en hausse ou stables mais restent bas à très bas.

Chiffres clés

  • 75.00
    %
    des niveaux sont en baisse

  • 46.00
    %
    des niveaux sont au-dessus des normales mensuelles

  • 35.00
    %
    des niveaux sont sous les normales mensuelles

Prévisions 

Les prévisions saisonnières de Météo-France sur les mois de juin, juillet et août 2025 privilégient des températures plus élevées sur l’ensemble du territoire. Aucun scénario ne se dégage concernant les précipitations.

Durant les prochains mois, les eaux s’infiltrant dans le sol seront principalement reprises par la végétation et ne s’infiltreront que peu en profondeur. La vidange devrait alors se poursuivre sur l’ensemble des nappes jusqu’à l’automne et la mise en dormance de la végétation. Durant la période estivale, les épisodes de recharge devraient rester ponctuels, localisés et peu intenses. Les conditions pour observer des niveaux en hausse et une amélioration de la situation des nappes seront une pluviométrie importante, des sols humides et une nappe réactive. La sollicitation des ressources en eau par les prélèvements influencera également l’état des nappes.

Prévisions saisonnières des nappes inertielles

Concernant les nappes inertielles (Artois, Bassin parisien, Sundgau, couloir Rhône-Saône), les niveaux devraient rester en baisse jusqu’à la mise en dormance de la végétation et la survenue de pluies importantes, soit jusqu’au milieu de l’automne ou le début d’hiver. Ces nappes sont peu sensibles à une sécheresse estivale, du fait d’un comportement très inertiel. Leur situation devrait rester stable ou se dégrader graduellement durant les prochains mois. Les tendances à la baisse pourraient toutefois être accentuées par les prélèvements, notamment l’irrigation, en lien avec des températures élevées. Des tensions locales pourraient alors apparaître.

La plupart des nappes du Bassin parisien ainsi que les nappes de l’Est Lyonnais débutent la période de vidange dans de bonnes conditions. Les niveaux devraient rester au-dessus des normales durant l’été. Les nappes de l’Artois (partie littorale notamment), de la bordure est du Bassin parisien (Champagne), du Sundgau (sud Alsace), de la Bresse-Dombes, du Nord-Isère et du Bas-Dauphiné présentent des situations moins favorables en mai. Les prévisions sont plus incertaines et des situations défavorables pourraient s’observer cet été.

Prévisions saisonnières des nappes réactives

Concernant les nappes réactives, les prévisions estivales sont plus incertaines, du fait de leur réaction rapide aux conditions météorologiques et aux prélèvements. Elles dépendront des cumuls pluviométriques locaux et des prélèvements des prochains mois. Cependant, les épisodes orageux ne devraient pas être efficaces pour recharger les nappes, leur intensité favorisant le ruissellement au détriment d’une infiltration dans les sols. De plus, si les prévisions de Météo-France se confirment, les températures plus élevées favoriseront les demandes en eau notamment pour l’irrigation et les activités de loisirs.

Les prévisions estivales semblent relativement pessimistes pour les nappes du nord de la France et du centre et est du Massif central. La sécheresse des sols devrait empêcher une infiltration en profondeur des éventuelles pluies de la fin du printemps. La situation ne devrait donc pas s’améliorer en juin. Les nappes des calcaires de Lorraine, de la Côte-des-Bars, du Jura et les nappes du socle du Massif armoricain présentent des situations peu satisfaisantes pour un mois de mai et leur évolution devra être particulièrement surveillée.

Les prévisions pour les prochains mois semblent plutôt optimistes pour les nappes du sud et de la Corse qui affichent en mai des niveaux proches des normales à hauts. Les sols sont restés relativement humides en mai et les pluies de juin pourraient s’infiltrer en profondeur en cas de forts cumuls bien répartis dans le temps et dans l’espace. Cependant, une sécheresse météorologique prolongée pourrait impacter rapidement ces nappes, notamment les nappes très réactives du socle (Massif central) et des calcaires karstiques (bordure ouest et sud du Massif central et Provence). La pression sur la ressource en eau, exercée par l’irrigation et le tourisme, pourrait également engendrer une dégradation de l’état des nappes dans les secteurs où elles sont fortement sollicitées.

La situation de la nappe alluviale de l’Aude s’est dégradée en mai et les niveaux sont modérément bas. Les prévisions sont moins optimistes et dépendent du soutien par les pluies de fin du printemps et de l’été. Enfin, les prévisions sur les prochains mois demeurent très pessimistes pour les nappes de la plaine du Roussillon et du massif des Corbières, peu importe le scénario de pluies et de températures. Les niveaux devraient rester sous les normales et même sous des niveaux bas à très bas pour la nappe profonde des sables pliocènes.

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État des nappes d’eau souterraine : un suivi assuré par le BRGM

L’eau souterraine est une ressource très utilisée : en France hexagonale, elle représente près des deux tiers de la consommation d’eau potable et plus du tiers de celle du monde agricole. Elle est aussi largement exploitée dans le secteur industriel. Les nappes d’eau souterraine dépendent de recharges cycliques.

Le BRGM assure la surveillance du niveau des nappes phréatiques et de la qualité des eaux souterraines en France hexagonale. Découvrez les actions menées par le service géologique national et les ressources et bases de données disponibles sur l'eau souterraine en France.

Recharge des nappes : 3 questions pour mieux comprendre

Le niveau des nappes varie au cours de l’année, entre des niveaux hauts l’hiver (quand la végétation n’absorbe pas l’eau des pluies) et des niveaux bas l’été (période classique de vidange des nappes).

Le devenir d'une pluie est très différent selon la période de l'année et l'état de la surface sur laquelle elle tombe. Traditionnellement, la période de recharge des nappes s'étend du début de l'automne (septembre - octobre) au début du printemps (mars - avril), semestre durant lequel la végétation est en sommeil (avec une évapotranspiration faible) et les précipitations sont en principe plus abondantes. Si l'hiver est sec, la recharge des nappes est très faible.

À partir du printemps et durant l’été, la hausse des températures, la reprise de la végétation, et donc l’augmentation de l’évapotranspiration, limitent l’infiltration des pluies vers les nappes. Entre mai et octobre, sauf événements pluviométriques exceptionnels, la vidange des nappes se poursuit habituellement et les niveaux continuent de baisser jusqu’à l’automne.

Les nappes s'écoulent plus ou moins rapidement selon la porosité (pourcentage de vides dans la roche) et la perméabilité (capacité à laisser circuler l’eau – connexion entre ces vides) des aquifères. Plus les vides sont importants, grands et reliés entre eux, plus la nappe s’écoulera vite, et plus elle se remplira, mais aussi se videra vite.

Un même volume d’eau peut parcourir une même distance :

  • en quelques années en milieu poreux,
  • en quelques mois en milieu fissuré,
  • et en quelques jours, voire quelques heures, en milieu karstique.

L'impact de la qualité de la recharge hivernale est différent selon la cyclicité de la nappe, c’est-à-dire sa réactivité à l’infiltration d’une pluie.

On parle de nappes :

  • réactives (dans des aquifères constitués de sables, graviers, calcaires karstiques, granites altérés). Elles se distinguent par des réactions rapides : elles peuvent se recharger lors de fortes pluies estivales, mais ont également une sensibilité importante à la sécheresse. Leur état de remplissage peut donc varier très rapidement au cours d’une même saison.
  • inertielles (dans des aquifères constitués de craie, calcaire non karstique, grès). Leurs réactions sont lentes. Leur cyclicité peut être pluriannuelle, c’est-à-dire qu’elles nécessitent une longue période pour se recharger ou se vidanger.
Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France hexagonale.

Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France hexagonale.

© BRGM

Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France Hexagonale. © BRGM