Situation hydrogéologique au 1er avril 2025
Après une recharge déficitaire en février et mars 2025, la vidange se généralise aux nappes d’une grande partie du territoire. Seul le sud-est a bénéficié de pluies efficaces excédentaires et observe des niveaux en hausse. Les situations sont contrastées selon les conditions météorologiques, l’état de la végétation et la réactivité de la nappe. Les niveaux des nappes du Roussillon et du massif des Corbières restent bas à très bas.
A partir d’avril, les épisodes de recharge devraient rester ponctuels et peu intenses, sauf événements pluviométriques exceptionnels. Les prévisions pour le printemps et l’été sont optimistes pour les nappes inertielles du Bassin parisien. Elles sont plus contrastées pour le reste du territoire. La fin de la recharge hivernale déficitaire risque d’impacter les nappes réactives sur les prochains mois notamment si le printemps se révèle sec.

Carte de France hexagonale de la situation des nappes d'eau souterraine au 1er avril 2025.
© BRGM
Tendances d’évolution
La recharge a débuté dès septembre 2024 sur les secteurs arrosés abritant des nappes réactives et s’est généralisée courant octobre à l’ensemble des nappes. Durant l’automne et l’hiver, l’intensité de la recharge a été fonction des cumuls pluviométriques : la recharge a été très active en octobre, a fortement ralenti en novembre, avant de reprendre en décembre et janvier sauf sur le sud-est puis de s’atténuer en février sur une grande partie du territoire et de se réactiver sur le sud-est.
En mars 2025, la fin de la période de recharge se confirme : 49% des niveaux sont en baisse (29% en février). Les tendances sont contrastées selon l’inertie de la nappe et les cumuls pluviométriques locaux.
Au sud-est, les nappes de la bordure cévenole, de la Provence, du pourtour méditerranéen et de Corse ont bénéficié de plusieurs épisodes de recharge en février et en mars. Les sols humides favorisent l’infiltration des pluies mais la reprise de la végétation limite l’infiltration des eaux en profondeur. Les niveaux sont toutefois en hausse en mars, compte tenu des cumuls pluviométriques mensuels très importants.
Sur le reste du territoire, les tendances sont contrastées selon l’inertie de la nappe. Les déficits pluviométriques de février et de mars impactent les nappes et le début de la période de vidange se généralise. Après les nappes réactives en février, les nappes les moins inertielles sont également en baisse. Seules les nappes très inertielles du Bassin de l’Artois, du centre du Bassin parisien et du Sundgau (sud Alsace) observent encore des niveaux en hausse. La recharge semble cependant s’atténuer progressivement sur ces secteurs.
Situation comparée entre le 1er avril 2024 et le 1er avril 2025


Carte de France hexagonale de la situation des nappes au 1er avril 2024 (à gauche) et au 1er avril 2025 (à droite).
© BRGM
Situation des nappes
La période de recharge a débuté entre septembre et octobre 2024 avec des niveaux particulièrement hauts. Les niveaux ont ensuite évolué durant l’automne et l’hiver selon les apports des recharges. L’état des nappes est globalement resté au-dessus des normales mensuelles. En février, seules les nappes du Roussillon et localement de l’ouest du littoral du Languedoc observaient des niveaux bas à très bas.
L’état des nappes se dégrade progressivement en février et mars 2025. Mais la situation demeure excédentaire en mars : 27% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 20% sont comparables et 52% sont au-dessus (respectivement 19%, 21% et 60% en février). A noter que 12% des points suivis atteignent des niveaux très hauts en mars (16% en février).
La situation est moins excédentaire que celle observée l’année dernière, en mars 2024, où 58% des niveaux se trouvaient au-dessus des normales mensuelles. Les nappes inertielles du Bassin parisien, du Sundgau (sud Alsace) et du couloir Rhône-Saône observent actuellement des niveaux plus hauts que l’année dernière. Les niveaux des nappes inertielles du Bassin de l’Artois et des nappes réactives, à l’exception des nappes du Languedoc et de la Corse, sont généralement moins hauts que ceux de 2024.
Les situations sur les nappes du sud du Massif central, du pourtour méditerranéen, de la Provence et de Corse restent stables ou s’améliorent légèrement par rapport au mois dernier. L’impact des pluies très abondantes de mars a été limité par la reprise de la végétation et localement par l’augmentation de la pression sur les eaux souterraines (irrigation et tourisme).
Pour la plupart des nappes du sud-est, la recharge significative de février et de mars a permis de résorber les déficits accumulés durant la fin de l’automne et le début d’hiver 2024-2025. Les niveaux sont proches des normales à modérément hauts sur les nappes de la Corse, de la Côte d’Azur, de la Provence, de la bordure cévenole, de la Vistrenque et des vallées de l’Hérault et de l’Orb. Quelques situations locales restent fragiles sur l’aval de la vallée de l’Aude et sur la nappe de l’Astien de Valras-Agde.
Les niveaux restent bas à très bas sur les nappes du massif des Corbières et de la plaine du Roussillon. Les situations s’améliorent sensiblement sur les nappes réactives des Corbières et des alluvions du Roussillon mais de nombreux secteurs demeurent bas à très bas. La nappe du Pliocène, moins réactive aux conditions météorologiques, ne présente pas d’amélioration significative et reste à des niveaux très inquiétants.
Sur les nappes réactives du reste du territoire, les situations se dégradent légèrement par rapport à février. L’état des nappes est contrasté, de modérément bas à haut.
L’impact de la recharge excédentaire de l’automne et du début d’hiver se fait toujours ressentir sur les nappes de la moitié ouest du territoire. Les niveaux sont satisfaisants, de proches des normales à modérément hauts voire hauts sur les nappes des calcaires jurassiques de la Brenne et de la Vienne. Des niveaux modérément bas apparaissent localement : nappe des calcaires jurassiques du Boulonnais, nappes du socle de l’ouest du Massif armoricain, nappes du socle de l’ouest du Massif central et nappes des alluvions des vallées des Pyrénées (Adour et Gaves).
Sur le centre-est et le nord-est, les situations sont moins satisfaisantes, de modérément bas à comparables aux normales. Localement, des niveaux peuvent atteindre des niveaux bas notamment sur les nappes des calcaires jurassiques de Lorraine et du Jura ainsi que sur les nappes des formations volcaniques de la chaîne des Puys.
L’état des nappes inertielles s’est amélioré très progressivement depuis l’automne 2023.
Les niveaux des nappes du Bassin parisien et du Bassin de l’Artois sont modérément hauts à très hauts. Aucun point n’affiche de niveaux sous les normales. Des niveaux très hauts se situent principalement sur les nappes du Tertiaire du centre du Bassin parisien et de la Beauce.
Les nappes du Sundgau (sud Alsace) et du couloir de la Saône demeurent respectivement modérément basses et comparables aux normales depuis l’été 2024, du fait de leur inertie très importante. Les situations locales peuvent être hétérogènes, avec des niveaux bas à hauts.
Sur les nappes inertielles du couloir du Rhône, la situation se dégrade de l’amont vers l’aval, conséquence de l’hétérogénéité des pluies durant la période de recharge. Les niveaux sont modérément hauts sur l’Avant-Pays savoyard et l’Est Lyonnais mais sont proches des normales sur le Nord-Isère. Les nappes du Bas-Dauphiné affichent des situations généralement proches des moyennes mais elles sont localement moins satisfaisantes, de modérément bas à bas, dans la Drôme des collines.
Nappes présentant des situations excédentaires
Plusieurs nappes présentent des situations excédentaires, avec des niveaux hauts à très hauts par rapport aux mois de mars des années antérieures :
- Les nappes inertielles du Bassin parisien et de l’est du Bassin de l’Artois ont bénéficié de recharges excédentaires en 2023-2024 et 2024-2025 et observent des niveaux hauts à très hauts ;
- Les nappes réactives des calcaires jurassiques de la Brenne et de la Vienne restent à des niveaux hauts après une recharge excédentaire ;
- La nappe des sables fauves et calcaires miocènes de l'Armagnac est peu sensible à la fin de recharge déficitaire et ses niveaux sont en hausse et hauts.
Nappes présentant des situations peu favorables
Plusieurs nappes présentent des situations peu favorables avec des niveaux bas à très bas par rapport aux mois de mars des années précédentes :
- Localement, la nappe des sables astiens de Valras-Agde affiche une situation dégradée, avec des niveaux bas ;
- Les niveaux des nappes des calcaires karstifiés du massif des Corbières sont en hausse mais restent bas ;
- L’état des nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon demeure critique, notamment sur la nappe du Pliocène, avec des niveaux bas à très bas.
Recharge des nappes : 3 questions pour mieux comprendre
Comment les nappes se rechargent-elles et comment se vident-elles ?
Le niveau des nappes varie au cours de l’année, entre des niveaux hauts l’hiver (quand la végétation n’absorbe pas l’eau des pluies) et des niveaux bas l’été (période classique de vidange des nappes).
Le devenir d'une pluie est très différent selon la période de l'année et l'état de la surface sur laquelle elle tombe. Traditionnellement, la période de recharge des nappes s'étend du début de l'automne (septembre - octobre) au début du printemps (mars - avril), semestre durant lequel la végétation est en sommeil (avec une évapotranspiration faible) et les précipitations sont en principe plus abondantes. Si l'hiver est sec, la recharge des nappes est très faible.
À partir du printemps et durant l’été, la hausse des températures, la reprise de la végétation, et donc l’augmentation de l’évapotranspiration, limitent l’infiltration des pluies vers les nappes. Entre mai et octobre, sauf événements pluviométriques exceptionnels, la vidange des nappes se poursuit habituellement et les niveaux continuent de baisser jusqu’à l’automne.
Pourquoi certaines nappes se rechargent-elles plus vite que d'autres ?
Les nappes s'écoulent plus ou moins rapidement selon la porosité (pourcentage de vides dans la roche) et la perméabilité (capacité à laisser circuler l’eau – connexion entre ces vides) des aquifères. Plus les vides sont importants, grands et reliés entre eux, plus la nappe s’écoulera vite, et plus elle se remplira, mais aussi se videra vite.
Un même volume d’eau peut parcourir une même distance :
- en quelques années en milieu poreux,
- en quelques mois en milieu fissuré,
- et en quelques jours, voire quelques heures, en milieu karstique.
Nappes inertielles, nappes réactives : de quoi s'agit-il ?
L'impact de la qualité de la recharge hivernale est différent selon la cyclicité de la nappe, c’est-à-dire sa réactivité à l’infiltration d’une pluie.
On parle de nappes :
- réactives (dans des aquifères constitués de sables, graviers, calcaires karstiques, granites altérés). Elles se distinguent par des réactions rapides : elles peuvent se recharger lors de fortes pluies estivales, mais ont également une sensibilité importante à la sécheresse. Leur état de remplissage peut donc varier très rapidement au cours d’une même saison.
- inertielles (dans des aquifères constitués de craie, calcaire non karstique, grès). Leurs réactions sont lentes. Leur cyclicité peut être pluriannuelle, c’est-à-dire qu’elles nécessitent une longue période pour se recharger ou se vidanger.

Cyclicité des nappes d'eau souterraine en France hexagonale.
© BRGM
Prévisions
Les prévisions saisonnières de Météo-France sur les mois d’avril, mai et juin 2025 privilégient des températures plus élevées sur l’ensemble du territoire. Aucun scénario ne se dégage concernant les précipitations.
A partir du printemps, la hausse des températures, la reprise de la végétation et donc l’augmentation de l’évapotranspiration limitent nettement l’infiltration des pluies vers les nappes. Les tendances d’avril dépendront alors de ces facteurs mais également de la sollicitation par les prélèvements. La fonte des neiges sur les massifs alpins et pyrénéens devrait permettre de soutenir les niveaux des nappes sensibles à la fonte nivale durant le printemps.
Sur une grande partie du territoire, la période de vidange a débuté un peu précocement, du fait des déficits pluviométriques de février et de mars. En avril, la vidange devrait se mettre en place sur les nappes les plus inertielles du Bassin de l’Artois et du Bassin parisien et se poursuivre sur les autres nappes. Les éventuelles pluies devraient d’abord permettre d’humidifier les sols et profiter à la végétation, avant de réussir à s’infiltrer en profondeur. Les tendances devraient donc être à la baisse, sauf évènements pluviométriques importants.
Sur les prochains mois, les épisodes de recharge devraient rester ponctuels et ne concerner que les nappes réactives. De plus, si les prévisions de Météo-France se confirment, les températures plus hautes favoriseront les demandes en eau pour l’irrigation notamment si les pluies sont déficitaires.
Les prévisions pour cet été sont optimistes pour les nappes inertielles du Bassin parisien et du Bassin de l’Artois. Ses nappes affichent des niveaux très au-dessus des normales en mars et elles sont peu sensibles aux conditions météorologiques durant l’été. Les prévisions sont plus incertaines sur la partie littorale de l’Artois, les niveaux étant modérément bas en mars et la nappe étant moins inertielle.
Concernant les nappes inertielles du Sundgau (sud Alsace) et du couloir Rhône-Saône, les prévisions dépendent des situations locales enregistrées en fin de période de recharge. Ces prévisions sont contrastées sur les nappes inertielles du Sundgau (sud Alsace) et du couloir de la Saône, du fait de situations locales hétérogènes. Des tensions pourraient apparaitre sur certains secteurs cet été. Enfin, les prévisions sont relativement optimistes sur l’Est Lyonnais et sur l’Avant-Pays savoyard. Les situations devraient peu évoluer sur le Nord-Isère et le Bas-Dauphiné et les niveaux devraient probablement être proches à sous les normales cet été.
Sur les nappes réactives, les prévisions sont incertaines et dépendront des cumuls pluviométriques et des prélèvements des prochains mois. Elles semblent cependant plutôt optimistes sur les nappes affichant en mars des niveaux modérément hauts : nappes des calcaires jurassiques du Bessin, du Berry, de la Brenne à la Vienne, du seuil du Poitou, nappes du socle du sud du Massif armoricain et nappes du centre-ouest du Bassin aquitain. Mais une sécheresse météorologique prolongée pourrait impacter rapidement ces nappes et engendrer des niveaux peu satisfaisants d’ici la fin de l’été.
Sur le sud-est et la Corse, les tendances en avril dépendront des cumuls pluviométriques locaux. Des apports suffisants permettront de maintenir une recharge active et de maintenir voire améliorer ponctuellement les situations des nappes. La fonte des neiges pourra également recharger certaines nappes des vallées et du pourtour des massifs alpins. En absence de précipitations suffisantes, la vidange devrait se généraliser rapidement à l’ensemble des nappes. Les situations pourraient alors se détériorer. Cette dégradation sera d’autant plus importante avec la mise en place des prélèvements notamment pour l’irrigation et le tourisme.
Les prévisions pour l’été seront relativement optimistes mais avec une forte incertitude pour les nappes affichant en mars des niveaux modérément hauts : Côte d’Azur, Provence, Vistrenque et costières de Nîmes à Montpellier.
Concernant les nappes de la plaine du Roussillon et en moindre mesure de la vallée de l’Aude, les prévisions sur les prochains mois sont pessimistes, peu importe le scénario de pluies et de températures. Les niveaux devraient rester sous les normales et même sous des niveaux bas à très bas pour la nappe profonde des sables pliocènes.
Le risque à court terme d’inondations par remontée de nappe ne concerne plus les nappes réactives.
Une inondation par une nappe inertielle est provoquée par des niveaux exceptionnellement hauts généralisés à l’ensemble d’un bassin versant. L’inondation est d’autant plus longue que les niveaux de la nappe sont hauts et que ces niveaux hauts concernent un vaste territoire. En mars 2025, des niveaux très hauts sont enregistrés sur des nappes inertielles du Bassin de l’Artois et du Bassin parisien. Cependant, la période de vidange devrait se mettre en place en avril et le risque d’inondation par remontée de nappe s’éloigner.
D’après les projections du BRGM, la probabilité est importante d’observer des niveaux très hauts, avec une période de retour de 10 ans, sur de nombreux piézomètres des nappes :
- de la craie séno-turonienne du Plateau picard (Somme et Oise) ;
- de la craie séno-turonienne de Normandie (est Pays de Caux) ;
- des calcaires lutétiens et des sables yprésiens du nord et du centre du Bassin Parisien (Valois et sud Brie) ;
- des calcaires tertiaires et de la craie séno-turonienne de Beauce (bordure ouest) ;
- des sables cénomaniens du Maine.
Le risque d’inondations par remontée de nappe resterait donc présent en avril mais devrait s’atténuer durant le printemps avec la fin de la période de recharge.
Une surveillance accrue est préconisée sur ces secteurs pour les semaines à venir.
Prochain bulletin sur le niveau des nappes d'eau souterraine
Notre bulletin sur la situation des nappes d'eau souterraine paraît désormais tous les mois, en milieu de mois.
La prochaine édition sortira à la mi-mai 2025.

État des nappes d’eau souterraine : un suivi assuré par le BRGM
L’eau souterraine est une ressource très utilisée : en France hexagonale, elle représente près des deux tiers de la consommation d’eau potable et plus du tiers de celle du monde agricole. Elle est aussi largement exploitée dans le secteur industriel. Les nappes d’eau souterraine dépendent de recharges cycliques.
Le BRGM assure la surveillance du niveau des nappes phréatiques et de la qualité des eaux souterraines en France hexagonale. Découvrez les actions menées par le service géologique national et les ressources et bases de données disponibles sur l'eau souterraine en France.
Contact presse

Carte établie le 10 avril 2025 par le BRGM, à partir de données de la banque ADES acquises jusqu’au 31 mars 2025.
Source des données : banque ADES (ades.eaufrance.fr) / Hydroportail (hydro.eaufrance.fr) / Fond de carte © IGN. Producteurs de données et contribution : APRONA, BRGM, Conseil Départemental de la Vendée, Conseil Départemental des Landes, Conseil Départemental du Lot, EPTB Vistre Vistrenque, Parc Naturel Régional des Grandes Causses, Syndicat Mixte d’Etudes et de Travaux de l’Astien (SMETA), Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon (SMNPR).
Cette carte présente les indicateurs globaux traduisant les fluctuations moyennes des nappes. Ils sont établis à partir des indicateurs ponctuels relevés au niveau des points de surveillance du niveau des nappes (piézomètres).
L'indicateur "Niveau des nappes" compare le mois en cours par rapport aux mêmes mois de l’ensemble de la chronique, soit au minimum 15 ans de données, et jusqu'à plus de 100 ans. Il est réparti en 7 classes, du niveau le plus bas (en rouge) au niveau le plus haut (en bleu foncé).
Les zones grises correspondent à des secteurs sans nappes libres, c'est-à-dire avec une couche imperméable ou semi-perméable au-dessus de la nappe, et/ou des secteurs comportant une très faible densité de points de suivi. Ce dernier cas concerne notamment les zones montagneuses dont les nappes sont petites et hétérogènes.
L'indicateur "Évolution des niveaux" traduit la variation du niveau d'eau du mois échu par rapport aux deux mois précédents (stable, à la hausse ou à la baisse).
Ces indicateurs globaux rendent compte de situations et de tendances générales et ne tiennent pas compte d'éventuelles disparités locales.