Les participants à la réunion finale de la seconde phase de PanAfGeo, 22-23 octobre 2024 à Livingstone, Zambie.
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Démarré en 2016 et clôturé en 2024, le programme PanAfGeo coordonné par le BRGM a permis de former près de 1750 géoscientifiques africains issus de tous les pays d’Afrique dans plusieurs domaines des géosciences. Le programme PanAfGeo+ lui succède et continuera de promouvoir le partenariat entre l’Union européenne et l’Afrique
Les 22 et 23 octobre 2024, la République de Zambie a accueilli à Livingstone la réunion finale de la seconde phase du projet PanAfGeo. C’était l’occasion de faire la synthèse des résultats de ce projet panafricain unique de formation en géosciences piloté par le BRGM, fruit d’une coopération entre l’Union africaine et l’Union européenne.
Les anciens stagiaires invités et venus témoigner de leur expérience au cours des phases 1 et 2 de PanAfGeo.
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Avec PanAfGeo, 1750 géoscientifiques africains formés entre 2016 et 2024
PanAfGeo est un projet panafricain cofinancé par l’Union européenne et un consortium de services géologiques européens. Deux phases se sont succédées, une première réalisée entre 2016 et 2019, la seconde entre 2021 et 2024. L’ensemble représente un investissement d’environ 20 millions d’euros. PanAfGeo participe au renforcement de la collaboration entre l’association des services géologiques européens (EuroGeoSurveys) et l’association des services géologiques africains (OSGA) ainsi que le partenariat Afrique-UE.
Regroupant une quarantaine de nations africaines et européennes, la réunion a bénéficié de la présence de la Cheffe de la Délégation de l’Union européenne en Zambie, S.E. Mme Karolina Stasiak, de l’Ambassadeur de France en Zambie, S.E. M. Thomas Rossignol, du Directeur du Service géologique de la Zambie, M. Gerald Mwila, de la Présidente de l’Organisation des Services Géologiques d’Afrique (OSGA), Mme Rokhaya Samba Diene, de la Secrétaire-générale d’EuroGeoSurveys, Mme Julie Hollis, et des coordinateurs du projet, M. Jean-Claude Guillaneau et M. Nicolas Charles du BRGM.
Entre 2021 et 2024, 30 stages en anglais, en français et en portugais ont été organisés permettant à un total de 665 personnes issues de 53 services géologiques d’Afrique de bénéficier des formations PanAfGeo dans différentes thématiques (cartographie géoscientifique, inventaire minéral, mine artisanale, patrimoine géologique, gestion environnementale des mines, risques naturels, gestion des données géoscientifiques, et communication en géosciences). Les formations ont toutes été organisées en Afrique grâce à l’implication de 17 pays hôtes.
En comptabilisant les deux phases de PanAfGeo, entre 2016 et 2024, près de 1750 géoscientifiques africains (60% d’hommes et 40% de femmes) issus des 54 pays d’Afrique, ont pu bénéficier de ce programme. Un ensemble de 22 pays hôtes africains ont pu accueillir les 72 sessions de formation. C’est un résultat sans précédent pour un projet de géosciences sur le continent africain.
Chiffres clés
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1750.00géoscientifiques formés issus de tous les pays d'Afrique
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72.00sessions de formation
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22.00pays hôtes
Séminaire et groupes de travail sur la gouvernance dans les services géologiques en Europe et en Afrique.
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Une réunion finale pour faire le bilan du programme PanAfGeo
La réunion a permis de présenter l’ensemble des résultats aux acteurs du projet et aux parties-prenantes sous la forme de présentations orales et de posters pour chacune des composantes techniques. Originalité de cette réunion finale, l’invitation de 16 anciens stagiaires issus de plusieurs pays africains, venus témoigner de leurs retours d’expériences à la suite de leur participation à des formations PanAfGeo. Ces témoignages ont pu illustrer de façon très concrète l’utilité et les retombées du projet au sein des services géologiques africains.
Un séminaire a aussi été organisé entre responsables européens et africains sur la notion de gouvernance au sein d’un service géologique avec l’appui du Service géologique des Pays-Bas (TNO). Plusieurs groupes de travail ont échangé sur les différents modèles de gouvernance des services géologiques européens et africains en présence.
Le BRGM est coordinateur de cet important projet de coopération entre les continents européen et africain. Le Service géologique de la France participe également sur le plan scientifique avec la responsabilité du module sur la gestion des données géoscientifiques, ainsi que l’animation de formations en cartographie géoscientifique, mine artisanale, patrimoine géologique, gouvernance, et communication-médiation ; l’occasion pour le BRGM d’asseoir ses compétences et ses connaissances en géosciences à l’international, en nouant des partenariats stratégiques à long-terme avec ses homologues européens et africains, ainsi qu’avec des institutions internationales comme l’Union européenne, l’Union africaine, l’UNESCO et l’OSGA.
Fort de ce succès salué à l’unanimité par l’ensemble des participants, y compris les membres du Comité consultatif constitué d’experts africains et européens indépendants, PanAfGeo s’inscrit dans une collaboration renforcée entre l’Europe et l’Afrique à travers leurs services géologiques. Un réseau, une communauté géoscientifique existe désormais sur les deux continents.
Poursuite du programme jusqu'en 2029 : PanAfGeo+
L’Union européenne, par la voix de la responsable européenne du projet, Catherine Ghyoot, a annoncé la poursuite de cette initiative en finançant un nouveau programme appelé « PanAfGeo+ / Soutien aux géosciences et Technologies » entre 2025 et 2029. Ce réseau peut contribuer à la gestion durable des ressources géologiques en Afrique et promouvoir le partenariat scientifique et économique UE-Afrique dans le domaine des géosciences et en particulier des matières premières.
PanAfGeo+ vise ainsi à :
- Renforcer les partenariats institutionnels Afrique-UE dans le domaine des géosciences aux niveaux continental, régional et national ;
- Continuer à renforcer les services géologiques africains et l’OSGA en termes d'intelligence géoscientifique et de soutien national, régional et continental et à l'élaboration des politiques et aux processus de planification ;
- Promouvoir les partenariats économiques UE-Afrique sur les chaînes de valeur des matières premières critiques initiés avec le projet AfricaMaVal.
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