
Catherine Lagneau, présidente-directrice générale du BRGM, et Benoit Vallet, directeur général de l’Anses, ont signé le 24 février une convention pour encadrer de futures recherches et expertises communes aux deux organismes.
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Cet accord, signé à l’occasion du Salon international de l’agriculture, marque une étape importante dans le renforcement des collaborations entre les deux institutions. Il vise à conjuguer leurs expertises respectives pour relever les défis liés à la qualité de l’eau et des sols et mieux contrôler les risques sanitaires associés. Les savoir-faire de l’Anses et du BRGM sont particulièrement complémentaires en ce qui concerne l’étude de la chimie et de la microbiologie des eaux et des sols, le traitement et la diffusion des données.
Un partenariat focalisé sur l’interface santé - environnement
Les deux organismes concentreront leurs efforts conjoints sur plusieurs domaines clés pour la qualité des eaux, à commencer par :
- La recherche : s’appuyant sur le Laboratoire d’hydrologie de Nancy de l’Anses, les travaux communs porteront sur la gestion des ressources en eau, la réutilisation des eaux usées et les transferts de contaminants entre les sols et les eaux souterraines. En particulier, le partenariat permettra de développer des méthodes d’analyse chimiques innovantes pour les micropolluants émergents dans les eaux (pesticides, PFAS, 1,4-dioxane, etc.) et de mutualiser des moyens techniques, comme la spectrométrie de masse haute résolution. En matière de microbiologie, des projets conjoints seront développés sur l’étude des populations microbiennes dans les milieux hydriques, leur biodiversité et leur impact sur les aquifères.
- La phytopharmacovigilance : le BRGM apportera son soutien à l’Anses dans le cadre de ce dispositif, en exploitant les données relatives aux eaux souterraines et en accompagnant l’analyse des signalements liés aux produits phytopharmaceutiques.
- Le traitement et la diffusion des données : les partenaires s’engagent à développer des outils de gestion des données pour favoriser la prise de décision et la diffusion des connaissances.
Cet accord a été signé pour une durée de cinq ans renouvelables.
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