Le projet Albâtre a pour objectif de comparer les signatures spécifiques aux gisements d’albâtre à celles des sculptures pour identifier l’origine des matériaux utilisés par les artistes à l’époque médiévale. La revue scientifique américaine PNAS a valorisé ces recherches en publiant un article disponible en ligne cette semaine.
26 octobre 2017

Depuis 2013, le BRGM et le Musée du Louvre mènent le projet Albâtre en étroite collaboration avec le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques (LRMH) et le Centre Interdisciplinaire de Conservation et Restauration du Patrimoine (CICRP) et, avec la participation de musées de renom, français et internationaux. Il a été cofinancé par le Musée du Louvre, la Fondation des Sciences du Patrimoine et le BRGM. Ce projet a pour objectif de comparer les signatures spécifiques aux gisements d’albâtre à celles des sculptures pour identifier l’origine des matériaux utilisés par les artistes à l’époque médiévale. La revue scientifique américaine PNAS a valorisé les recherches effectuées en publiant un article sur le projet Albâtre sur son site web. 

Wolfram Kloppmann, chercheur en géochimie isotopique au BRGM et ses co-auteurs retrouvent les voies commerciales de l’albâtre, du 12ème au 17ème siècle, grâce à une technique qui repose sur les "signatures" des isotopes du soufre, de l’oxygène et du strontium, éléments constitutifs de l’albâtre. 

L’albâtre était un des matériaux de prédilection des sculpteurs du Moyen-Âge et de la Renaissance. Il possède la blancheur du marbre et c’est un matériau tendre, facile à travailler dans des détails très fins. Ce matériau a servi pour des effigies royales et papales et pour de nombreuses sculptures religieuses et de décors architecturaux. 

Publication dans la revue scientifique PNAS 

La prestigieuse revue scientifique américaine  PNAS  (Proceedings of the National Academy of Sciences) a valorisé les recherches effectuées en publiant un article sur le projet Albâtre disponible en ligne cette semaine. 

PNAS est un des journaux scientifiques pluridisciplinaires les plus cités et les plus complets du monde. Il publie plus de 3 100 articles de recherche par an.