Plus de la moitié des nappes phréatiques (52%) affichent un niveau modérément haut à très haut. Une situation qui traduit l’incidence désormais notable des pluies de ce début d’année.
19 mars 2018
Carte de France de l’état des nappes d’eau au 1er  mars 2018

Carte de France de l’état des nappes d’eau au 1er mars 2018.

© BRGM

Le niveau des nappes au 1er mars 2018 est hétérogène d’une région à l’autre. 

La moitié environ des nappes (52%) affichent un niveau modérément haut à très haut et seul 26% des nappes affichent un niveau modérément bas à très bas. Les autres points (22%) se situent dans la moyenne. Cette situation traduit l’incidence désormais notable des pluies de ce début d’année. A l’exception de quelques secteurs, on note, sur une grande partie du territoire, que les niveaux de nappes ont bénéficié d’une recharge très bénéfique grâce aux précipitations de ces deux derniers mois. 

Tendance d’évolution du niveau des nappes 

La tendance d'évolution du niveau des nappes traduit une nette recharge hivernale pour un peu moins des deux-tiers des points (60%) toujours orientés à la hausse. Cependant la tendance d’évolution à la baisse du niveau des nappes s’accentue (26%) par rapport au début de l’année (on notait 12% de baisse au 1er janvier 2018). Le nombre de points dont le niveau est stable diminue également (14% contre 25% au 1er janvier). Cette situation montre que la période de bascule entre hautes eaux et reprise d’une baisse des niveaux semble amorcée, ce qui est un peu précoce. On s’oriente progressivement vers la fin de la recharge hivernale, sauf si les pluies de mars sont importantes. 

La situation des nappes au 1er mars 2018 traduit une recharge hivernale effective mais dont les effets semblent diminuer de manière assez précoce.