Lors d’une audition au Sénat le 10 octobre 2018, Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue et membre du GIEC, a présenté le rapport du GIEC sur les impacts d'un réchauffement climatique de 1,5°C. 
8 novembre 2018

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié début octobre 2018 un rapport spécial relatif aux conséquences d'un réchauffement climatique de 1,5°C par rapport à la période préindustrielle. 

Valérie Masson-Delmotte, chercheuse française co-présidente du groupe de travail du GIEC qui a coordonné le rapport, a présenté ses résultats lors d’une audition par la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, le 10 octobre 2018. A cette occasion, les travaux du BRGM ont été cités. 

Le BRGM, engagé dans la recherche sur le changement climatique et la transition énergétique 

Le BRGM s’inscrit dans la transition énergétique, avec pour objectif de contribuer à l’atténuation du changement climatique. Pour cela, il participe au développement de technologies pour le stockage géologique de l’énergie et du CO2. Le service géologique national participe également à la promotion et au développement de toutes les formes de géothermie, énergie renouvelable puisée dans la chaleur naturelle de la Terre. 

Fortement impliqué également dans les actions d’adaptation au changement climatique, le BRGM contribue aux efforts de la communauté scientifique pour évaluer ses conséquences sur l’érosion des sols et du littoral, les submersions marines et remontées de nappes, les mouvements de terrain, ainsi que la ressource en eau. Il développe des analyses conduisant à des stratégies nouvelles pour les territoires, leur aménagement et l’adaptation de leurs activités. 

Lors de son audition, Valérie Masson-Delmotte a en particulier insisté sur l’importance de se préparer à la montée du niveau de la mer, soulignant que les chercheurs du BRGM étaient en mesure d'affiner les connaissances sur le niveau d'élévation des océans et ses incidences sur les territoires.