La société de l’information permet l’accès aux données d’une multitude de services, d’émetteurs, de pays. Mais encore faut-il comprendre ces données éparses et hétérogènes pour en faire de formidables outils d’aide à la décision, notamment environnementale. C’est l’objectif de l’interopérabilité qui autorise ce dialogue et qui sera mise en oeuvre pour l’information environnementale dans le cadre de la directive européenne INSPIRE (Infrastructure for Spatial Information in Europe).
1 avril 2007
Couverture du dossier

Couverture du dossier. 

© BRGM 

En France, le Géoportail, à travers le Géocatalogue et d’autres services, ont déjà franchi le pas, ce qui annonce d’autres évolutions vers une information "plus intelligente" et plus accessible. L’interopérabilité des données et des outils est un des domaines d’expertise du BRGM en matière d’information géographique. Le BRGM est un des acteurs essentiels dans le groupe de travail sur INSPIRE où il représente l’ensemble des 25 services géologiques européens au sein du Comité d’Experts.

Les nouveaux outils de l'information 

L’irruption de nouveaux outils et technologies de l’information a fait entrer la science dans un monde nouveau. Chacun veut désormais accéder en un seul clic à une information immédiate et complète. Mais cette mondialisation de l’information suppose que l’on puisse se parler et se comprendre et donc que les données disponibles soient "interopérables". Cela nécessite donc des procédures adéquates d’organisation, de structuration et de diffusion des informations dispersées avec des milliers de sources et de systèmes (PC, Mac, ordinateurs sous Linux, Oracle, Excel, Access…). Il n’est évidemment pas possible d’intégrer toutes les données dans un système unique et intégré, ce qui aurait représenté un travail colossal, et n’aurait pas été accepté par nombre d’acteurs. 

À l’opposé, l’interopérabilité consiste à fournir à chaque producteur d’informations un protocole de dialogue pour que ses données soient comprises et combinées avec d’autres. Il fallait pour cela élaborer une architecture cohérente afin de s’affranchir des contraintes d’hétérogénéité de formats en s’appuyant sur les nouvelles technologies. Avec ce système, le producteur de données qui adopte les protocoles de communication définis par l’Open Geospatial Consortium (OGC) et l’ISO conserve sa liberté et reste maître de ses informations.

Enjeux des géosciences