Le retrait-gonflement des argiles est un risque géologique non-dangereux pour l’homme mais potentiellement très dommageable pour le bâti. A ce titre, il peut être classé comme catastrophe naturelle et ouvrir droit à des indemnisations.
27 novembre 2020
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Au sommaire de ce dossier "Enjeux des géosciences"

Un phénomène naturel et un risque sérieux pour les habitations

Non dangereux pour l’homme, le phénomène de retrait-gonflement des argiles est désormais bien connu des géotechniciens en raison des pressions qu’il impose au bâti. Pris en charge depuis 1989 par le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, il en représente le deuxième poste d’indemnisation (au premier rang figurent les inondations).

Les argiles, des matériaux aux propriétés particulières

Les sols argileux sont d’origine sédimentaire. En effet, ils sont issus de l’agrégation de multiples éléments arrachés à différentes autres roches. La plasticité particulière de l’argile s’explique par le type de minéraux agglomérés et par une structure atypique en feuillet.

Le risque de retrait-gonflement des argiles, un phénomène connu et maîtrisable

Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est directement lié aux conditions météorologiques et notamment au manque de précipitations. Ce risque est identifié depuis les années 1950.

Le BRGM en première ligne

Le service géologique national apporte une expertise fondamentale pour cartographier les risques, étudier les phénomènes pour y apporter une réponse et intervenir sur le terrain.

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