L’eau souterraine est une denrée très utilisée : en France, elle représente près des deux tiers de l’eau potable consommée et elle est largement exploitée dans les secteurs agricole et industriel. Mais les pressions exercées par les activités de surface peuvent engendrer des pollutions ou de mélanges d’eau non exploitable dans les aquifères. Autant de facteurs qui nécessitent des stratégies de protection et de gestion durable sophistiquées.
11 juin 2021
Couverture du dossier de presse

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© BRGM

Comment la France surveille ses eaux souterraines

Au fil des décennies, les chercheurs ont développé une connaissance intime du sous-sol français. Aujourd’hui, le pays dispose d’un ensemble d’instruments de mesures qui lui donne une vision très étoffée de l’état quantitatif et chimique des eaux souterraines. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) est en charge de la coordination et de la mise en valeur de ces énormes masses de données.

Une ressource exposée à la pression des activités de surface

Dans de nombreux pays, notamment en France, les nappes souterraines représentent une part très importante de l’alimentation en eau potable et de l’utilisation agricole ou industrielle. Mais les pressions exercées par les activités anthropiques sur les ressources engendrent des phénomènes de pollution ou de mélanges d’eau non exploitable dans les aquifères. Autant de facteurs qui nécessitent des stratégies de protection et de gestion durable sophistiquées.

L’innovation en laboratoire, une nécessité

Les laboratoires représentent une part incontournable de l’activité et de l’expertise du BRGM. Initialement dédiée à l’analyse des minéraux dans une optique d’exploration minière, l’instrumentation est de plus en plus utilisée à des fins environnementales depuis les années 90.

Eaux souterraines : de la quantité à la qualité