Le BRGM, service géologique national français, et son homologue canadien ont signé une convention le 5 mars 2024 en marge du salon PDAC à Toronto.
5 avril 2024
Rinaldo Jeanty, sous-ministre adjoint des ressources naturelles du Canada, et Christophe Poinssot, directeur général délégué du BRGM, ont signé le 5 mars 2024 une convention de partenariat entre les services géologiques nationaux canadien et français.

Rinaldo Jeanty, sous-ministre adjoint des ressources naturelles du Canada, et Christophe Poinssot, directeur général délégué du BRGM, ont signé le 5 mars 2024 une convention de partenariat entre les services géologiques nationaux canadien et français.

© BRGM

Ressources minérales, transition énergétique, gestion des eaux souterraines, impact du changement climatique… Le BRGM et le service géologique du Canada renforcent leur collaboration sur plusieurs sujets d’intérêt commun.

La convention entre les deux organismes a été signée le 5 mars 2024 par Rinaldo Jeanty, sous-ministre adjoint des ressources naturelles du Canada, et Christophe Poinssot, directeur général délégué du BRGM, sous l’égide de Benjamin Gallezot, délégué interministériel aux approvisionnements en minerais et métaux stratégiques, et de l'Ambassadeur de France Michel Miraillet.

Elle vise à favoriser les travaux de recherche commun aux deux services géologiques, les échanges d’informations scientifiques et techniques et le transfert de technologie, ainsi que les échanges de scientifiques et l’organisation d’ateliers et de formations.

De nombreux sujets d’intérêt commun

Les missions du BRGM et du service géologique national du Canada se rejoignent sur différents sujets d’intérêt commun, plus particulièrement concernés par ce partenariat :

  • Les ressources minérales : études sur la formation des minerais, y compris les minéraux critiques et les minéraux émergents.
  • Les ressources énergétiques : géothermie, hydrogène, travaux liés à la transition énergétique et à la décarbonation (notamment le captage, l'utilisation et le stockage du CO2).
  • Les eaux souterraines : données fondamentales, études hydrogéologiques et géochimie isotopique.
  • Le changement climatique et les risques naturels : inondations, mouvements de terrain, adaptation et/ou atténuation du changement climatique...
  • La gestion des données géoscientifiques : élaboration de normes, mise au point de technologies numériques et de méthodes avancées telles que l'intelligence artificielle/l'apprentissage machine, la cartographie prédictive, la modélisation 3D, le jumelage numérique et l'informatique quantique.