Le 6 juillet 2018, le BRGM et le Syndicat départemental des eaux de l’Aube (SDDEA) ont signé un accord visant à consolider leur collaboration pour préserver et gérer la ressource en eau. 
30 juillet 2018
 Signature de la convention de partenariat entre le SDDEA et le BRGM

Photo de groupe lors de la signature de la convention de partenariat entre le SDDEA et le BRGM le 6 juillet 2018. 

© BRGM - Laurence Chery 

Nicolas Juillet, président du Syndicat départemental des Eaux de l’Aube (SDDEA) et Michèle Rousseau, présidente-directrice générale du BRGM, ont signé, le 6 juillet 2018, un accord de collaboration visant à définir des scénarios prédictifs de gestion intégrée du cycle complet de l’eau, en présence de Benoit Grandmougin, chef du service eaux et biodiversité à la direction de l’environnement et de l’aménagement de la région Grand-Est, des élus du territoire, ainsi que de Patricia Blanc, directrice de l’Agence de l’eau Seine-Normandie. 

Anticiper les évolutions de la ressource en eau 

Le partenariat entre le BRGM et le SDDEA porte principalement sur la gestion intégrée du cycle complet de l’eau à l’échelle du périmètre du SDDEA et de sa régie (alimentation en eau potable de plus de 370 communes, pour plus de 200 000 habitants, essentiellement dans le département de l’Aube). 

L’objectif principal est de produire des scénarios prédictifs sur le long terme, prenant en considération les potentiels changements socio-économiques et climatiques et permettant l’identification des ressources stratégiques liées aux usages de l’eau. 

Pour atteindre cet objectif, un programme d’actions en 5 axes a été conçu. Il se déroulera en deux temps : 

  • Une première phase de trois ans permettra d’établir un état des lieux de la connaissance, d’aider à la mise en place des schémas directeurs d’alimentation en eau potable ainsi qu’à celle d’un observatoire de l’eau.
  • La seconde phase verra la modélisation spatialisée du système et des scénarios prédictifs, à l’horizon des cent prochaines années, dans un contexte d’adaptation au changement climatique. 

Selon les besoins identifiés, d’autres domaines de coopération pourront être envisagés tels que la gestion de la donnée ou la gestion de crise.