Le BRGM et le Cerema ont signé le 16 février 2018 un accord-cadre de partenariat portant principalement sur le risque sismique, le risque gravitaire et la géothermie.
16 février 2018
Signature de l’accord de partenariat entre le Cerema et le BRGM

Bruno Lhuissier, Directeur général par intérim du Cerema et Michèle Rousseau, Présidente-Directrice générale du BRGM, ont signé vendredi 16 février 2018 à Paris un accord-cadre de partenariat entre les deux établissements publics. 

© BRGM 

L'accord signé le 16 février 2018 entre le BRGM et le Cerema vise à renforcer et pérenniser leur partenariat sur les cinq prochaines années. Les deux établissements mettront à profit leur complémentarité notamment sur la recherche et l’innovation, la capitalisation des connaissances et leur diffusion, la valorisation et le transfert des résultats de recherche, la réalisation d’études et d’expertise, la réalisation d’actions de diffusion, de démonstration et de communication, l’appui aux politiques publiques et les actions de formation. 

Les actions communes mises en oeuvre porteront principalement sur trois thèmes : le risque sismique, le risque gravitaire et la géothermie.  

Les risques sismiques 

Dans le domaine des risques sismiques, l'accord vise à : 

  • renforcer l’impact des activités de Recherche & Développement, 
  • répondre conjointement aux appels d’offre Recherche & Développement ou à l’international, 
  • affirmer un positionnement en complémentarité auprès du ministère de la transition écologique et solidaire et des collectivités territoriales, 
  • développer des offres de service communes, 
  • valoriser les données acquises dans les projets publics en les partageant. 

Les risques liés au instabilités gravitaires 

Sur le thème des risques liés aux instabilités gravitaires, les synergies développées entre les deux établissements auront pour objectifs : 

  • modéliser et surveiller les mouvements de terrain, 
  • évaluer la vulnérabilité des territoires, 
  • poursuivre la coopération dans le cadre du Plan National Cavité, 
  • évaluer et mesurer le retrait-gonflement des argiles. 

La géothermie de minime importance 

Enfin, sur la géothermie de minime importance, les travaux communs du BRGM et du Cerema porteront sur : 

  • accélérer de manière coordonnée et partenariale la production des cartographies régionales, 
  • développer l’intégration de la géothermie aux géo-structures thermiques, 
  • conduire une réflexion commune sur les conflits d’usages de la ressource, 
  • développer le volet "géothermie" dans les docuements d’aménagement (PCAET et SRADDET).